Générateur de langue de bois. Cours de langue de bois. Les mots qui ont fait gagner Sarkozy. Les mots qui ont fait gagner Sarkozy (I) Si les discours de campagne du candidat de l’UMP à la présidence de la République ont convaincu une majorité de Français, c’est parce qu’ils obéissent à des règles de construction bien précises.
Un livre, « Les mots de Nicolas Sarkozy », dévoile les secrets de cette rhétorique de la victoire. En exclusivité, « Bakchich » vous livre les bonnes feuilles de cet ouvrage éclairant. Publié par Backchich le en mars 2009 C’est d’abord un livre utile. Les techniques, les pièges, les ruses sont inventoriées. Et puis le contenu. Quantifier l’apport d’Henri Guaino aux discours de Sarkozy À grand renfort de tableaux et de graphiques, Louis-Jean Calvet et Jean Véronis viennent combler cette lacune. Paradoxe, ce vade-mecum de la victoire est aussi une clé pour comprendre le trou d’air que connaît aujourd’hui le chef de l’État. Pire, au terme de la démonstration, le lecteur en vient à se demander si Nicolas Sarkozy a des convictions qui lui soient propres.
Figure 5. Les mots préférés des politiques. Sarkozy champion du «je», Chirac personnalité au vocabulaire le plus riche, Royal répétant «enfants» et «parents».
Un site internet a décrypté les mots utilisés par les responsables politiques depuis 10 ans. Résultats. C'est un travail de fourmi auquel vient de se livrer linternaute.com. Le site internet a disséqué les discours, interviews et interventions de 35 personnalités politiques (sélectionnées par la rédaction du site sur des critères liés à leur présence au gouvernement et/ou leur popularité) entre le 1er janvier 2000 et le 30 juin 2010.
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Sur les autres projets Wikimedia : verbiage, sur le Wiktionnaire Un verbiage est un discours avec une abondance de paroles qui disent peu de choses. Historiquement du moyen français (1671), de verbier, "gazouiller". Le terme est a rapprocher de : discours creux, bavardage, phraséologie (littérature), verbosité. Utilisation en politique[modifier | modifier le code] L'utilisation du verbiage est relativement courante en politique. Il est utile pour : Répondre à une question que l'on maîtrise mal.Pratiquer l'évitement suite à une polémiqueOccuper le temps de parole.
On le rapproche ainsi des termes langue de bois, ou langue de coton[1]. Utilisation en communication[modifier | modifier le code] Peu utilisé en publicité du fait de sa longueur[réf. nécessaire] (par définition), il l'est plus souvent en communication. Utilisation commerciale[modifier | modifier le code] Politique : les mots qui conditionnent la société. Le langage est le moyen de la pensée.
Cette maxime philosophique est implacable de vérité : on ne pense qu'en mots et qu'avec les mots dont on dispose. Plus un individu possède de vocabulaire, plus il utilise les mots à bon escient, plus sa pensée a le moyen d'être élaborée (ce qui n'est pas une conséquence obligatoire cependant). Disposer d'un vocabulaire riche, c'est pouvoir choisir parmi un catalogue de termes, chacun apportant une nuance, une intention, un angle au discours. Sans même posséder des talents d'orateur et une rhétorique brillante, le simple choix des mots, la précision de ce choix, modèle la pensée : la sienne propre, mais celle aussi de ceux à qui l'on s'adresse. Mots et politiques : des amants qui n'ont pas attendu Cicéron et ses discours pour se rencontrer. Le politiquement correct : l'art de l'euphémisme.
La politique, le langage et la culture Jacques Bouveresse. Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur. Brice Hortefeux aime tellement la vidéosurveillance qu’il a décidé d’en changer le nom, au profit de la "vidéoprotection".
Un parfait exemple de novlangue, "simplification de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État". Brice Hortefeux est probablement le plus caricatural des candidats aux Big Brother Awards : la surveillance, pour lui, relève de l’idéologie, et il n’hésite pas à trafiquer les faits dès lors qu’ils ne rentrent pas dans les cases de ses croyances.
Son "Rapport sur l’efficacité de la vidéoprotection" ? Signe supplémentaire de ce grand n’importe quoi, on trouve en annexe de ce rapport une liste de 18 « faits marquants d’élucidation, grâce à la vidéoprotection ». Le 9 septembre 2009, il [présentait en effet ainsi son plan de co-financement de la “vidéo-protection” : « Je suis naturellement attaché à la préservation des libertés individuelles. La paradoxe de notre civilisation ou le langage vidé de ses mots. Une civilisation qui affirmerait que toutes les civilisations ne se valent pas, que certaines sont même franchement supérieures aux autres, qu'il faudrait donc qu'elle exporte son modèle pour apporter ses lumières à l'étranger, une telle civilisation vaudrait-elle autant que les autres?
Si vous répondez oui, il n'est pas juste de s'écrier au scandale lorsqu'un défenseur de cette civilisation affirme sa croyance, puisqu'elle vaut autant que la votre. Si vous répondez non, vous êtes d'accord que toutes les civilisations ne se valent pas. Ceci pour dire que, malgré tout, la réaction d'une bonne partie de la gauche m'énerve :