Forte hausse des viols et des violences intra-familiales en 2020 - Le Parisien. La pandémie a redistribué les cartes de la délinquance en 2020 en France.
Si pendant les confinements, selon le premier bilan annuel de la délinquance du ministère de l'Intérieur, la baisse des faits de vols sans violence contre les personnes a chuté de 58 % par rapport à la même période de l'année précédente, tout comme les cambriolages de logements (-57 %), d'autres indicateurs sont particulièrement alarmants. Pour la troisième année consécutive, le nombre des viols a continué de progresser de 11 % après une hausse de 19 % en 2019 et de 18 % en 2018. Affiche « Fight for Dignity » Exposition « Fais pas genre... » au lycée. Violence féminine. 19 000 cas de maltraitance sur mineurs ont été signalés l’année dernière en France.
Pour plus de la moitié, la mère est désignée comme responsable. Ce soir, sur le plateau de Ca se discute, Jean-Luc Delarue reçoit certaines d’entre elles, des femmes qui vont trop loin pour fixer les limites avec leurs enfants mais dont le courage pousse à témoigner sur ce sujet encore tabou. Si elles ont porté atteinte à « la chair de leur chair » sans se chercher des excuses, chacune fait preuve d’une étonnante prise de conscience de la gravité et de l’illégalité de leurs actes.
Coralie est tombée enceinte par accident avec un homme de passage. Cinq mois après son accouchement, la jeune femme ressent des pulsions de violence : « J’avais envie de la secouer pour arrêter les pleurs, je n’arrivais pas à maîtriser mon rôle de maman ». A l’âge de deux ans, sa fille est placée dans une famille d’accueil. « Je le fais pour la protéger d’un mauvais geste », confie l’intéressée en larmes sur le plateau.
Reconfinement : rappel des dispositifs de lutte contre les violences intra-fa... Au printemps 2020, tandis que le coronavirus faisait rage, un autre mal sévissait dans l'intimité de certains foyers.
À l’issue du premier confinement, le constat était malheureusement sans appel : le taux de violences conjugales avait augmenté de plus de 30 % durant cette période propice à exacerber les risques. Alors qu'un deuxième confinement est entré en vigueur le 29 octobre dernier, à minuit, les associations de lutte contre ces violences ont été reçues par le gouvernement dès le lendemain, pour échanger sur les dispositifs qui devaient être maintenus.
Donner l’alerte Avant tout, même si cela peut sembler évident, il est essentiel de rappeler que les victimes, mais aussi les témoins de VIF, peuvent à tout moment prévenir les forces de l’ordre en composant le 17. Twitter (cards) is disabled. Se confier Enfin, il est important de souligner que les gendarmes reçoivent une formation spécifique en matière de violences intra-familiales, notamment pour recueillir la parole des victimes. Ce qui ne nous tue pas - Court métrage - Alexandra Mignien. Enseignant décapité : les conseils d'une psychologue pour en parler aux enfants. Protection de l’enfance. Les victimes doivent «briser le silence» Delphine Collin-Vézina, professeure associée au Centre de recherche sur l'enfance et la famille de l'Université McGill, a récemment mené des entrevues auprès d'adultes victimes d'agressions sexuelles dans leur enfance ou leur adolescence.
La chercheuse nous explique comment on fait parfois «fausse route» lorsqu'on aborde ce crime aux conséquences terribles. > «L'effet Nathalie Simard» aura été de courte durée > «Je l'aime encore, même s'il n'y a aucune raison de l'aimer» Q Certains estiment que ces dénonciations tardives minent la crédibilité des victimes. Que disent vos recherches à ce sujet? R On fait fausse route en pensant que parce qu'une personne a mis du temps à dénoncer, ça rend l'histoire moins vraie. Dans l'étude que je viens de mener, la moitié des participants n'ont pas dévoilé l'agression sexuelle avant d'atteindre la majorité.
Violences sexuelles : «Il y a une impunité judiciaire et sociale» «La justice nous ignore, on ignore la justice.»
Début novembre, dans son témoignage choc à propos du harcèlement et des agressions sexuelles qu’elle affirme avoir subis pendant son adolescence, l’actrice Adèle Haenel affirmait sa volonté de ne pas porter plainte car la justice «condamne si peu les agresseurs», seulement «un viol sur cent». Alors que l’affaire Roman Polanski, accusé une nouvelle fois de viol, revient secouer le milieu du cinéma, la question du traitement social et judiciaire des violences sexuelles et sexistes se pose avec toujours plus d’acuité. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, reconnaissait le 17 novembre à propos des violences conjugales que «la chaîne pénale n’est pas suffisante». Comment peut-on définir la «culture du viol» ?
Dans cette expression, le terme «culture» désigne l’ensemble des caractéristiques d’une société : ses traditions, ses valeurs, ses croyances, son humour. Ressources locales et nationales pendant le confinement. Non assistance à personne en danger - France 5 - 2015/12/08 à 20:40.