Pierre Rabhi: La croissance est un problème, pas une solution. Exodes dantesques et guerres impérialistes : crimes du capitalisme. 4 août 2015 Le crime contre l’humanité que le capitalisme et l’UE commettent contre des dizaines de milliers de personnes forcées à migrer, continue de s’accroître.
Générant une hécatombe face à laquelle nous ne pouvons rester silencieux, ni commettre l’obscénité d’adopter pour vraies les théories fallacieuses qui cherchent à faire porter la responsabilité du drame par des supposées “mafias”. Responsabiliser les supposées « mafias de migrants » c’est essayer d’occulter les véritables responsables. Le Capitalisme est le responsable de cette tragédie : ceux qui s’enrichissent sur la sueur d’autrui et le saccage de la planète. 1.
Des milliers de personnes ont perdu la vie dans la Méditerranée, dans le courant de l’année 2015, dans leur tentative de joindre l’Europe : concrètement 30 fois plus en comparaison avec la même période de l’année passée. Aux victimes « recensées » il faut ajouter les disparus. 2. 3. L’opération militaire porte le nom de EUNAVFOR MED, et l’OTAN y a un rôle (5). Anti-eco.pdf. Olivier De Schutter : « Nous sommes extrêmement immatures dans notre manière de concevoir l'avenir de nos sociétés. Basta !
: Vous avez été pendant six ans rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation. Aujourd’hui 795 millions de personnes dans le monde ont faim, selon la FAO – l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. La situation ne cesse d’empirer. Comment expliquez-vous cet échec ? Olivier De Schutter [1] : Près d’un milliard de gens ne mangent pas à leur faim, souffrent de sous-alimentation.
Selon votre prédécesseur aux Nations Unies, Jean Ziegler, laisser mourir de faim un milliard de personnes est un crime contre l’humanité. C’est un paradoxe : nous produisons dans le monde de quoi nourrir plus de 12 milliards de personnes. 4600 kilocalories par jour et par personne sont disponibles. Si Jean Ziegler parle de « crime », c’est parce que ces morts sont évitables. De l’état de Droit au Droit de l’Etat Par Charles Gave. Le Libéralisme est une doctrine juridique et non pas une doctrine économique.
Il est consubstantiel aux Lumières dont il était l’expression pratique. Le but, à l’époque, était de trouver une organisation politique qui permette que les petits ne soient pas mis en esclavage par les gros, que ces mêmes petits ne massacrent pas les gros dans des Jacqueries à répétitions, et que le personnel de l’Etat soit au service de tous et non pas au service de lui-même. Ce fondement juridique essentiel de nos sociétés modernes est en train d’être battu en brèche comme jamais depuis les années 30, et ce mouvement rétrograde est bien sur mené par le personnel des classes technocratiques qui partout nous dirigent et que certains ont appelé la Classe (au sens Marxiste du terme) «Davos, Harvard, Wall-Street».
Quels furent ces deux événements ? Tout le monde se souvient aussi de l’extraordinaire implosion financière qui a suivi la faillite de Lehmann Brother en 2008-2009. La présomption d’innocence a disparu. Vidéo sur le TAFTA et la coopération réglementaire. Vert - La couleur de l'argent! Renseignement : la loi menace l’équilibre de notre démocratie. Tribune Nous sommes pleinement conscients des menaces que les nouvelles formes de terrorisme font peser sur nos espaces démocratiques.
La loi relative au renseignement adoptée récemment par le parlement français entend être la réponse la plus appropriée à ces menaces. Nous nous inquiétons toutefois très vivement d’un certain nombre de points inhérents à cette loi qui touchent, non seulement au respect des libertés individuelles, mais au sens que nous entendons conférer à la construction du vivre ensemble. Making of Une trentaine de chercheurs, anthropologues, philosophes, sociologues, se dressent contre la loi sur le renseignement. Une version remaniée de cette tribune a été publiée dimanche dans les pages du Monde. Dans la loi en question, un régime d’exception se profile assez nettement. La confiance, qui est pourtant une dimension essentielle à toute coexistence, à tout échange, se verrait de la sorte explicitement bafouée. Terrorisme, dissidence : risque de confusion Les signataires.