Un pas vers le droit à l'oubli bancaire - CNIL - Commission nati. Paiement sans contact par téléphone : avantages et inconvénients. Déjà très développé dans certains pays, notamment le Japon, le paiement sans contact via téléphone est fort pratique.
Ses avantages sont nombreux, et son succès en Europe est assuré, d’autant plus que « l’association internationale des opérateurs mobiles GSMA a conclu fin janvier 2010 un accord avec l’" European Payment Council " sur l’interopérabilité des services de paiement » rappelle l’ARCEP. Quant à la France, « le secrétariat d’État chargé du développement de l’économie numérique a lancé le 18 février 2010 un portail de services mobiles dans lequel la technologie sans contact devrait jouer un rôle déterminant, notamment pour le développement des services à la personne ». Mais si ses bienfaits sont évidents, les problèmes qu’il peut engendrer ne sont pas à négliger non plus. L’Autorité de régulation des télécoms vient ainsi de publier divers longs documents expliquant les avantages et les inconvénients réels ou potentiels du paiement sans contact via téléphone mobile.
Les avantages. Une e-réputation, ça ne se nettoie pas, ça se construit. J »intervenais ce matin au colloque « e-réputation et identité numérique des organisations« , au GFII.
Le rapport du groupe de travail du GFII est très intéressant (PDF disponible ici) , représente une belle somme de travail, et serait à mettre entre beaucoup de mains, pour ceux qui veulent comprendre les risques de la réputation des entreprises (ou institutions) en ligne. Au-delà de quelques cas, j »ai insisté, lors de mon intervention, sur deux points. Ils me semblent importants, sur ce sujet qui l »est autant, et surexposé actuellement. 1. Nettoyeur de e-réputation ? De nombreux sujets de media couvrent ce nouveau métier, promis à un grand succès… médiatique : nettoyeur de e-réputation.
Mais une réputation, ça ne se nettoie pas. Non, une réputation, ça se construit. Comment la construire, alors ? Chers responsables de la communication, chers journalistes, ne croyez pas ces rigolos. 2. Dans le document du GFII, on ne liste que des menaces. Que faire du droit à l'oubli? - Nouvelle formule. C’est une bombe nucléaire en puissance, qui, à terme, pourrait saper les fondements des sites d’info: leur mémoire.
Les demandes de retrait d’articles anciens se multiplient, à L’Express et ailleurs, si j’en crois ce que me rapportent mes différents confrères et néanmoins concurrents. Ici, ça a commencé, d’après mes souvenirs, par Pierre Bellanger, le PDG de Skyrock, mis en cause dans une affaire de "corruption de mineure". Le dossier, suivi par François Koch et Renaud Revel à l’époque, sur LEXPRESS.fr comme sur le blog du second, a connu des rebondissements, des non lieux, des condamnations, des appels, et n’est toujours pas clos à l’heure qu’il est.
Ca n’a pas empêché les avocats de l’accusé, et ses chargés de com en ligne, de nous mettre en demeure de supprimer purement et simplement les papiers écrits à cette occasion. Leur argumentation marche sur trois pattes. Tout ça pour dire quoi? Droit à l’oubli numérique : pourquoi c’est crétin ? Attention, malgré un titre provocateur, ma position sur ce point est loin d’être tranchée, je ne nie pas qu’il existe des cas dramatiques, en revanche je trouve stupide de légiférer sur ce qui est techniquement absurde et dangereux (notre corpus législatif est déjà suffisant pour répondre aux problématiques de retraits de contenus diffamatoires ou portant atteinte à la personne).
Je réagis à un tweet de @versac signalant qu’une consultation est actuellement en cours sur ce thème et dénonçant par là les « sécuricistes » … point sur lequel je le rejoins parfaitement, et voici pourquoi : Primo, la problématique : Oui certaines personnes, peu éduquées numériquement ont à souffrir de ce que la tendance marketing actuelle appelle la e-réputation.
Il y a même des cas dramatiques (Cyndy Sanders si tu me lis…). De nombreuses questions autour de ce fumeux concept de droit à l’oubli : Que sommes nous prêts à accepter pour pardonner la bêtise des uns et le manque d’éducation des autres ?