"Nous ne sommes pas en démocratie" Olivier Berruyer pour un Sénat tiré au sort. France – Cumul des mandats : Arrêtons ! Vers un risque de "post-démocratie" en Europe ? L'Italie de Grillo et de son mouvement, premier parti politique italien ! Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire en citant Olivier Duhamel : « Peu de pays sont aussi intéressants à étudier que l’Italie.
Peu de pays sont aussi difficiles à comprendre pour un étranger que l’Italie. » Au lendemain d'un énième retour sur la scène de Berlusconi, je me rappelle avoir lu un vieux tweet qui disait à peu près ceci : « Mais c'est quoi leur problème aux italiens » ? Aujourd'hui, au-delà de la situation de crise généralisée commune à beaucoup de pays, sinon tous, je dirais que le principal problème des italiens, c'est qu'ils en ont marre de se faire voler depuis des décennies même ce qu'ils n'ont plus, par la plupart des partis politiques, sinon tous, qui se sont succédés au pouvoir depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Balzac avait vu juste : « Les lois sont des toiles d’araignée à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites. » Et bien voilà, nous y sommes ! Donc autant je suis triste et déçu par ce dernier (!?) Jean-Marie Le Ray P.S. Un chouchou des médias s’en va.
Droit de vote à 16 ans ou la jeunesse au cœur de notre vie démocratique. Voici le texte de ma tribune parue sur le site du journal « Le Monde » ce mardi 18 septembre.
Je suis conscient que le temps qui lui est imparti est court, la feuille de route précise et que par conséquent il lui est difficile de se saisir de nouveaux sujets. Il est néanmoins un sujet qui me tient particulièrement à cœur et qui épouse les engagements pris par le président de la République lors de la campagne présidentielle – l’engagement de mettre la jeunesse au cœur de la vie et de l’action publiques. J’ai déjà eu l’occasion de défendre cet engagement en proposant de porter le droit de vote de 18 à 16 ans. Aux origines de la société civile, par Raffaele Laudani. Renvoyé dans les profondeurs du lexique politique occidental au cours du XXe siècle, le concept de « société civile » refait son apparition dans le débat sur la crise de la démocratie représentative.
Son regain de popularité n’est cependant pas sans lien avec un glissement sémantique important de son sens « moderne » originel, qui correspond à la transformation plus générale de la vie politique contemporaine. L’origine du concept de « société civile » est en fait à rechercher dans la notion aristotélicienne de koinônia politikè (littéralement, la « communauté politique ») et dans ses nombreuses traductions latines (societas civilis, communitas civilis, communicatio, communio et coetus), que l’on doit à Cicéron et à l’aide desquelles le monde antique définissait l’unité politique de la Cité (polis, civitas). Citoyenneté, un mot galvaudé, des espoirs intacts, par Allan Popelard. Aliénée par le « triangle de fer (1) » que constitue l’alliance des dirigeants politiques, économiques et médiatiques, divisée par cette « haine de la démocratie (2) » qui sépare les citoyens se tenant à l’intérieur du « cercle de la raison » libérale de ceux qui en sont exclus, limitée non plus seulement par les Constitutions, mais par les « contraintes extérieures » de la mondialisation, la souveraineté populaire semble n’être plus qu’une source de légitimité parmi d’autres.
Si cette dépossession démocratique a été possible, c’est que les formes instituées de la citoyenneté — cet instrument de la souveraineté — n’étaient pas assez armées pour s’y opposer. Québec : la démocratie en crise. Après l’échec des négociations, la crise sociale s’enlise et s’envenime au Québec. Selon Christian Nadeau, professeur à l’Université de Montréal, le conflit dépasse le champ universitaire : il met en jeu un véritable choix de société et bouleverse en profondeur la vie politique québécoise.
Les mesures d’exception promulguées par le gouvernement révèlent les pressions qui pèsent aujourd’hui sur la social-démocratie et la nécessité de la défendre. Christian Nadeau rappelle ce que le mouvement social actuel au Québec doit à la lutte des étudiants, dont il ne faut pas perdre de vue les objectifs précis. Démocratie liquide – Punkonomie – Ianik Marcil. 31 mai 2012 16h44 · Ianik Marcil Le conflit étudiant aura entraîné dans son sillon, comme plusieurs commentateurs et analystes et moi le répétons depuis deux mois, bien plus que le mécontentement envers le gouvernement Charest ou des revendications souvent ébouriffées et incohérentes de renouveau social, économique et politique.
