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Espionnage, whistleblowers

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Daech se serait servi d’infos révélées par Snowden. Selon le renseignement américain, les modes de communication de l’État islamique auraient changé après les révélations d’Edward Snowden sur la façon dont les États-Unis collectaient des informations sur les militants djihadistes. Un article du New York Times sur l'organisation du leadership de l'État islamique révèle que les têtes pensantes de Daech ont utilisé des informations fuitées par Edward Snowden pour adapter leur stratégie de communication: «L'État islamique a étudié des révélations d'Edward Snowden, l'ancien employé de la NSA, sur la façon dont les États-Unis collectent leurs informations sur les militants. Un des résultats principaux est que les leaders du groupe utilisent maintenant des messagers et des modes de communication cryptés que les analystes occidentaux ne peuvent pas décoder, selon les officiels des renseignement et de l'armée.»

Cette affirmation venant de sources anonymes a relancé le débat sur les conséquences des actions d'Edward Snowden: Sources anonymes. Dans le secret des «opérations homo» Temps de lecture: 9 min Ce message-là, le gouvernement français n’aura pas eu de peine à le décrypter: une vidéo mise en ligne, début mars, sur les canaux habituels de Daech montre un tout jeune mineur abattant d’une balle dans la tête un otage présenté comme un espion arabo-israélien, au côté d’un autre homme, lequel s’exprime en français, avec un accent toulousain.

Il n’a pas été difficile aux experts d’identifier celui-ci comme étant Sabri Essid, le demi-frère de Mohammed Merah, le «tueur au scooter», l’assassin, en mars 2012, de trois militaires à Montauban, puis de trois enfants et d’un enseignant d’une école juive à Toulouse. Quant à l’enfant-bourreau de la vidéo, âgé d’une douzaine d’années, il aurait été reconnu par d’anciens camarades de classe et il pourrait s’agir du propre beau-fils de Sabri Essid, scolarisé dans une école toulousaine du quartier du Mirail jusqu’à sa soudaine disparition, en 2014. Aucune existence officielle. «Tempérament plus guerrier qu'on ne le croit» ÉTATS-UNIS • Keith Alexander, l’empereur de la NSA. Voilà qui tombe à point nommé. Au beau milieu du scandale secouant la NSA, le magazine Wired fait les honneurs de sa couverture du mois de juillet au général Keith Alexander, qui n’est autre que le directeur de la très puissante Agence de sécurité nationale américaine.

Titrée “Le dieu de la guerre”, la une du magazine – un brin inquiétante – clame : “Depuis des années, le général a mis sur pied une cyberarmée secrète. Aujourd’hui elle est prête à passer à l’attaque.” Dans sa longue enquête consacrée à Keith Alexander, le magazine explique : “Jamais personne n’avait encore atteint un tel degré de pouvoir dans la sphère du renseignement américain, que ce soit par le nombre de personnes placées sous ses ordres, sa latitude décisionnelle […] ou encore la longueur de son règne.”

Le général quatre étoiles Keith Alexander a en effet pris les rênes de la NSA en 2005 et est également depuis 2010 à la tête du cybercommandement américain. Comment le New York Times a réhabilité Gérard de Villiers et SAS. Gérard de Villiers, l’auteur de SAS décédé jeudi à l’âge de 83 ans, faisait rarement la une de la presse française. Malgré son immense succès populaire, l’auteur de 200 SAS sentait le souffre. Trop réac, trop antisémite, trop sexiste, et surtout pas assez bon écrivain pour qu’on lui passe son côté obscur. Peu importe que le réalisateur de Shoah Claude Lanzmann soit son ami, comme le rappellait Le Monde Magazine en août. Peu importe que les intellos français aient lu des SAS.

Ils ne l’avoueront jamais. Il aura sans doute fallu attendre que le New York Times -et Hubert Védrine, l’ancien ministre socialistes des affaires étrangères- lui rendent hommage pour que Villiers soit «réhabilité». A cette occasion, de nombreux lecteurs français découvriront, de façon assez détaillée, que le père de Malko Linge, qu’on a souvent présenté comme barbouze, possèdait une sacrée connaissance des milieux des renseignements, en France comme à l’étranger. Publicité. Renseignement d'origine source ouverte. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ce type de renseignement est un élément essentiel de l'intelligence économique et stratégique dans le secteur privé. Origine : OSINT[modifier | modifier le code] Le renseignement en sources ouvertes trouve son origine aux États-Unis.

L'expression anglaise open source intelligence (OSINT) n'a pas de rapport avec l'expression open source, puisque cette expression est utilisée dans la communauté de l'informatique logicielle pour désigner les programmes dont le code source est disponible publiquement (et modifiable). On ne doit pas non plus confondre OSINT avec l'information en source ouverte (OSIF, Open Source Information) sur laquelle OSINT se base. Recueil de l'information[modifier | modifier le code] Le renseignement de source humaine (overt HUMINT) est parfois considéré comme une partie de l'OSINT. Les guides de définition actuels du renseignement en sources ouvertes sont : Seules les sources ouvertes peuvent « enregistrer l'histoire ». Les mythes de l'affaire Manning. Faisons tomber quelques mythes et malentendus autour des 35 ans de prison auxquels Chelsea (ex-Bradley) Manning vient d'être condamnée.

