Trouver son style. Une nouvelle chronique d’écriture de Frédérique Martin, auteur de romans et de nouvelles.
À tes souhaits,est une nouvelle pour adolescents, qu’elle a publiée dans un collectif chez Thierry Magnier : Comme chiens et chats : histoires de frères et sœurs. En février 2011 est également paru Le fils prodigue aux éditions de l’Atelier in8. Son prochain roman est prévu chez Belfond en septembre 2012. Chaque mois, retrouvez sur enviedecrire.com, une chronique de Frédérique Martin qui nous parle de cet acte créateur qu’est l’écriture. Si vous avez manqué le reportage vidéo présentant Frédérique Martin, vous pouvez le retrouver sur : sa page de chroniqueur. Trouvez le titre parfait pour votre roman. Certains auteurs l’ont en tête avant même d’écrire le roman, d’autres hésitent entre plusieurs versions… Ce qui est sûr, c’est que le titre d’un roman donne du fil à retordre aux écrivains.
Alors comment faire pour trouver un bon titre de roman ? Un titre qui donne envie au lecteur d’acheter le livre, un titre qui reflète l’intrigue sans en dire trop. Voici nos conseils pour trouver le titre parfait. Un titre original Le meilleur moyen de savoir si le titre que vous avez en tête n’existe pas déjà, c’est de le taper dans Google, ou encore Amazon. Quel narrateur choisir ? Ecrire à la première ou à la troisième personne ?
Avant de se lancer dans l’écriture, il faut faire un choix. Posez-vous les bonnes questions pour bien définir votre narrateur. Le récit à la troisième personne est ce qu’on retrouve le plus souvent dans la littérature. Pratique, ce type de narration permet une vue d’ensemble du récit. Le narrateur peut alors observer et décrire non seulement les personnages, mais également ce qui se passe dans leur tête. Au delà de ça, le narrateur est-il objectif ? Le récit à la première personne De son côté, le narrateur à la première personne est forcément peu fiable pour le lecteur. Le récit à la seconde personne Ce type de narration est-il envisageable ? (D’après Daily Writing Tips, Photo : © Sébastien Garcia _ Fotolia) De l’intérêt du prologue. Selon Le Petit Robert : « un prologue est la première partie d’un roman ou d’une pièce présentant des événements antérieurs à l’action proprement dite ».
En général, la taille d’un prologue dépend de la nature de l’histoire. Cependant, il est préférable de ne pas écrire un trop long prologue : une à cinq pages au maximum. A quoi sert un prologue ? Dans un roman de science-fiction ou de fantasy par exemple, un prologue peut permettre de fournir aux lecteurs des éléments de base pour comprendre le décor et la culture d’un univers particulier avant que l’histoire ne commence. Mais attention à ne pas donner trop de précisions, juste de quoi éveiller l’intérêt des lecteurs.
Dans un roman historique raconté à la première personne, le prologue peut servir à expliquer pourquoi le narrateur a décidé de raconter ce récit. Dans un thriller, un prologue sert souvent à dépeindre un crime en cours de réalisation ou en train d’être comploté. Les limites du prologue. Comment écrire un bon début de roman ? L’ouverture d’un roman est LE moment décisif pour capter l’attention du lecteur et le décider à lire votre histoire jusqu’au bout.
Voici 4 conseils pour vous aider à écrire l’introduction parfaite. 1. Soignez l’écriture de la première phrase. Comment déterminer les chapitres de son roman. Un roman doit être structuré, mais il est parfois difficile de le “chapitrer”.
Comment savoir quand commencer et finir vos chapitres ? Il est important d’avoir des chapitres bien structurés. S’ils démarrent et s’arrêtent au bon moment, ils seront très utiles à l’intrigue. Il ne faut donc pas négliger ces “coupures”. Détachez-vous de la structure Si vous avez des difficultés à écrire en découpant votre texte en chapitres, le mieux est de prendre du recul. Réussir le premier chapitre de son roman. Se lancer dans l’écriture du premier chapitre d’un roman est souvent source de stress.
Voici nos six conseils pour vous aider à surmonter ce cap et à écrire une ouverture qui lance votre intrigue de manière dynamique. 1 : N’ayez pas peur ! Les auteurs pensent souvent que les éditeurs et les agents littéraires aiment leur faire peur, leur mettre la pression. Comment bien terminer votre roman. Comment savoir si votre roman est terminé ? Comment savoir quand mettre un point final à son roman ?
Avez-vous tout dit ? En avez-vous dit trop ? Terminer un roman est souvent un problème pour les auteurs. Dans le processus de création, il est très difficile de savoir quand il est nécessaire de s’arrêter. Il n’y a évidemment pas une règle absolue à suivre, mais voici quelques conseils pour vous aider : Restez fidèle à votre texte Il faut prendre en compte la manière dont vous souhaitez que votre texte se termine.