Guidedechets. Le "continent de plastique" n'existe pas, selon plusieurs scientifiques. Tout le monde est persuadé d'avoir vu les images de ces gigantesques étendues de plastiques, des déchets compacts en dérive au milieu des océans: les fameux "continents de plastique".
Pourtant, selon plusieurs spécialistes interrogés par l'émission Tout un monde de la RTS, ils n'existent pas, ou en tout cas pas comme nous nous les représentons. "Il existe des zones de convergence où les plastiques, pour des raisons de circulation des grands courants marins, vont se concentrer. Mais les quantités de plastiques dans ces zones sont très minimes. Ce sont quelques milliers de tonnes. Ce n'est rien par rapport à la production mondiale de plastique (voir encadré)", explique François Galgani, scientifique à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), à Bastia, et responsable d'un groupe d'experts sur les déchets marins pour l'Union européenne. Quantité et qualité des déchets suffisantes? 99% des déchets volatilisés Pierre Crevoisier/jvia. Surfrider Ocean Campus. C’est l’océanographe américain Charles Moore qui en 1997 va faire une étrange découverte dans l’Océan Pacifique : une immense étendue de déchets plastique, désormais plus connue sous le nom de « Great Pacific Garbage Patch » (Grande Plaque de Déchets du Pacifique) ou encore le « 7ème continent ».
Situé entre Hawaï et le Japon, au niveau du Gyre du Pacifique Nord, il mesure 3,43 millions de km² soit l’équivalent de 6 fois la France ou d’un tiers de l’Europe. La profondeur est en moyenne de 10 mètres, mais peut atteindre par endroits jusqu’à 30 mètres. D’après les estimations de l’Agence Européenne pour l’Environnement il contiendrait près de 3.5 millions de tonnes de déchets, ce qui représente 5 fois plus de plastique que de plancton. Ce phénomène se produit dans les quatre autres gyres océaniques. C’est ce qu’on appelle les « Continents de plastique » . « L'image d'un continent sert à sensibiliser le grand public, mais ne rend pas compte de la réalité » François Galgani.
Le 7ème continent : un monstre de plastique. Selon l'étude de l'organisation Ocean Cleanup publiée dans la revue Scientific Reports, ce "septième continent" de plastique occupe 1,6 million de km² dans l'océan Pacifique.
Le vortex étudié se situe à mi-chemin entre Hawaï et la Californie. Le chiffre a été rendu public le 22 mars 2018 et montre que l'ampleur du phénomène de concentration des déchets dans les océans est beaucoup plus étendu qu'on ne l'imaginait. Jusqu'à 16 fois plus. Si ces détritus flottants devaient être ramassés, il en ressortirait une masse de 80 000 tonnes. Cette concentration, due aux courants marins, n'est cependant pas une masse compacte. Pour leur évaluation, les chercheurs ont effectué de nombreux survols aériens de la zone et analysés pendant deux ans 1,2 million d'échantillons récoltés dans l'eau. L'expédition "7ème continent" Le 7ème continent en chiffres (Source : notreplanete.info) Volume 90% Le continent de plastique existe-t-il vraiment ? Chaque semaine retrouvez des solutions innovantes et utiles qui contribuent à la valorisation des ressources, meilleure gestion des déchets... pour une planète plus responsable.
Qu'appelle-t-on « continent de plastique » ? Le « septième continent » de plastique est une réalité... plurielle. Cette gigantesque concentration de déchets est en effet répartie en plusieurs endroits de la planète : dans le nord et le sud du Pacifique, le nord et le sud de l'océan Atlantique et dans l'océan Indien. Mais l'une de ces zones concentre plus particulièrement l'attention... et les craintes des spécialistes. Située dans le nord-est de l'océan Pacifique, entre la Californie et l'archipel de Hawaï, elle a été la première à être surnommée « continent de plastique », après sa découverte en 1997.
Consommation de viande en France. La consommation de viande en France est en baisse régulière depuis une dizaine d'année.
Pour les viandes de boucherie (c'est-à-dire le bœuf, le veau, l'agneau, le porc frais et la viande chevaline), les niveaux sont passés de 58 à 52.5 g/j/personne entre 2007 et 2013 ce qui porte actuellement la consommation moyenne hebdomadaire à environ 370 g soit 3 à 4 portions seulement par semaine. Ce phénomène s'inscrit dans une diminution régulière de la consommation des produits frais au profit des produits très transformés (plats composés, sandwichs, pizzas-quiches et tartes salées) (1). En France, la consommation moyenne de viande(viande hors volaille) diminue d’année en année.
La seule recommandation de santé publique qui préconise de limiter la viande rouge(*) à moins de 500g par semaine concerne la prévention du cancer colorectal(2). Avec une consommation moyenne de 370g par semaine en France, ce seuil recommandé n’est donc pas dépassé. (1) CREDOC, enquête CCAF 2013.