Narkissos - Narcissus - Narcisse. Avril 2005 Etymologie Narcisse S'il est fort aisé de remonter de narcisse au latin narcissus et au grec narkissos [Hymne Homérique à Déméter], remonter davantage le temps est encore hasardeux.
On évoque devant la terminaison -issos un emprunt, notamment au crétois: "issos, comme inthos, est une terminaison crétoise et Narcisse et Hyacinthos semblent avoir été des noms de héros de fleurs de printemps crétois dont la déesse pleure la mort, sur l'anneau d'or trouvé à l'Acropole de Mycènes. " [Robert Graves, 1967. Une explication faisant dériver narkissos du grec narke (torpeur) a été rapportée par Pline [Narce narcissum dictum, non a fabuloso puero : Livre XXI, 75/128?] Jonquille. 22 mars - Journée mondiale de l'eau 2006: Eau et visions du monde: Eau et mythologie. La mythologie constitue le corps des histoires liées à une culture particulière.
Ces histoires tentent en quelque sorte d'expliquer certains aspects de notre monde. Dans toutes les mythologies, les éléments naturels - l'eau, l'air, la terre et le feu - jouent un rôle essentiel. Ils sont à la fois au centre des histoires elles-mêmes et représentés par les personnages qui les campent. Comme pour les mythes de création, la mythologie utilise fréquemment l'eau comme source de vie. Mythologies des sources, des fontaines et des puits. Dans son Histoire naturelle, Pline constatait que « l’eau n’était pas un élément dépourvu de merveilles ».
Il est vrai que le jaillissement des sources a posé, pendant longtemps la question de l’origine des eaux qui en sortaient. Mais cette préoccupation ne concernait que les philosophes, savants et autres sages. Pour le commun des mortels la source n’était que la manifestation tangible de forces telluriques qui le dépassaient.
Bien que Vitruve et Lucrèce aient affirmé le lien qui existait ente les sources et leur impluvium, il faudra attendre la Renaissance pour que l’origine météorique des eaux souterraines soit définitivement admise. A défaut d’explications rationnelles on laisse au légendaire le soin de fournir des images poétiques. Mythologie romaine : Anna Perenna. Déesse romaine dont on ignore la vraie nature.
Anna Perenna Ovide la disait sœur de la reine Didon qui après la mort de la reine se serait enfuie en Italie pour échapper aux assiduités d'Iarbas, Roi de Gétulie; elle fut cordialement accueillie par Enée ce qui déplut fortement à son épouse Lavinie. Le jour des Ides se célèbre la joyeuse fête d'Anna Perenna, non loin de tes rives, ô Tibre qui viens de l'étranger. Le peuple arrive et se répand parmi les herbes vertes ; et l'on boit, chacun s'étendant avec sa chacune. Mythologie romaine : Juturne. Mythologie romaine: Rea Silvia. Rhéa Silvia (ou Réa Silvia) est la mère des jumeaux Romulus et Rémus.
Elle passe pour la fille d'Enée (dans ce cas elle est souvent appelée Ilia en souvenir de sa ville natale), mais plus généralement elle est considérée comme la fille du roi d'Albe-la-longue, Numitor, fils aîné du roi Procas. Ascagne, fils d'Énée, fonda la ville d'Albe-la-Longue, et son roi, Numitor, fut dépossédé de son trône par son frère Amulius. Après avoir renversé Numitor Amulius fit tuer tous les descendants males de son frère et fit de Rhéa Silvia une vestale afin d'éviter qu'elle eut une descendance qui aurait pu revendiquer le trône.
Mais il en fut autrement et il existe plusieurs versions sur le nom de son amant. Ø Mars et Réa Silvia par RUBENS © Liechtenstein Museum, Vienne Certains auteurs attribuent la paternité de ses enfants soit à un amant de rencontre, soit à l'oncle de Rhéa Silvia, Amulius mais on admet généralement que le père est le dieu Mars.
Encyclopédie Universalis. Mythologie romaine : Egerie. Egérie était une nymphe des sources.
Deux endroits en Italie lui étaient consacrés: - le bosquet de Diane Nemorensis à Aricie, une cité du Latium - une source dans le bois de Camènes, près de la porte Capène à Rome. Numa et Egérie (plafond du palais Milzetti (Italie) On raconte que le Roi Numa Pompilius avait des rendez-vous fréquents avec elle et l'aurait consultée pour mettre au point sa législation religieuse. Ces réunions avaient lieu à l'endroit où un bouclier sacré était tombé du ciel et Numa avait consacré le bois de Camènes, où vivait Egérie, la nymphe des sources. Après la mort de Nurna, Egérie, inconsolable, s'était réfugiée dans le bois d'Aricie, où elle aurait été changée en une source pour avoir interrompu les rites de Diane par ses lamentations.
Expositions - L'eau et les transformations dans la mythologie. L’élément liquide est souvent lié dans l’imaginaire, à l’idée de transformation et de devenir.
Les Métamorphoses d’Ovide illustrent à plusieurs reprises cette thématique : les eaux de la mer ou du fleuve symbolisent un état transitoire entre les possibles encore informels et les réalités évidentes. Dans le cas d’Enée, l’eau du fleuve devient un espace de purification rituel précédent sa déification. Aphrodite obtient de Zeus l’immortalité pour son fils, Enée, noyé dans le fleuve Numicus (dans le Latium). Le même processus de transformation intervient dans le mythe d’Ino, fille de Cadmos métamorphosée en déesse marine. Ino persuade son mari Athamas d’élever le petit Dionysos, orphelin de sa mère Sémélé, avec leurs enfants.
Expositions - L'eau dans la mythologie gréco-romaine. Divinités des eaux. En raison de la situation géographique de la Grèce, avec la rareté de l'eau douce et la mer Méditerranée omniprésente, l'eau, à la fois bénéfique et maléfique, a été incarnée chez les grecs de l'antiquité par de nombreuses divinités tour à tour bienveillantes ou cruelles.
Neptune et Amphitrite Jacques de GHEYN Musée de Cologne. Scamandre, Fleuve.