Il n’y a pas de solution technologique à la crise écologique. Robotique, objets connectés, bio et nanotechnologies, chimie de synthèse...
Parce que l’innovation est le principal moteur de la croissance qui dévore la planète, Reporterre publie une série de tribunes visant à démythifier le progrès et faire de la recherche scientifique un terrain de controverse et de luttes. François Briens est ingénieur-chercheur, spécialisé en prospective économie-énergie. La décroissance en perspective – Le Délit. Petite introduction qui nous invite à penser l’alternative aux dangereux oxymores.
Historiquement, le terme «décroissance» fut pour la première fois utilisé par André Gorz en 1972. Celui-ci s’interrogeait à savoir si «l’équilibre global, dont la décroissance de la production matérielle est une condition, [était] compatible avec la survie du système [actuel]». Pour le dire autrement, il se demandait si la société productiviste saurait arrêter de croître afin de demeurer dans les limites écologiques de la planète. À cette question, il répondra finalement, dans Écologie et liberté en 1977, que l’économiste Nicholas Georgescu-Roegen avait eu le bon sens de noter que la «consommation de ressources limitées finira inévitablement par les épuiser complètement». À une époque où les scénarios catastrophiques entourant la manière dont nos sociétés produisent nous échappent, il convient de repenser notre rapport au monde et au développement.
Ne mêlons plus l’inutile à l’insulte. La production énergétique n’est ni renouvelable ni soutenable (par Steven Smith) La pression augmente pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, afin de ralentir le changement climatique.
La plupart des gens suggèrent pour cela de quitter les combustibles fossiles pour se diriger vers des alternatives comme le vent, le solaire, la marée et la géothermie. De telles sources alternatives d’énergie sont souvent décrites comme « renouvelables », ou « soutenables ». Cette terminologie implique pour la plupart des gens que de telles alternatives peuvent répondre à notre demande en énergie à perpétuité, sans polluer l’environnement. Les fantasmes d’une aviation écologiquement responsable. Dans vingt ans, il y aura deux fois plus d’avions dans les airs.
C’est le chiffre avancé par l’industrie aéronautique, et répété à l’envi par les médiateurs sur le dossier Notre-Dame-des-Landes, celui-là même qui justifie la construction ou l’extension d’un aéroport. Mais arrêtons-nous un instant : deux fois plus de passagers, deux fois plus d’avions, ça ne ferait pas deux fois plus d’émissions de gaz à effet de serre ? Les énergies « renouvelables » ne font que continuer la civilisation industrielle. Nicolas Casaux est membre de l’organisation internationale Deep Green Resistance.
Reporterre est un espace de débat pour toutes celles et ceux qui pensent que l’écologie est la question centrale de l’époque. Nous publions aujourd’hui le point de vue de Nicolas Casaux auquel, en accord avec lui, Cyril Dion répondra demain. L’écologie, dans le discours politique dominant, tourne désormais, le plus souvent, autour du déploiement des sources d’énergie dites « renouvelables », présentées comme des innovations pouvant nous permettre de concilier le maintien d’un certain confort industriel moderne et le respect de l’environnement ; les principales autorités gouvernementales et scientifiques de la civilisation industrielle ayant admis, in fine, que les énergies issues de combustibles fossiles et du nucléaire, étaient polluantes, écologiquement destructrices, outre qu’elles dépendaient de ressources finies. Voici les principaux points qui posent problème :
Les 12 Tendances de Consommation Incontournables : voir à "Nextisme" et "Statusphère". Pour les consommateurs astucieux, “ l’échange ” est une nouvelle forme d’achat en 2012.
Il n’a jamais été aussi simple, pour les consommateurs, de profiter de la valeur de leurs anciens achats. Les consommateurs ont toujours revendu des biens durables tels que leur(s) voiture(s) et leur(s) maison(s). Mais en 2012, presque tout est bon à revendre ; des biens de consommations électroniques, aux vêtements et même les expériences. Le rachat de marques inédites, les plans d’échange, les sites en ligne et les “ marketplaces ” sur portables (Smartphone) offrent des options astucieuses et commodes pour les consommateurs adeptes de l’ “ échange et de la reprise ”. Il soulage aussi des contraintes financières (double récession, ça vous dit quelque chose ?) Voici trois éléments qui se cachent derrière le phénomène RECOMMERCE : NEXTISM : Les consommateurs auront toujours une forte envie d’essayer des expériences nouvelles et prometteuses.
Quelques exemples : Tweet. Points_de_reperes.pdf. Fausses alternatives et impostures : le cas du greenwashing. Le greenwashing est une technique publicitaire qui consiste à vanter de manière indue (ou simplement exagérée) les mérites écologiques d’un produit, d’un service ou d’une entreprise.
Phrase extraite du livre ci-contre "Le Management de Transition vers la Soutenabilité. Le Management de Transition vers la Soutenabilité. Extrait du PDF "Les théories de la décroissance" ci-contre. Les theories de la decroissance. Pensée à retrouver. La décroissance soutenable - Monde Solidaire. Sans titre. Deux camps s’opposent sur les réponses à apporter aux problèmes environnementaux et aux besoins de la population.
Les événements climatiques extrêmes se multiplient, les déchets s’amoncellent, les nappes phréatiques s’épuisent ou sont polluées, le pétrole va devenir rare et son contrôle fait l’objet de conflits de plus en plus violents, que ce soit en Irak ou en Tchétchénie. Dans le même temps, la capacité du système économique à répondre aux besoins sociaux est de plus en plus contestée.