Premièrement, toute l'affaire Manning, du début à la fin, n'a rien à voir avec l'administration Obama et sa volonté farouche de poursuivre les informateurs. Les tribunaux militaires œuvrent en totale indépendance vis-à-vis du Département de la Justice. Si les États-Unis avaient eu comme président un défenseur acharné des libertés civiles, cela n'aurait rien changé et l'Armée s'en serait pris à Manning tout aussi sévèrement. publicité Les fuites dont est responsable Manning sont sans précédent, non seulement en termes de volume (700.000 fichiers confidentiels), mais aussi, du moins potentiellement, en termes de gravité (ces fichiers contenaient des rapports détaillant des opérations de combat).

Ces comparaisons, bien évidemment, sont loin d’être exhaustives. Spécificités de la justice militaire Son avocat avait demandé 25 ans Le dernier mot à Obama Fred Kaplan. Surprise: les Américains ont les mêmes méthodes d'espionnage que celles qu'ils reprochaient aux Chinois. La NSA placerait des mouchards au coeur de certains équipements informatiques fabriqués aux Etats-Unis, et destinés à l'exportation. Cette affirmation est extraite du livre que le journaliste Glenn Greenwald, qui a aidé Edward Snowden à révéler le fonctionnement de la surveillance massive made in America, s'apprête à publier, et dont le Guardian publie ce 12 mai un extrait: «Pendant des années, le gouvernement américain a alerté le monde à grands bruits que les routeurs chinois, entre autres appareils connectés à Internet, incarnaient une "menace" parce qu'ils étaient fabriqués avec une fonctionnalité de surveillance [une "backdoor"], qui donne au gouvernement chinois la possibilité d'espionner quiconque les utilisent.

Pourtant, ce que les documents de la NSA révèlent, c'est que les Américains sont précisément engagés dans l'activité dont les Etats-Unis accusent la Chine.» Une méthode d'espionnage qui s'accompagne désormais d'images. Andréa Fradin Partagez cet article. Trois jours avec l'homme le plus recherché au monde: Wired publie un passionnant portrait d'Edward Snowden.

Aucun journaliste n'a pu le rencontrer aussi longtemps depuis qu'il s'est réfugié à Mouscou, en juin 2013. Et qu'il est devenu, comme le titre Wired, «l'homme le plus recherché du monde». En passant ces trois jours avec Edward Snowden, le journaliste d'investigation James Bamford a tenté de comprendre pourquoi et comment cet ancien consultant de la NSA a décidé de divulguer, il y a un peu plus d'un an, les pratiques de surveillance des espions américains.

Quitte à y laisser sa vie. En résulte un fascinant portrait publié sur Wired donc, entre nouvelles révélations, pizza pepperoni dans la chambre d'un hôtel russe, et superbes clichés –dont le site raconte également les coulisses. Pour parvenir à ses fins, le journaliste explique avoir dû négocier près de neuf mois avec les proches de Snowden.

Le fait qu'il ait finalement accepté de lui accorder autant de temps a probablement quelque chose à voir avec le pedigree de l'auteur: James Bamford est l'un des premiers à avoir écrit sur la NSA. Sigurdur Thordarson alias Siggi, l'ado qui espionnait WikiLeaks pour le FBI. Lorsque Sigurdur Thordarson a rencontré Julian Assange pour la première fois, il était en admiration devant la personnalité hors norme du fondateur de Wikileaks. Il s'est donc empressé de s'engager pour défendre sa cause. Mais un peu plus d'un an plus tard, Thordarson était devenu un informateur: il espionnait WikiLeaks pour le compte du FBI (police fédérale américaine). Cet ado s'est retrouvé impliqué dans l'affaire internationale la plus troublante de l'histoire récente. publicité Dans une série d’interviews accordées à Slate.com, Thordarson a dévoilé toutes les étapes de son extraordinaire transformation: comment celui qui accompagnait Assange aux audiences du tribunal de Londres en est venu à livrer des informations capitales au FBI –informations concernant le personnel de WikiLeaks et les militants affiliés à l’association.

Aucun commentaire du FBI Thordarson a reconnu avoir été un informateur dans une interview accordée à Wired en juin 2013. Le goût des sensations fortes 00xxx-xxxxxxx. Renseignement . Comment le Mossad a aidé le Maroc à tuer Ben Barka. Une grande enquête du quotidien israélien Yediot Aharonot publiée cette semaine met en lumière l’implication des services de renseignements israéliens dans l’enlèvement à Paris, le 29 octobre 1965, et l’assassinat de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka.

“Un jour sombre et pluvieux dans une forêt des environs de Paris. Des hommes creusent un trou pour y jeter le corps d’un homme mort étranglé peu de temps auparavant. A cet instant, personne n’imagine que le fantôme de la victime va hanter le Mossad pendant de longues années.” L’enquête des deux journalistes israéliens Ronen Bergman et Shlomo Nakdimon, publiée dans Yediot Aharonot, débute comme un polar. Paris. Une cible marocaine. Quels rapports de forces ? A l'entame des années 1960, le Mossad (chargé du renseignement extérieur et de l'antiterrorisme) a installé un siège à Paris pour organiser ses opérations dans toute l’Europe.

De son côté, le Mossad “utilise” Paris comme “voie d’accès à l’Afrique et à l’Asie”. Echange de services.