Psychologie de la Motivation. Ac tuellement l'importance des motivations est ignorée et leur existence même se trouve niée. La justice est cherchée sur le plan extérieur des interactions humaines. Au lieu de comprendre qu’elle est avant tout un état intrapsychique : l’absence de fausses motivations. . Paul Diel , 1961 La Psychologie de la Motivation a été élaborée par le philosophe et psychologue Paul Diel, né à Vienne en 1893 et mort à Paris en 1972, à la fois en continuité et en rupture avec la psychanalyse.
Paul Diel se réfère autant à Adler qu’à Freud, tout en apportant un éclairage différent en bien des points sur le fonctionnement psychique de l’homme. Chargé de recherche au CNRS, il exerça comme psychothérapeute au Laboratoire de Psychobiologie de l’enfant que dirigeait Henri Wallon. La Psychologie de la Motivation comporte différents aspects, tous liés entre eux et que l’on peut essayer de classer et de résumer comme suit : 1. 2. 3. 4. 5. La délibération est une recherche de satisfaction Maridjo GRANER. La motivation selon Paul Diel. L’institut Map’UP vient de publier un livre blanc intitulé « Paul Diel et la théorie de la motivation“ rédigé sous la direction scientifique de Patrick Mollaret du laboratoire de psychologie appliquée de l’Université de Reims (URCA).
Les travaux ont été supervisés par Gérard Ochem, directeur de l’Institut Map’UP et Franck Armand, directeur de recherche HDR, membre du réseau de praticiens Map’UP. Ce travail de recherche rappelle d’abord tout ce que Paul Diel a apporté à la psychologie de la motivation. Il montre ensuite comment ses idées ont influencé les travaux contemporains sur la question. Pour finalement résumer l’essentiel de ce que la psychologie sociale apporte dans ce domaine. Paul Diel avance que nous délibérons constamment pour décider quels désirs réaliser en vue de notre satisfaction.
A l’opposé de la loi d’ambivalence, la loi d’harmonie régit le fonctionnement psychique satisfaisant. Un autre apport de Paul Diel concerne la théorie du locus of control . Paul Diel sur En Marge. Comment se motive-t-on ? Qu'est-ce qui nous pousse à avancer ? Entre égoïsme cynique et altruisme sanctifié, Paul Diel avance d'autres réponses. Portrait et résumé de l'oeuvre d'un psychologue philosophe bien injustement méconnu, dressés par En.marge pour le Jeu du Tao.
Né à Vienne (Autriche) de père inconnu, tôt orphelin d'une mère institutrice, il sera longtemps vagabond, infirme, comédien ou agent d'assurance, mais aussi bachelier et intellectuel. Les difficultés d'une vie mal servie par le sort le placent devant la nécessité de maîtriser les excès de son imagination. Pour y parvenir, il lit les philosophes (Kant l'influencera particulièrement), il étudie la psychologie moderne (spécialement Freud, Adler et Jung).
Ce travail de recherche le conduit à la rédaction d'un ambitieux ouvrage qui ne sera jamais publié mais servira de base à ses futurs écrits (et dont le manuscrit sera fortement apprécié par Einstein). Les défauts peuvent servir Les psychologues aiment bien la métaphore. Les dangers de l'imagination. Paul Diel et l'introspection. Après une petite boutade sur le manque du troisième guṇa chez Freud, place à Paul Diel qui "réhabilitera l'introspection en montrant qu'elle est une fonction naturelle dont la maturation donne son sens à l'évolution humaine (La peur et l'angoisse)". "L'originalité de Paul Diel est d'avoir rétabli l'introspection comme un moyen fondamental pour accéder à la connaissance de soi. Il en fait même l'outil principal de sa thérapie. Car pour lui l'esprit, loin d'être insaisissable, peut s'étudier scientifiquement comme la matière, avec méthode et logique.
C'est dans ce cadre de pensée qu'il conçoit l'introspection. Ci dessous une citation tiré de son livre intéressant "La Divinité" sur le symbole Dieu, " Dieu n'est pas une illusion ni une réalité, c'est un symbole mythique : la réponse émotive et imagée à la question sans réponse, mais qui ne cessera jamais de se poser à l'être humain "La tentation est grande de prétendre que seul Dieu existe et que le monde existant n'est qu'une apparence. Le besoin d’amour, Paul Diel. .....)« Face à la désorientation et aux souffrances des jeunes en difficulté scolaire et/ou familiale et sociale, les éducateurs, mais aussi les responsables politiques, trouveront dans ces analyses de Paul Diel des repères pour éviter de tomber dans le piège d’explications ou de solutions simplificatrices et réductrices.
Couvrant les champs matériel, sexuel et spirituel, Diel montre ce qui se joue à l’adolescence des possibilités de maturation et d’« émancipation saine », d’élan créatif. Il s’étend plus longuement dans ces pages sur les risques divers de conformisme, d’exaltation idéologique, de « suradaptation » sociale (arrivisme), voire de dérives délinquantes, mais le plus souvent de mal-être secret.
De ces orientations ou désorientations juvéniles dépend plus qu’on ne le pense l’avenir des personnes et des sociétés. Sans que pour autant rien ne soit définitif. C’est cette réversibilité qui rend possible le travail de rééducation individuelle, de psychothérapie. Amour propre et besoin d’estime dans l’œuvre de Paul Diel | CIELAM, université d'Aix-Marseille, EA4235. Mots-clés : Paul Diel – amour-propre - besoin d’estime - exaltation - motivation Amour-propre : le terme est ambigu.