CATASTROIKA. Le Parti pirate présente 101 candidats aux législatives - L'actu Médias / Net. A Francfort, les marchés financiers se barricadent face aux mouvements sociaux européens - #Occupy ! Ce week-end, des milliers de manifestants venus de toute l’Europe envahiront les rues de Francfort, épicentre des marchés financiers européens, pour contester les politiques d’austérité et le futur « Pacte budgétaire ».
Après la victoire de la gauche radicale en Grèce, les mouvements sociaux tournent leur regard vers les Irlandais, qui devront se prononcer sur le Pacte budgétaire par référendum le 31 mai. Face au néolibéralisme des institutions européennes, la riposte transcende les frontières. Le quartier d’affaires de Francfort, haut-lieu de la finance allemande et européenne, se barricade. En Grèce, une seule solution : dissoudre le peuple. Du refus de la démocratie par les élites qui s’en prétendent les garants, la crise grecque fournit une merveilleuse illustration : elle renvoie malicieusement la construction européenne, en effet, à sa faille fondatrice.
Comme un retour du refoulé, le vote exprimé lors des élections législatives souligne, plus que le déficit d’un Etat au bord de la faillite, le déficit cumulé de démocratie dont le diktat communautaire est l’ultime avatar. Certes, en infligeant une cuisante défaite aux partis de gouvernement, le peuple grec a dénoncé l’entreprise punitive organisée par la finance internationale.
Il a refusé le renflouement de ces banques véreuses qui ont alimenté la corruption et le clientélisme. Mieux, en votant pour la gauche radicale, il a disqualifié un système économique et social dont l’austérité exigée par Bruxelles garantirait la pérennité. CARCEROPOLIS : Web reportage sur les prisons. Euro : trois Français sur quatre pour un référendum sur le Traité. Jean-Luc Mélenchon, adversaire du traité budgétaire européen, a appelé à une manifestation nationale à Paris pour réclamer un référendum sur sa ratification, dimanche 26 août en clôturant les Estivales citoyennes du Front de gauche à Saint-Martin-d'Hères (Isère).
Près de 8 Français sur 10 pour un gouvernement d'union nationale. Près de huit Français sur dix (78%) sont favorables à la formation d'un gouvernement d'union nationale issu des partis de gauche et de droite représentés au parlement, indique un sondage Ifop pour le Journal du dimanche.
/Photo d'archives/REUTERS/Gonzalo Fuentes Soixante dix-huit pour cent des Français sont favorables à la formation d'un gouvernement d'union nationale issu des partis de gauche et de droite représentés au parlement, indique un sondage Ifop pour le Journal du dimanche. Selon cette enquête, les sympathisants de l'UMP sont les plus favorables à une telle mesure (89%), devant ceux du Front national (79%), tandis que 66% des supporters du Parti socialiste y adhèrent. Un gouvernement d'union nationale serait d'abord plus efficace pour lutter contre le chômage, pour 50% des personnes interrogées, devant la lutte contre la dette publique et les déficits (49%) et le pouvoir d'achat (45%).
L'Assemblée nationale adopte la reconnaissance du vote blanc. L'Assemblée a approuvé jeudi la reconnaissance du vote blanc, en adoptant à l'unanimité des 90 députés présents une proposition de loi UDI, amendée, pour que les votes blancs aux élections soient comptabilisés séparément des nuls, mais pas pris en compte dans les suffrages exprimés.
Actualités, info, news en direct - Radio France Internationale. Quand la Mafia infiltre la démocratie. Un vote blanc enfin reconnu mais toujours non comptabilisé parmi les suffrages exprimés. Bonne nouvelle! Quand Quatremer fustige le scandale antidémocratique qu’est la zone euro : Ou, une réforme démocratique et sociale est-elle possible ? Voici Jean Quatremer, le plus eurofédéraliste des journalistes français, s’exprimant sur Arte (à 33 minutes dans la vidéo). Réagissant à une déclaration de Stéphane Hessel sur « le fonctionnement des oligarchies… contesté par le peuple », le correspondant de Libération à Bruxelles semble se transformer en souverainiste : « [Le peuple] est dans une saine réaction [dans les élections italiennes]. Parce que l’Europe aujourd’hui, telle qu’elle sort de la crise de la zone euro… Il y a une concentration de pouvoirs sans précédents à Bruxelles. On partage de fait nos politiques budgétaires et économiques mais on n’a pas mis en place une démocratie européenne.
Et maintenant il y a une véritable urgence en mettant en place des instruments démocratiques, un contrôle du Parlement européen sur la Commission, qui est totalement irresponsable. Rancière: «L'élection, ce n'est pas la démocratie» Le Nouvel Observateur. L'élection présidentielle est généralement présentée comme le point culminant de la vie démocratique française. Ce n'est pas votre avis. Pourquoi?