France Culture : Actualité & Info Culturelle, Sciences, Arts, Littérature. Le blues du pénitencier (2/5) : Rage contre la machine. Second temps de cette série musicale consacrée à l'univers carcéral.
Aujourd'hui, nous explorons les geôles qui ont enfermé prisonniers politiques et inspiré bon nombre d'artistes qui n’ont pas hésité à braver la censure, quitte à se retrouver eux-mêmes derrière les barreaux. Des combattants du FLN en Algérie à la répression sanglante de la révolte d’Attica aux États-Unis, des Six de Birminghan aux chants dédiés à la libération de Nelson Mandela, des prisonniers politiques brésiliens ou chiliens : le blues du pénitencier brandit le drapeau de la liberté pour le hisser plus haut que les murs des prisons !
Retrouvez l'intégralité des titres diffusés dans la playlist à emporter : Second temps de cette série musicale consacrée à l'univers carcéral. Musique : "Ercole Amante", "Offenbach, 6 duos pour violoncelles", "Le couronnement de Poppée" Au sommaire de cette Dispute Musique : "Ercole Amante", de Francesco Cavalli, mise en scène Valérie Lesort et Christian Hecq, "Offenbach, 6 duos pour violoncelles", d’Anne Gastinel et Xavier Phillips, "Le couronnement de Poppée", de Claudio Monteverdi, dirigé par William Christie, "Ercole Amante" de Francesco Cavalli, dirigé par Raphaël Pichon et mis en scène par Valérie Lesort et Christian Hecq, jusqu’au 12 novembre à l’Opéra Comique Présentation : Hercule aime la jeune Iole mais il est l’époux de Déjanire.
Bill Evans - Never Let Me Go. Magic Malik Jazz Association Quintet à Jazz sur Seine. Magic Malik est né en Côte d’Ivoire, a grandi en Guadeloupe et s’est formé au jazz en métropole (à Marseille puis à Paris).
Tout au long de sa carrière, le flûtiste s’est taillé une réputation d’artiste virtuose, aux envolées lyriques saisissantes. Malik Mezzadri a participé à de nombreux projets musicaux, en tant que leader ou en tant que musicien : le Magic Malik Orchestra, le Groove Gang ou encore le Jazz Association Quintet – groupe qui nous intéresse aujourd’hui. L’artiste s’est aussi aventuré hors des frontières du jazz avec des collaborations avec des artistes tels que –M-, Camille, Laurent Garnier, Hocus Pocus, Air… Des expériences fructueuses qui l’ont même mené à composer pour le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence. En voiture Simone : un rêve d’automobile. Faire tomber les genres : des libérations sexuelles en musique (5/5) : Une polyphonie masculine. Faire tomber les genres : des libérations sexuelles en musique (3/5) : La fascination androgyne, des troubles dans le genre.
Faire tomber les genres : des libérations sexuelles en musique (2/5) : La musique, porte parole des luttes féministes. Tout l’été sur France Culture, pour ces huit semaines de série musicale, un thème : faire tomber les murs.
Cette semaine, pour ouvrir le bal, nous allons faire tomber…. les murs du genre. Le genre, rappelons-le, ce n’est pas une théorie. On l’appelle aussi le sexe social. Elles sont les premières à l’avoir interrogé : les féministes ont bouleversé notre façon de l’appréhender. The Voice. Une émission de Judith Perrignon, réalisée par Christine Diger.
Le documentaire revient sur la percée de Sinatra, le contexte, la singularité de sa voix, ce qu'elle a déclenché aux Etats Unis. Plongez-vous dans ces archives rares pour redécouvrir la voix et la talent de Frank Sinatra. Frank Sinatra 1915-1998. Dick Annegarn : "Il y a d’autres musiques classiques que la musique classique blanche" Des années 70 qui ont vu ses débuts, l'auteur-compositeur-interprète, Benedictus Albertus Annegarn, dit Dick, réinvente le meilleur : les musiques qui font l’amour pas la guerre, les mots-sésames, les frontières ouvertes aux esprits assortis.