Si on le prend, pour ainsi dire, au mot, il est synonyme d’amour de soi qui non seulement est légitime, mais est condition d’une appréhension juste et satisfaisante de soi et d’autrui. On en trouve comme un reflet affaibli lorsque l’amour-propre désigne non pas la vanité, mais le souci naturel de se présenter à son avantage, d’être correctement vêtu et, parlant de soi, d’éviter de se dénigrer comme peut le suggérer une fausse conception de l’humilité.
En ce sens, l’amour-propre nous incite à « savoir nous tenir », avoir de la tenue, c’est-à-dire nous maîtriser. Il est pourtant significatif que l’amour-propre, en dépit de son sens premier, reste cantonné dans la dimension sociale. Le besoin d’estime est une notion centrale, sinon la notion centrale dans la pensée de Paul Diel. Ce qui précède n’est-il que caricature ? Bibliographie de Paul Diel En Petite Bibliothèque Payot : Du coup d’épingle aux coups de canon : La fausse motivation. Revue de psychologie de la Motivation. 1999 N° 28 Les disputes commencent par des coups d’épingle et finissent par des coups de canon. Paul Diel Après les années de guerre froide, transparaît aujourd’hui l’espoir d’un monde plus juste où la guerre serait mise hors la loi et les droits de l’homme respectés. Beaucoup diront qu’on a seulement évité le pire, à savoir une nouvelle guerre mondiale, mais que la violence est loin d’avoir disparu : les conflits armés entre petites nations, ethnies, sectes et gangs se multiplient et perdurent ; le terrorisme est devenu monnaie courante, le génocide une banalité.
Dans les pays développés, l’insécurité gagne aussi les banlieues, les transports, les lieux publics, et même les écoles, censées préparer le monde de demain. Les psychologues, eux, se demanderont pourquoi l’homme, qui aspire si fortement au bonheur, se révèle incapable de vivre en paix avec ses semblables. Ce penchant à la dispute apparaît dès l’enfance. La fausse motivation La Haine La Peur. Site de l'Association de Psychanalyse Introspective. Pour Paul Diel, notre spiritualité remonte aux pulsions vitales des bactéries. “La cause essentielle du désarroi - de l'effroi - de l'époque actuelle est le conflit entre les religions et les sciences.” Est-ce précisément parce qu'il tentait d'ouvrir une voie allant au-delà de cet antagonisme que Paul Diel fut aussi peu reconnu ? À première vue, il paraît presque scientiste, tant il croit en la science et pense que la psychologie peut atteindre le même degré d'objectivité et de rigueur.
Dans sa cure, il fait appel à l'introspection et tente d'élever notre capacité d'auto-observation au rang de méthode scientifique. On peut aussi le qualifier de matérialiste car, pour lui, il ne peut y avoir d'esprit sans matière. Pour lui, l'origine du désir remonte à la faculté de nos ancêtres, les organismes primitifs, à réagir au milieu pour satisfaire leurs besoins. Paul Diel explique donc que l'acte réflexe des êtres primitifs s'est ralenti au fil de l'évolution. Faire la part entre désirs multiples et désir essentiel. Faire la part entre désirs multiples et désir essentiel Pour le philosophe et psychologue Paul Diel, l’être humain est avant tout un être de désir. Diel situe l’origine de ce désir dans la faculté que possèdent nos lointains ancêtres, les premiers organismes vivants, à réagir au milieu en fonction de la satisfaction de leurs besoins.
Le premier de ces besoins primitifs est de se conserver soi-même. Diel l’appelle la pulsion matérielle ou nutritive. Le second est celui de conserver l’espèce, c’est la pulsion sexuelle. Le troisième, nommé par Diel pulsion évolutive, conduit les espèces à se transformer sous la pression du milieu, pour donner naissance à de nouvelles formes d’organisations, aussi bien psychiques que physiques, mieux adaptées parce que plus satisfaisantes. Au fil de l’évolution, ces trois pulsions primitives s’élargissent. La satisfaction du désir essentiel passe par la mise en application de valeurs morales telles que le Juste, le Bon, le Beau. Un exemple d’utilisation de la loi de la « fausse motivation » de Paul Diel | Vivre Spinoza. Dans l’article sur la genèse des conflits, nous avons présenté la loi de la « fausse motivation » de Diel et nous l’avons utilisée pour montrer comment les conflits naissent en nous et se propagent à plus grande échelle.
Ici, nous voudrions montrer, sur une situation inventée, mais extrêmement classique, comment cette loi permet de dévoiler les mécanismes à l’œuvre lors de prises de décision concrètes. La situation présentée est schématique et ne vise qu’à l’illustration de la loi considérée. Ainsi, nous partirons de la situation conflictuelle entre deux désirs contradictoires et analyserons uniquement le processus de prise de décision sous cette loi sans effectuer, ni de véritables « analyse en amont et en aval », pour lesquelles il nous faudrait plus d’informations sur les idées de notre protagoniste principal, ni non plus d’analyse philosophique qui porterait, principalement, sur le concept de fidélité.
Situation : Schématiquement : Monde extérieur : Excitant : Anne ↓ Excitation ↓ Pour une psychologie du don.