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Après le fiasco de la route solaire, voici l’autobahn solaire, plus prometteuse. Alors que la route solaire testée par l’entreprise française de travaux publics Colas s’est révélée être un fiasco, une initiative menée conjointement par l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse vise à développer des autoroutes solaires.

Après le fiasco de la route solaire, voici l’autobahn solaire, plus prometteuse

Dans ce projet les véhicules ne rouleront pas sur les panneaux, mais en-dessous. Coller sur des routes des panneaux solaires résistant au passage répété des camions, aux freinages et aux intempéries hivernales tout en offrant une adhérence optimale pour assurer la sécurité du trafic, n’était pas une idée lumineuse.

>>> Lire aussi : Les Pays-Bas inventent une autre route solaire : 300 ha de panneaux fourniront de l’énergie à 70.000 ménages Publicité Installation de chauffage géothermique Après avoir produit la première année à peine 50 % des 790 kilowattheures (kWh) par jour attendus, la Wattway normande en a généré encore deux fois moins l’année suivante. En Normandie, le fiasco de la plus grande route solaire du monde. Quelque 2 800 m2 de panneaux photovoltaïques collés sur l’asphalte, sur un tronçon d’un kilomètre de long sur la départementale 5 qui mène à Tourouvre-au-Perche, modeste commune de 3 200 habitants, dans l’Orne.

La première « route solaire » de France, inaugurée en décembre 2016 par Ségolène Royal, devait préfigurer le déploiement de cette technologie inédite sur 1 000 kilomètres de voies routières dans l’Hexagone. Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Australie, le premier train 100 % solaire roule sur la côte de Byron Bay Deux ans et demi plus tard, l’effet d’annonce n’a pas résisté à l’épreuve du réel. Amputée fin mai d’une centaine de mètres trop abîmés pour être réparés, la route fait désormais pâle figure avec ses joints en lambeaux, ses panneaux solaires qui se décollent de la chaussée et les nombreux éclats qui émaillent la résine protégeant les cellules photovoltaïques. Au final, cette dernière est loin d’avoir tenu ses promesses énergétiques. Avec l'Arbre à vent, une start-up veut généraliser l'éolienne des villes.

Non, la production d'énergie éolienne n'est pas réservée qu'à la campagne.

Avec l'Arbre à vent, une start-up veut généraliser l'éolienne des villes

Jérôme Michaud-Larivière, fondateur de New World Wind, a développé l'Arbre à vent, un système éolien pour produire de l'électricité en ville. "L’idée était de toucher le cœur des villes, là où se concentre la population la plus nombreuse. 75% de la population mondiale vit en milieu urbain ou péri-urbain", explique-t-il au micro de Raphaëlle Duchemin sur Europe 1, qui se trouvait à Bordeaux vendredi à l'occasion du World Impact Summit. La solution pour concrétiser cette idée de départ lui est venue en se promenant dans les allées du jardin du Luxembourg, à Paris, "un jour d'été", alors qu'ils faisait "très, très chaud" et qu'ils n'y avait "pas de vent du tout". "Les petites feuilles vibraient sur leurs tiges", se souvient-il. Jérôme Michaud-Larivière a alors pensé à un moyen de "recueillir l'énergie" produite par ce mouvement des feuilles sur les arbres.

Énergies renouvelables : les innovations. L’énergie coûte de plus en plus chère et les alternatives proposées (charbon, gaz de schiste…) posent de nombreux débats environnementaux.

Énergies renouvelables : les innovations

On estime que la consommation énergétique mondiale augmentera de 40 % entre 2009 à 2035. Pour faire face à ces enjeux, la France investit chaque année près de 4,5 milliards d’euros afin de développer la recherche pour les énergies renouvelables et trouver des solutions rentables. Le but : utiliser des sources inépuisables telles que le soleil ou les fonds marins pour s’alimenter en énergie. Le point avec L’énergie tout compris. Les enjeux - Institut des Sciences de l'Environnement. Ces vingt dernières années, la recherche en énergie s’est imposée comme l’un des piliers du développement durable.

Les enjeux - Institut des Sciences de l'Environnement

Si la recherche en énergies renouvelables a déjà considérablement avancé, la question de l’efficience énergétique a émergé plus récemment. Elle apparaît désormais comme la pierre angulaire de la transition énergétique. Le challenge consiste désormais à élaborer des systèmes énergétiques durables aussi performants, techniquement et économiquement, que ceux utilisés jusqu’à présent. A l’Université de Genève, les recherches en énergie portent sur des systèmes énergétiques complexes, abordant les trois piliers du développement durable que sont l’environnement, l’économie et les aspects sociétaux.

L’utilisation énergétique mondiale n’a cessé de croître depuis un siècle et demi. Face à tous ces constats, la nécessité d’une transformation radicale de l’approvisionnement énergétique s’est imposée tant au niveau local que mondial. Des enjeux technologiques et sociétaux.