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HUMOUR

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« Détends-toi, c'est juste pour rire » ! Le rire comme outil d’oppression… ou de décompression !

« Détends-toi, c'est juste pour rire » !

Par Pascaline Gosuin et Julien Lecomte Dans cet article, nous tâchons de faire la différence entre le « rire avec » et le « rire de », entre l’humour de camaraderie et la moquerie. Tumblr. Le mythe de la liberté d’expression. Il est quand même fou de devoir revenir sur ce sujet.

Le mythe de la liberté d’expression

À la sortie de la seconde guerre mondiale il était normal que les extrêmes-droites se taisent, les plaies étaient encore béantes alors il était impossible d’être assez naïf pour parler de “liberté d’expression” les concernant. Liberté d’expression et politiquement (in)correct. Société Les femmes dans l’art Article mis à jour le 9 novembre 2018 par Marie-Anaïs Simon publié le 16 octobre 2018.

Liberté d’expression et politiquement (in)correct

CHARLIE

Tumblr. Tumblr. On peut rire de tout, mais on peut aussi arrêter de citer Desproges n'importe comment. C’était il y a 33 ans, 5 mois et 5 jours : Pierre Desproges inventait sans le savoir le «point Desproges», dont quiconque a eu une grande discussion sur l’humour, le rire et toutes ces sortes de choses a déjà pu expérimenter la grande force.

On peut rire de tout, mais on peut aussi arrêter de citer Desproges n'importe comment

Le «point Desproges», c’est le moment où quelqu’un, afin de donner de l’autorité à son propos, se réfère à une fameuse phrase de l’humoriste décédé, en 1988, des suites d’une maladie courte et rigolote (1) : on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui. Ou avec tout le monde. En fait, on ne sait pas trop. En attendant de se plonger dans la pensée desprogienne pour tenter d’y démêler ce que l’auteur a voulu dire, constatons donc la vigueur avec laquelle cette phrase, devenue d’ailleurs un «dicton» dans de nombreuses bouches, traverse les années.

A qui profite le rire ? «Peut-on (encore) rire de tout?»

A qui profite le rire ?

Oh, ça va… C’est pour rire! Je connais à peu près le Code de la Bonne Féministe lorsqu’il s’agit d’attaques frontales ou de sexisme primaire.

Oh, ça va… C’est pour rire!

Pourquoi l’humour oppressif n’est pas drôle. Un jeu vidéo où il faut sauver une jeune fille anorexique en lui lançant de la nourriture vient de faire scandale et d’être retiré de la vente.

Pourquoi l’humour oppressif n’est pas drôle

Alors, bien sûr, on entend les habituels « on ne peut même plus rigoler ». Sauf que ce jeu n’est pas drôle. Sauf que non, tout n’est pas drôle. Que ceux qui disent « il vaut mieux en rire qu’en pleurer » ne sont pas ceux qui en pleureraient, de toute façon. J’entends déjà invoquer l’esprit de Pierre Desproges, comme chaque fois que cette discussion a lieu. Car oui, l’humour peut être oppressif. Car oui, on peut rire de tout, mais ça dépend bien avec qui, et surtout de qui. Revenons à l’exemple de ce jeu vidéo et à celui du jeu de cartes « Nazo le schizo ». « Nazo le schizo » est un jeu de cartes pour enfants qui avait été mis sur le marché il y a une dizaine d’années, avec un personnage à double face, le méchant et le gentil, entre autre.

Donc, oui on peut rire de tout mais pas avec tout le monde. WordPress: J'aime chargement… L'humour est une chose trop sérieuse... - Une heure de peine... Lui : Wah, hé, faut que je te montre un truc, tu vas trop te marrer.

L'humour est une chose trop sérieuse... - Une heure de peine...

C'est un test dans le dernier Consoles +, c'est trop bon. Moi : ... Lui : Tu ris pas ? Moi : Désolé, le sexisme, ça me fait pas franchement rire. Lui : Wah, c'est bon, c'est de l'humour quoi. Note : ce dialogue est évidemment fictif, bien qu'inspiré de nombreuses discussions réelles : personne n'est capable de m'écouter aussi longtemps. Petit guide de «disempowerment» pour hommes proféministes. [L’article qui suit a été publié par la revue québecoise Possibles dans le n° Le féminisme d’hier à aujourd’hui.

Petit guide de «disempowerment» pour hommes proféministes

Il est mis à disposition ici avec l’autorisation de l’auteur.] par Francis Dupuis-Déri Plus souvent qu’on pourrait s’y attendre, des féministes suggèrent qu’il faudrait que plus d’hommes se joignent à leur lutte pour la liberté des femmes et l’égalité entre les sexes. Certaines féministes appellent aussi les hommes à s’engager dans leur mouvement car elles considèrent que le féminisme est bon pour les hommes et pourrait même les libérer des contraintes psychologiques et culturelles que leur imposeraient le patriarcat et le sexisme (c’est, entre autres, la position de bell hooks [2004]). D’autres mouvements d’émancipation ont connu cette figure paradoxale et problématique du compagnon de route, membre de la classe privilégiée et dominante. Quelle place peuvent jouer les hommes dans ce processus d’empowerment des femmes?

Bibliographie Baril, Alexandre. 2009. J'aime :