C’est tout lui - voix nomade, éclusier européen, citoyen libertaire du monde. Pendant que les enfants d’hier apprennent aux enfants de demain Ubu et Bébé éléphant, lui poursuit ses voyages de port gascon en oasis marocaine, balisant son parcours de chansons magiciennes. Algérie 60-70 : années euphoriques. Tournant la page de huit années d'un conflit sanglant, les décennies 1960-70 voient se libérer un formidable appétit musical et culturel. Un vent d’optimisme souffle sur le pays et d’Alger à Constantine, de Tizi Ouzou à Oran, le pays résonne de styles divers : raï, rock, folk, yéyé, chaabi.
Alger devient un carrefour culturel que consacre l'organisation, en 1969, du premier festival culturel panafricain. Politiquement, c'est le temps des grandes espérances. Vainqueurs des autres factions du FLN, Ahmed Ben Bella puis Houari Boumédiène se succèdent à la tête d'un Etat en pleine croissance, modernisant son industrie, nationalisant certains de ses secteurs stratégiques , généralisant l'éducation et l'accès aux soins gratuits pour tous. La nouvelle constitution, imposée en 1963 par Ben Bella consacre l’islam comme religion d’Etat et la langue arabe comme langue nationale. 1967-1974 : les cadences troubles des Antilles françaises.
En Martinique comme en Guadeloupe, la musique avait toujours accompagné l'histoire et les luttes d'émancipations collectives : depuis le Gwo-ka entonné par les esclaves dans les plantations de café ou de sucre, le quadrille que l'on jouait aux maîtres ou la festive biguine apparue fin XIXème et qui restera longtemps l'une des danses les plus populaires des Antilles françaises.
Devenus départements français en 1946, Guadeloupe et Martinique restent pourtant sur leur faim : l'intégration à la République n’a pas entraîné de réelle décolonisation économique, aucune industrie n'est venue pallier la fermeture des usines sucrières (dont le modèle est en crise) et dans les années 1960, des discriminations persistent à travers certains bars réservés aux blancs ou l'interdiction du créole dans certaines cours d'école. Merci à Geneviève Angély pour son aide à la traduction. Programmation musicale et archives Playlist à emporter. Les petites musiques de l'exil (5/5) : Mélodies de l’exil intérieur. Grande traversée : David Bowie : podcast et réécoute sur France Culture. De Gréco à Armanet : le sexe qui chante - Musiques. Marre des chanteuses aux propos sombres et dépressifs ?
De la drague conquérante aux odes masturbatoires, des invitations explicites aux déclarations érotiques, voici seize chansons qui célèbrent le sexe, la jouissance et le désir à la première personne et au féminin. Après tout un hiver à fredonner les noires mélopées de nos nouvelles chanteuses préférées, on tournait un peu en boucle sur la mort, la solitude et l’angoisse. Entre Fishbach (« Comment allez-vous ? Toujours aussi mal, je l’avoue »), La Féline (« La vie t’abandonne ») ou Clara Lucciani (« Dis-moi pourquoi je sombre dans des ombres »), les filles de la nouvelle vague semblaient naviguer dans des eaux mystérieuses et glacées. Et puis, changement radical de registre avec ce titre de Juliette Armanet : Je te sens venir en moi.
Chants d'amour - Géographie musicale des états amoureux (3/5) : La vallée de la passion. Avec Childish Gambino, le spectacle est fini ? Pamphlet youtoubé, commenté à l’infini sur les réseaux sociaux et dans tous les grands médias américains, le clip « This is America » a dépassé les 100 millions de vues en une semaine, ce que seules quatre vidéos musicales ont réussi à faire jusqu’ici.
Pourquoi un tel impact ? Childish Gambino, l’auteur, n’est pourtant pas une star de la pop mondiale, et lui tend même un miroir grimaçant. C’est précisément cela sa force. Antidote violant, le clip désensorcelle les yeux pour réapprendre à regarder. Le Boogaloo des Antilles. « Sekirité » chante Maurice Alcindor en ouverture.
