- Les chercheurs explorent les causes des variations des émissions de CO2 dans l’atmosphère. The atmospheric concentration of CO2 increases more rapidly during dry years: an innovative approach based on satellite measurements Researchers at ETH (Switzerland), the Laboratory of Environmental and Climate Science (LSCE: CEA/CNRS/UVSQ, Paris-Saclay) and the University of Exeter (United Kingdom) have shown that the atmospheric concentration of carbon gas increased more rapidly during dry years, because ecosystems suffering from water stress absorb less carbon dioxide.
Their results help explain why the increase in atmospheric CO2 can vary so much from one year to the next, even if emissions related to human activities remain relatively stable.This effect needs to be factored into global climate models in the future.Terrestrial ecosystems absorb an average 30% of anthropogenic CO2 emissions, a phenomenon which moderates increasing concentrations of this greenhouse gas in the atmosphere. However, plants need water to grow. - L’impact climatique des activités humaines.
Développer de nouvelles méthodes pour quantifier les flux de gaz à effet de serre Le projet Icos (Integrated Carbon Observation System) est une infrastructure de recherche à dimension européenne, qui a pour but de mesurer les concentrations atmosphériques des gaz à effet de serre et les flux sur les écosystèmes et l’océan.
L'augmentation des gaz à effet de serre étant la principale cause du changement climatique, l'intérêt d'Icos est de permettre, à terme, une surveillance de leurs sources et puits, indépendamment des inventaires d'émissions fossiles et des données sur l’usage des sols. Coordonné par le LSCE dans sa phase préparatoire, ce projet mobilise également différentes équipes du CNRS, de l’Université Versailles Saint-Quentin et l’INRA, et implique 17 pays en Europe.
En parallèle, le CEA a développé des partenariats entre le LSCE et plusieurs acteurs industriels pour développer de nouvelles méthodes de mesures atmosphériques à haute précision. Modélisation et services climatiques. - Un seuil record de CO2 franchi dans l’hémisphère Sud. De par son isolement, l’île d’Amsterdam possède un des airs les plus purs au monde : on y enregistre les concentrations en dioxyde de carbone (CO2) les plus basses (hors variations saisonnières dans l'hémisphère Nord où, chaque été, la quantité de CO2 dans l’atmosphère diminue en raison de son absorption saisonnière par les plantes).
Elle est devenue un site de référence en chimie atmosphérique pour l'hémisphère Sud et fait partie des trente stations du réseau global OMM3 de suivi de la composition atmosphérique. Les mesures qui y sont effectuées permettent notamment de suivre l’évolution des gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O…) et de mieux quantifier le rôle de l'océan Austral en tant que puits de carbone. Ces relevés sont effectués dans un observatoire intégré au Service national d'observation ICOS-France4, aujourd’hui coordonné par Michel Ramonet et Marc Delmotte, chercheurs au LSCE (CNRS / CEA / UVSQ). Concentration moyennes mensuelles mesurées à l'île d’Amsterdam © M. Ramonet. - Émissions de méthane : radioscopie d’un bilan mondial à la hausse. Près de 28 fois plus puissant que le CO2 à masse égale, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre d'origine anthropique après le CO2 en termes d'émissions.
Les concentrations de méthane dans l'atmosphère sont deux fois et demie plus élevées qu'avant la révolution industrielle. Après une stabilisation au début des années 2000, une nouvelle augmentation des concentrations de méthane est observée depuis 2007, avec une forte accélération depuis 2014. Cette évolution est inquiétante car elle diverge à présent de tous les scénarios élaborés par le Giec, excepté du plus pessimiste, associé à un réchauffement de plus de 4°C en 2100. - La croissance des émissions de méthane s’accélère depuis 2007. Émissions naturelles : Les différentes sources naturelles de méthane (zones inondées, lacs, réservoirs, termites, sources géologiques, hydrates, etc.) sont probablement surestimées.Émissions anthropiques, hors émissions de combustibles fossiles : Les activités humaines contribuent pour environ 60 % des émissions totales de méthane dans l’atmosphère, avec une dominance (36 %) des activités liées à l’agriculture (ruminants et culture du riz) et aux traitements des déchets (solides et liquides).Émissions fossiles : Le dégazage de méthane (formé il y a plus de 50000 ans) pourrait représenter jusqu‘à 30 % des émissions totales (bien que ce résultat soit encore discuté) avec la répartition suivante : 21 % dus à l’exploitation du charbon, du pétrole et du gaz et 9 % d’origine naturelle (dégazage géologique).
La contribution de la fonte des glaces au réchauffement climatique estimée. Au cours des dernières décennies, la cryosphère – l’ensemble des surfaces de la planète recouvertes de glace – a fortement diminué à cause du réchauffement climatique.
Des mesures satellites montrent que, depuis les années 1970, la superficie minimale de la banquise de l’Arctique – en été – se réduit chaque décennie de 10 %. De même, les glaciers de montagne, ainsi que les calottes glaciaires du Groenland et de l’ouest de l’Antarctique ont perdu une fraction conséquente de leur masse.
Cette diminution de la cryosphère a en retour un impact sur le réchauffement climatique. En 2004, une étude s’était intéressée à l’impact de la fonte de la calotte glaciaire du Groenland ; il restait à quantifier le reste. C’est maintenant chose faite grâce à Nico Wunderling et ses collègues de l’université de Potsdam, en Allemagne. Les spécialistes savent depuis longtemps par quels mécanismes la fonte des glaces agit sur le réchauffement climatique. Italie : une bâche géante installée pour protéger un glacier. Pour franceinfo, le respect de votre vie privée est une priorité.
Chaque été, ce glacier suisse est recouvert de bâches pour résister au réchauffement climatique. Pour préserver le glacier du Rhône des effets dévastateurs du réchauffement climatique, les scientifiques suisses entreprennent tous les étés de... l’emballer dans des bâches isolantes.
Aux grands maux les grands remèdes. Depuis quelques années, les Suisses ont entrepris une opération plutôt audacieuse pour protéger leurs glaciers du réchauffement climatique. De la poudre de verre pour retarder la fonte de l'Arctique. Pour sauver la planète, toutes les solutions sont bonnes à envisager, même les plus iconoclastes.
Des scientifiques regroupés au sein du projet Arctic Ice proposent ainsi de recouvrir une partie de l’Arctique… Avec de la poudre de verre. Le continent arctique se réchauffe vite, trop vite, deux fois plus rapidement que le reste du monde. Et en se réchauffant de la sorte, la calotte glaciaire ne remplit plus son rôle qui permet aux eaux de demeurer froides. Trop fine, elle ne renvoie plus suffisamment les rayons et la chaleur du soleil. Résultat : la température de l’eau augmente, la banquise se dégrade et les eaux montent. Menace sur les écosystèmes Un scénario catastrophe que le projet à but non lucratif Arctic Ice a l’intention de freiner avec un moyen peu orthodoxe.
Le bilan radiatif terrestre (Enseignement scientifique 1re) #terminales spécialité et enseignement scientifique déjà tenté dans nos massifs italiens. Le changement climatique : synthèse des connaissance actuelles. Exemple de plan de travail.