L’industrie musicale face au téléchargement. Depuis la fin des années 90, l’industrie du disque est en crise.
Elle doit lutter contre les échanges massifs de fichiers musicaux sur les réseaux peer-to-peer, et elle peine aussi à s’adapter à des évolutions majeures du support musical (fin de vie du CD, apparition du MP3) et des modes de prescription (développement des communautés de consommateurs, outils logiciels améliorant l’appariement entre l’offre et la demande). Or, si la baisse des ventes de disques est indéniable, on n’observe pas de baisse de l’intérêt des consommateurs pour la musique : la fréquentation des salles de concert n’a jamais été aussi importante, les radios musicales voient leurs parts d’audience progresser rapidement, les ventes de musique numérique connaissent une croissance exponentielle, de même que les achats de lecteurs MP3. Quels sont les albums de Rap US les plus piratés ? Posté le 06 Octobre 2015 à 13h35, par GuillaumeConcarne Le site internet Seat Smart vient de créer une infographie permettant de classer les albums américains entrés dans le top 10 du classement Billboard 200 en fonction du nombre de téléchargements illégaux.
Cette étude porte sur différents styles de musiques, du classique à la country en passant par le R&B et le rap ! On obtient alors différents classements, du genre musical à l'album le plus téléchargé illégalement et le rap arrive en tête et de loin ! Drake avec If You're Reading This It's Too Late a été plus téléchargé que l'ensemble des musiques country, alternative, rock, chrétienne et classique réunies ! Avec ce graphique en forme de camembert, on se rend rapidement compte que le rap américain est la musique la plus téléchargée outre-Atlantique avec quasiment 500 000 téléchargements illégaux recensés. Bien sûr, ces données ne sont pas à prendre au pied du chiffre ! Le streaming recompose l’industrie musicale. En 2014, pour la première fois, la vente de musique numérique a autant rapporté que le commerce de disques.
LE MONDE ECONOMIE | 14.04.2015 à 14h37 • Mis à jour le 15.04.2015 à 09h04 | Par Alain Beuve-Méry C’est une première : les revenus de la musique enregistrée proviennent désormais à parts égales des ventes numériques (46 %) et des ventes de disques (46 %). Telle est la principale information du rapport 2014 sur le marché mondial de la musique, réalisé par l’IFPI, la Fédération internationale de l’industrie phonographique qui rassemble les majors du disque, et publié mardi 14 avril. Les 8 % restants proviennent des droits voisins (radiodiffusion et sonorisation des lieux publics) et des droits de synchronisation (publicité, films, etc.). L’industrie de la musique, qui est la première à avoir été brutalement confrontée à la révolution numérique, est entrée dans une nouvelle phase de transformation. Tendances hétérogènes Lancement de nouveaux services Critiques de certains artistes. Comment l’Internet a redistribué les cartes de l’industrie musicale… – Économie du document.
Billet rédigé par Maud Serrière (ENSSIB) et Emmanuelle Ouine (ENS de Lyon) Le déclin de l’industrie musicale ?
« La faute au téléchargement illégal, bien sûr », « Internet, voilà la raison », etc. Qui n’a pas eu l’occasion d’entendre et peut-être même de prononcer ce type de phrase lors d’un débat autour de cette question ? 20120120 NI Musique Hadopi. 20120120 NI Musique Hadopi. Industrie musicale : où est passé l'argent ? L’évolution du marché de la musique reste stable Dans son bilan de 2010, la Société des artistes, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) montre une stabilité des revenus en 2009, mais qui masquerait des disparités importantes.
De 2003 à 2009, les perceptions de la Sacem restent stables. Celle-ci comprend un nombre total de 130 000 sociétaires (38 millions d’œuvres). La perception totale de la société en 2009 est estimée à 763,5 M€. Cette année a connu une évolution : 4400 auteurs compositeurs et 220 éditeurs nouveaux. L’industrie musicale face au téléchargement. Comment l’Internet a redistribué les cartes de l’industrie musicale… – Économie du document. Introduction.