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Humour anti-dominants

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Elle est bien cette pub, surtout l'illustration. Manfeels Park. Tout va mieux: Si j'aurais su... Pour lire l'article en question, c'est ICI.

Tout va mieux: Si j'aurais su...

This is no very striking resemblance of your own character, I am sure. On peut plus rien dire ! « Pensée unique », « dictature du politiquement correct », « interdiction de critiquer l’islam », « injonction » à soutenir le mariage homo...

On peut plus rien dire !

On ne compte plus, ces derniers temps, les délires paranoïaques sur la police de la pensée et du langage que feraient régner, en France, des minorités toutes-puissantes... On a déjà parlé de cela sur ce site, mais il nous prend l’envie d’en reparler. C’est tout de même incroyable : si on dénigre la lutte pour le droit au mariage et à la parentalité pour les homos, on se fait tout de suite traiter d’homophobe ! Alors qu’on peut très bien respecter les homosexuels en tant que personnes tout en exprimant des critiques sur l’affichage public de l’homosexualité, sur le coming out, sur la gay pride, sur la revendication du droit au mariage… Ce n’est pas parce qu’on dénonce une certaine affirmation identitaire homosexuelle, sa politisation, son prosélytisme ou son caractère impérialiste, qu’on est homophobe !

A Guide to Derailing Conversations. L’humour pour les nuls. Depuis quelque temps, à force de l’ouvrir au sujet de l’humour, mes amis militants et moi, on a fini par atteindre certaines oreilles.

L’humour pour les nuls

Et, comme on pouvait s’y attendre, nos propos et nos revendications n’ont pas été du goût de tout le monde. Il faut dire que le sujet est délicat dans une société où il est de bon ton de dire « qu’on peut rire de tout mais pas avec tout le monde » et ce sans même se demander pourquoi et dans quel contexte Desproges a bien pu dire ça. Bref, captain obvious to the rescue, les gens veulent rire de tout. Ou plutôt, ils veulent rire de ce qu’ils veulent sans se prendre la tête et surtout, sans réfléchir. Les gens veulent rire de tout donc, et craignent pour leur droit à continuer de dire « oogah boogah » devant un noir quand on dénonce leur humour intolérant. Mais qu’à cela ne tienne, si j’ai créé ce blog, c’est parce que je ne crois pas qu’il existe de causes perdues. . « Mais si on ne se moque plus des opprimés, de quoi allons-nous rire ?

Égalitariste. LES ANTIFÉMINISTES. Projet nice guy. PAYE TA SHNEK. “J’ai toujours rêvé de baiser une handicapée, tu viens dans la chambre avec moi.”

PAYE TA SHNEK

Lyon — lors d'une soirée. Venant d'un mec qui savait que j'étais lesbienne… Et même sans ça, je comprends toujours pas comment il a pu penser que je le suivrais sans discuter, sa phrase n'étant clairement pas une question mais plus un ordre. “Toi tu vas te faire violer.” Rennes — Un homme à vélo, qui me lance ça sans même ralentir. “Sortez les gars, je m’occupe d’elles.” Paris — dans le collège où je travaille. “Eh tu veux que je te ramène chez toi? Bordeaux — alors que je rentrais chez moi des cours, un homme s'arrête en voiture pour me dire ça, puis il repart en klaxonnant et un me faisant des gestes obscènes.

“Alors, tu t’enfuis? Paris — je suis seule dans le métro, sur la ligne 11 un homme d'à peu près 50 ans me colle et tente des gestes déplacés. “Est ce que je peux te cracher dans la chatte ?” Angers — Il était minuit, je longeais la ligne de tram pour rentrer chez moi. Lausanne — Minuit. L'INSULTRON VALABLE. Humour Critique et critique de l'anti-politiquement correct. L’humour pour les nuls. Surveille ton langage ! Si vous avez été envoyé vers cet article par un lien posté suite à vos propos, prenez le temps de le lire, au calme, sans a priori.

Surveille ton langage !

Vous verrez qu’au final, il n’ y a rien de dramatique. Une société de dominations Nous vivons dans une société (ou un agglomérat de sociétés connectées) qui baigne dans les oppressions diverses et variées : racisme, sexisme, homophobie, biphobie, lesbophobie, transphobie, classisme, validisme… Depuis notre naissance, selon notre milieu et notre parcours, de nombreux facteurs influencent notre façon de penser, parler, agir : éducation familiale et scolaire, culture (livres, cinéma, chansons, télé-poubelle ou télé-qualité, patrimoine…), publicités, rencontres, administrations publiques et privées, compositions et ambiances de nos lieux de travail et de loisirs, hasards de la vie.

Hors tous ces facteurs sont eux-mêmes inscrits dans le contexte des dominations évoquées plus haut. Renforcement des oppressions. Pour résumer : Evident ? Pas tant que ça. Humour Critique et critique de l'anti-politiquement correct.