Urgence : Réformer la démocratie pour débloquer la France. Questions récentes - Nuit Debout. Nuit debout perd en popularité, les Français ne croient pas en son avenir. Le mouvement Nuit debout perd en popularité et les Français ne croient ni en son avenir ni à l'émergence d'un "Nuit debout mondial" malgré l'appel à une journée de mobilisation internationale dimanche, indique un sondage réalisé par Odoxa pour Le Parisien-Aujourd'hui en France.
Le mouvement a perdu 11 points de popularité en un mois. Aujourd'hui, 49% des Français le soutiennent (60% le 8 avril) tandis que 50% le rejettent. Une baisse "vertigineuse" au fil des semaines "à mesure que les images de heurts et de dégradations prenaient le pas dans les médias sur celles des débats intellectuels sympathiques et bon enfant", note Gaël Sliman, président d'Odoxa, dans son analyse. Près d'un Français sur deux (47%) estime que le qualificatif "violent" "s'applique bien" à Nuit debout.
Charlotte, 26 ans, à Nuit debout : "Sans sommation, il m'assène cinq ou six coups de matraque" Paru dans leJDD L'étudiante, après son "lynchage".
(DR) "Ce jeudi 28 avril, l'ambiance est joyeuse et festive : il y a un concert, des enfants… Je suis avec mes amis des Beaux-Arts, là où se construit une cabane. L'arrêté nous permet de rester jusqu'à minuit. #communiqué portant sur le rassemblement #NuitDebout. A Nice, Nuit debout donne des idées. A Nice, quelques jours après la sortie de Nicolas Sarkozy qui a jugé que les participants «n’ont rien dans le cerveau», un tandem, habitué de Nuit debout, se lance.
Il se présentera dans la Ve circonscription des Alpes-Maritimes, lors de la législative partielle fixée au 22 et 29 mai pour pourvoir au remplacement de Christian Estrosi (LR), démissionnaire pour cause de cumul des mandats. Il s’agit de Pascal Reva, 52 ans. Son suppléant se nomme Guillaume Barut, 19 ans. Le dossier a été déposé ce vendredi en préfecture.
L’enregistrement de la candidature sera officiel lors de la remise du récépissé par l’administration au plus tard en milieu de semaine prochaine. « Nuit debout : Ne mettons pas la charrue (partisane) avant les bœufs (révolutionnaires) » Par Manuel Cervera-Marzal Dès le lendemain de la première nuit d’occupation, journalistes et responsables politiques adressèrent la question fatidique : « Nuit debout c’est bien gentil, mais ce mouvement sera-t-il capable de trouver un débouché politique ?
» Ils passaient ainsi à côté du message que tente de faire entendre ce mouvement : l’activité politique n’est pas le monopole des partis et de leurs dirigeants. Elle se déploie aussi – et d’abord – dans les interactions quotidiennes de femmes et d’hommes qui contestent l’ordre établi, débattent de leurs problèmes respectifs, sortent de l’étroitesse de leurs existences privées et se retrouvent sur une même place pour refaire le monde. En composant avec les gens ordinaires, « Nuit debout » recompose l’ordre démocratique. Cette idée en apparence si simple suscite pourtant des résistances féroces dont témoigne cette petite musique lancinante : « Et que se passera-t-il après ?
Un orchestre amateur interprète la « Symphonie du Nouveau Monde » devant la Nuit debout à Paris. Plusieurs milliers de personnes se sont massées place de la République à Paris, pour une nouvelle Nuit debout, mercredi 20 avril.
Une Nuit debout pas comme les autres, qui pourrait bien avoir battu son record d’affluence grâce à l’interprétation de la Symphonie no 9 de Dvorak, dite Symphonie du Nouveau Monde, par un orchestre de sympathisants du mouvement. Stampsy. Jacques Chirac s'avoue désorienté par le "pessimisme" des jeunes. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Béatrice Gurrey L'exercice promettait d'être périlleux.
Il le fut. Jacques Chirac n'a pas échappé, jeudi 14 avril sur TF1, aux dangers que recelait l'émission d'un nouveau genre, mitonnée par sa fille Claude, pour inaugurer, à une heure de grande écoute, la campagne sur le référendum européen. Dans la salle des fêtes de l'Elysée transformée en plateau de télévision, les 83 jeunes de 18 à 30 ans sélectionnés par la Sofres pour faire face au président, le bousculent parfois, l'interpellent souvent et deux animateurs, Marc-Olivier Fogiel et Jean-Luc Delarue, l'interrompent sans cesse. Deux heures de débat qui tournent au zapping, sans que la génération des enfants de la télé en soit tout à fait la seule responsable. Cette émission, c'est son choix, et M. Il est temps de passer au fond, grâce à une "bonne question", sur l'utilité de la Constitution européenne. C'est trop long pour Marc-Olivier Fogiel qui rappelle la question. Et si le non l'emportait ? L’avertissement d’Anne Hidalgo à la Nuit debout.
Ne pas condamner le mouvement mais les débordements. « S’il est légitime de rêver d’un autre monde, il ne l’est pas de dégrader celui-ci » , a déclaré dans un communiqué, lundi 11 avril, Anne Hidalgo à propos au mouvement Nuit debout qui donne lieu depuis le 31 mars à un vaste rassemblement citoyen, place de la République à Paris.
Après les échauffourées dans la nuit de samedi et dimanche, et les dégradations de commerces et de mobilier urbain, en marge du mouvement, le maire socialiste du 3e arrondissement, Pierre Aidenbaum avait appelé à revenir « à un État de droit sur cette place de la République ». François Vauglin (PS), le maire du 11e avait souhaité l’évacuation de la place. Rémi Féraud, maire (PS) du 10e avait estimé que « la place ne peut pas devenir une fête permanente la nuit ». Pour les orateurs de la Nuit debout, l’occasion de s’exprimer. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Violaine Morin À l’assemblée générale de la Nuit debout, n’importe qui peut parler.
Mais selon des règles strictes : la modératrice de la soirée contrôle les « temps de parole », pas plus de trois minutes chacun. Les intervenants sont inscrits sur une liste et doivent attendre leur tour. Au micro défile ce « peuple de gauche » qui n’en finit plus de dire son sentiment de trahison : des profs, des étudiants, des grand-mères soixante-huitardes, des poètes et des anarchistes.
"Nuit debout" : les 8 gestes à connaître pour participer aux débats. Bienvenue sur Convergence des luttes - Convergence des luttes. GRAND FORMAT. "32 mars" : ils passent la nuit debout à Paris. Comme sur un fronton de temple grec : "Que nul n'entre ici s'il n'est révolté", lit-on sur cette porte symbolique faite de cartons, que les manifestants ont érigée au milieu de l'esplanade.
(Cyril Bonnet / L'Obs) Musique, danses, bouteilles de bière : le visiteur est accueilli dans une ambiance festive et bon enfant à l'occasion de ce "32 mars", comme a été surnommé ce lendemain de mobilisation du 31 mars. (Cyril Bonnet / L'Obs) À minuit, l'heure est encore à l'assemblée générale pour de nombreux participants à cette deuxième Nuit debout, dont le mode de fonctionnement démocratique s'inspire entre autres des Indignés.
(Cyril Bonnet/L'Obs) La public écoute les intervenants qui se succèdent. Une enceinte diffuse la parole des intervenants sur la place ouverte aux quatre vents. Les approbations s'expriment en agitant les mains, sous le haut patronage du Monument de la République.