Mort d’un cinquième patient greffé du cœur artificiel de la société Carmat. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a confirmé avoir demandé à la société de suspendre toutes les implantations du cœur artificiel.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a confirmé, mercredi 30 novembre, avoir demandé à la société Carmat de suspendre toutes les implantations de sa prothèse cardiaque après la mort d’un cinquième patient greffé du cœur artificiel. « Quand on a eu connaissance de ce décès, on a demandé à l’entreprise de suspendre toutes les implantations de cœur chez des patients », a déclaré une porte-parole de l’ANSM, confirmant une information d’Europe 1. L’agence a précisé qu’elle avait eu l’information en octobre, ajoutant ne pas savoir pour l’heure si le cœur greffé était « en cause » ou non. Plus tard dans la soirée, la société Carmat a affirmé que la prothèse n’était pas impliquée.
Transplanté environ un mois et demi avant sa mort. À quoi ressembleront les humains dans le futur ? Comme vous en entendez sûrement parler depuis quelques temps, les prothèses, implants, et potentielles modifications génétiques promises par des scientifiques aux idées innovantes vont, dans les années à venir, permettre d’augmenter considérablement les capacités du corps humain : nous deviendrons plus forts, plus endurants, plus rapides, et posséderons des sens plus aiguisés.
Bien entendu tout cela est vraiment fascinant, mais également un peu terrifiant… Et pourquoi ? Car en se posant la question « Jusqu’où serons-nous prêts à aller pour perfectionner nos capacités, notre espèce toute entière ? », il en ressort des évidences telles que le fait suivant : si une biologie et des capacités améliorées par la technologie finissent par devenir un standard pour tout être humain, il est évident que très peu d’entre nous accepteront de s’en passer, tout le monde voudra en bénéficier pour devenir la version 2.0 d’eux-mêmes… Source : TED Talks (Juan Enríquez)
Robot chirurgicaux. Des chercheurs bordelais réussissent à refaire marcher un singe paralysé - France 3 Aquitaine. Ce système de neuroprothèse permet de court-circuiter la lésion de la moelle en temps réel et sans fil.
Il décode l’activité du cortex moteur pour "comprendre" le désir de marche ou de quelque mouvement que ce soit et transmet cette information au stimulateur. Ce dernier active les électrodes situées sous la lésion, à la surface de la moelle épinière. Les muscles des jambes sont ainsi mis en mouvement, en fonction du réel souhait de l’animal. Des scientifiques bordelais et suisse réussissent à refaire marcher un singe paralysé Regardez la vidéo de leur expérience, commentée en anglais “C’est la première fois qu’une neuroprothèse restaure la marche chez le primate" déclare Grégoire Courtine, professeur à l’Ecole Polytechnique de Lausanne qui conduit le consortium de recherche.
“Les deux singes ont été capables de remarcher immédiatement après la mise en fonction de la neuroprothèse. C'est lui qui a supervisé les expériences sur le primate menées dans son centre.