Idée reçue sur la loi du 3 janvier 1973. Nous partageons aujourd'hui une production personnelle élaborée par Magali Pernin et moi (Lior) consacrée à la loi du 3 janvier 1973, qu'on connait sous le nom de "loi Pompidou-Giscard" ou encore "loi Rothschild".
Nous avons appris à connaitre cette loi grâce au travail incessant d'André-Jacques Holbecq, Philippe Derruder et Etienne Chouard. Suite à la tribune d'Alain Beitone sur le site LeMonde.fr, nous avions pu avoir accès à un document dans lequel il évoquait ses doutes sur ce qu'on pense souvent de cette loi. Les pistes évoquées nous ont permis, après des heures de lecture et d'analyse des débats, de montrer que la loi de 1973 en soi n'apporte rien de nouveau sur le plan de l'emprunt sans intérêt, même si elle introduit des nouveautés indéniables dans les missions et les outils de l'institut d'émission.
La loi du 3 janvier 1973 (1) a décidément mauvaise réputation. Désormais, rares sont les personnalités politiques à défendre cette loi. Fausse polémique et vrai scandale. La loi de 1973, parfois surnommée péjorativement « loi de Pompidou-Rotschild » fait depuis plusieurs années l’objet de discussions animées sur internet.
Souvent considérée comme une loi scandaleuse au profit des banquiers, des recherches récentes et plus approfondies proposent une version plus nuancée de l’affaire. Mais, loin de couper court au débat, cette nouvelle péripétie met une nouvelle fois en évidence l’étrange mutisme des milieux politiques et des autorités monétaires sur le sujet. La loi du 3 janvier 1973 est à l’origine d’une refonte importante des statuts de la Banque de France. Elle renforce notament l’indépendance de la banque et éclaircit les multiples dispositions relatives à la banque centrale, unifiant les 192 articles disséminés dans 35 lois ou ordonnances en un seul texte.
Mais si cette loi est tant décriée, c’est par son article 25 qui stipule : Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France Un pétard mouillé ? Pour discréditer ceux qui cherchent les vrais moyens de sortir de la crise, traitez-les d’antisémites ! L’économie n’est pas une science, sauf à considérer que l’astrologie en soit une aussi.
La plupart de ceux qui se proclament économistes ne sont que des charlatans qui ne comprennent rien à leur sujet, et sont parfaitement incapables de prédire ce qui va se passer demain, encore moins dans 6 mois. Dans 10 ans, je ne vous raconte même pas. Qui avait prédit la bulle internet ? La crise des subprimes ? La crise de la dette publique ? Vous voulez rire un peu ? La preuve en images… [EDIT 31/12 Désolé, cette vidéo date de fin 2010, la vraie se trouve ici] La "loi Pompidou, Giscard, Rothschild" votée en 1973 empêcherait l'Etat de battre monnaie. La rumeur fantaisiste est partie de l'extrême droite.
Elle séduit la gauche radicale. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alain Beitone, professeur de Sciences économiques et sociales Lycée Thiers Marseille La rumeur enfle depuis quelques semaines, sur internet, dans les médias, dans les déclarations de leaders politiques : la source de tous nos maux économiques serait la "loi de 1973". C'est l'extrême droite qui est à l'origine du mouvement. D'Alain Soral à Marine Le Pen, les choses sont claires la "loi Pompidou, Giscard, Rothschild", en réformant les statuts de la Banque de France empêche l'Etat de "battre monnaie" pour se financer ce qui permet aux banques privées de s'engraisser en encaissant les intérêts de la dette.
Dans ce courant politique, la lourde insistance sur les fonctions jadis exercées par G. Curieusement, la dénonciation de la "loi de 1973" fait aussi florès au sein de la gauche radicale. Dernier ouvrage paru : Dictionnaire de sciences économiques (Armand Colin), 2010. La dette publique - André-Jacques Holbecq - une vidéo Expression Libre. Réponse de VGE. Analyse_des_reflexions_d_Alain_Beitone_sur_la_denonciation_de_la_loi_de_1973.pdf.