Oman. Une neutralité qui a permis la libération d’Isabelle Prime. Le sultan Qabous, qui aurait été impliqué dans la libération de l’ex-otage, mène dans le Golfe une politique d’équilibre qui lui vaut le qualificatif de “Suisse du Moyen-Orient”.
Mais jusqu’à quand? Dès son accession au trône, en 1970, le sultan Qabous avait donné le “la” de la diplomatie d'Oman : “Pas de mimétisme, pas de saut dans l'inconnu, mais pragmatisme et empirisme. Indépendance et souveraineté, voilà les clefs de la politique étrangère d'Oman.” Tirant les conséquences de l'occupation britannique et de l'influence des puissances extérieures, le sultan a, à de multiples reprises, affirmé qu'il ne souhaitait pas qu'Oman soit impliqué “dans les conflits entre grandes puissances” ou encore qu'il soit “mis au service des intérêts d'autres pays”. “Courtier de la paix” Un imam turc appelle à tuer les combattants de Daech.
Connu pour ses prêches télévisées et sa dédiabolisation du sexe, Ahmet Mahmut Unlu décrète une licence religieuse pour tuer les membres de l’État islamique.
Finalement, Saddam Hussein avait bien des armes de destruction massive. C’est une idée admise aujourd’hui presque unanimement.
L’invasion en mars 2003 de l’Irak par les Etats-Unis s’est faite sous un faux prétexte. Contrairement aux affirmations de l’administration Bush, Saddam Hussein n’avait pas caché des armes de destruction massive et les preuves mises en avant par le gouvernement américain, notamment devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, étaient fabriquées. Alors bien sûr, quelques munitions chimiques ont bien été découvertes ici où là, mais il s’agissait de petites quantités, anciennes, et pas de stocks dissimulés et prêts à l’usage que Saddam Hussein aurait gardé par tous les moyens. Un article publié il y a quelques jours par le New York Times et passé presque inaperçu raconte pourtant une toute autre histoire.
Etre athée (et libertine) dans la Turquie d'aujourd'hui. Quelque chose bouge en Turquie.
De plus en plus d'artistes sont poursuivis pour obscénité ou blasphème. Friends and enemies in the Middle East. Who is connected to whom? - interactive. As the US and UK are set to again commit to military involvement in the Middle East, this interactive visualises the intricate, complex and sometimes hidden relationships and alliances across the region.
Its tangled, opened state is meant as a kind of visual joke, showing how its fabric defies simple solutions. You can filter relationship types ‘on’ and ‘off’ in the bottom left and also rollover and click on different players to get a clarified view. Understandably, this is an ongoing, evolving diagram which we hope to add to. So feel free to help us make this diagram more accurate. Please comment below or email your ideas and corrections. This is a guest interactive taken from the new book, Knowledge is Beautiful (find out more: UK & US), the sequel to Information is Beautiful.
Monde arabe+Iran/Islam. On assiste à un génocide de chiites, mais tout le monde s'en fiche. La minorité chiite est régulièrement visée par des attentats meurtriers perpétrés par divers groupes intégristes sunnites.
Pour Sibtain Naqvi, jeune journaliste chiite, il ne s'agit pas de simples violences intercommunautaires. Les attaques contre la communauté chiite au Pakistan [qui représente environ 20 % de la population – majoritairement sunnite] ne cessent de se multiplier [les dernières ont eu lieu les 30 janvier et 13 février]. On pourrait croire que la fréquence de ces attentats finit par heurter l’opinion publique et l’oblige à reconnaître le génocide dont les chiites sont aujourd’hui victimes.Il n’en est malheureusement rien. Les médias et réseaux sociaux ne résonnent que des échos de la Coupe du monde de c [...] Déjà abonné ? La plupart des Afghans n'ont pas de nom de famille et le gouvernement voudrait qu'ils s'en choisissent un. Le nouveau gouvernement afghan voudrait pouvoir compter la population afghane, ainsi qu'attribuer des cartes d'identité aux citoyens, notamment parce que mieux connaître les chiffres de la population du pays pourrait permettre de lutter contre la fraude électorale.
Mais ce n'est pas une tâche aisée: il n'y a pas eu de recensement dans le pays depuis 1979, la plupart des Afghans n'ont pas de nom de famille et beaucoup ne connaissent pas leur date de naissance, rapporte le New York Times. Dans ce contexte, les officiels demandent à la population de se choisir un nom, n'importe lequel. Un des employés responsables du recensement explique au New York Times qu'il a récemment décidé de s'appeler Mayroj, qui veut dire «le plus haut» (et qui correspond à une version courte du prénom de son père).
La misère sexuelle du monde arabe. Photo ORAN, Algérie — Après Tahrir, Cologne.
Après le square, le sexe. Les révolutions arabes de 2011 avaient enthousiasmé les opinions, mais depuis la passion est retombée. On a fini par découvrir à ces mouvements des imperfections, des laideurs.