Ce chanteur martiniquais, figure locale, a été à la fois fantaisiste, sportif et employé de l’Education nationale, intendant au lycée Schoelcher (établissement qui pendant longtemps était le seul lycée de la Martinique - entretien à lire ici dans France Antilles). Faut-il danser et sourire, rien de plus, sur cette musique en apparence légère ? C’est la question que pose cette compilation qui vient de paraître : « Disque La Rayé » consacré à la mode du Boogaloo dans les Antilles françaises. Les Bois Sirop : Je voudrais danser avec toi. Bror Gunnar Jansson, blues et poisse. « Mon nom est William et je suis méchant… » issu de ‘Il tenait un couteau dans sa main, deuxième partie’ voilà pour vous donner une idée du genre de conteur et de sonneur guitare que représente Bror Gunnar Jansson. Ci devant un suédois de trente ans qui en paraît parfois le triple à en juger par sa silhouette au couteau, son verbe et le son âpre qu’il dégage.
Il aime à raconter des histoires de boxeurs, de prédicateur, on retrouve dans son nouvel album les aventures de ses personnages : ici William, plus tard ce sera Butch qui répète de plus en plus désespérément « I ain’t going down that road no more » (plus jamais je ne prendrai ce chemin). Pas mal pour quelqu’un qui est né à Göteborg et qui pourtant vous fait respirer la poisse et la sueur du Sud des Etats-Unis. Bror Gunar Jansson “ And the Great Unknwon, part 2 “ (Normandeep Blues Records) Orchestra Baobab : coupe et repousse. La formation historique de Dakar, « spécialistes en tous styles » revient avec un album en hommage à son chanteur disparu, Ndiouga Dieng.
Orchestra Baobab et cette déclaration d’amour « Foulo » sans tout vous traduire écoutez en substance ce que racontait Kanouté : « la trahison n’a rien de bon ». Duo Sabîl, Yazz Ahmed : questions de modes. François Virot : marginal ou plutôt viral ? « As-tu trouvé l’amour véritable, sais-tu ce qu’il vaut réellement ? Montre-moi tes preuves, laisse-moi être ton médicament » chante François Virot. The Color Line : des minstrels à la fierté.
Dry Bone Shuffle ou les squelettes qui reprennent vie dans le désert… vous aurez peut-être reconnu auparavant Duke Ellington et « Black and Tan Fantasy » en 1927 (thème qui fut même l’objet d’un des premiers films de jazz…) Entrée toute indiquée dans l’exposition The Color Line qui se tient au Musée du Quai Branly à Paris. « Les artistes africains-américains et la ségrégation », vaste sujet où forcément la musique tient une part centrale. Et si vous ne pouvez visiter l’exposition, le coffret édité chez Frémeaux & Associés fait figure de consolation. L’anthologie très riche (60 chansons en 3 disques) a pour mission de résumer 50 ans de luttes et d’expressions et ce qu’on y entend relève autant du témoignage poignant (ou édifiant à écouter Marcus Garvey) que du sublime. Divines - la BO / Trame sonore / Soundtrack - - Musique de Demusmaker (Album)
Easy Tiger (26 août 2016) | Album Demusmaker signe la musique du premier film de la française Uda Benyamina (Caméra d'or - Cannes 2016). Fania : la salsa au sommet. Une série de rééditions du label newyorkais rappelle les grandes heures d’un courant qui fera danser sur plusieurs continents. FIP dévoile 6 nouvelles webradios musicales. À l'occasion de ses 45 ans, FIP lance sa nouvelle offre musicale en ligne avec 6 nouvelles webradios à découvrir dès maintenant sur fipradio.fr 5 janvier 1971, 5 janvier 2016... 45 ans de passion et d'éclectisme curieux qui fondent depuis sa création la mission d’accompagnement et de prescription musicale de FIP.
Une heure de raretés de Bob Marley. Le documentaire sur Jaco Pastorius. Musique Lundi 2 novembre 2015 par Sophie Marchand. The Arcs On World Cafe : World Cafe. The Arcs. Richard Swift/Courtesy of the artist hide caption itoggle caption Richard Swift/Courtesy of the artist The Arcs. Richard Swift/Courtesy of the artist "Outta My Mind" "Put A Flower In My Pocket" "Pistol Made Of Bones" "Stay In My Corner" When The Black Keys had to take time off as drummer Patrick Carney recovered from a shoulder injury, his bandmate, Dan Auerbach, wasted no time.
L'intelligence collective - Pierre LÉVY. LES VARIATIONS GOLDBERG - ALEXANDRE THARAUD. Bach, Goldberg trente variations par Alexandre Tharaud. DIEUF-DIEUL de Thiès - Live in Dakar.