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La révolution des fablabs

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DIY, makers, fablabs. « La rue trouve toujours ses propres applications aux choses » (Burning Chrome : de Willian Gibson). La souveraineté technologique nous renvoie à la contribution que chacune de nous apporte au développement de technologies, en sauvant nos imaginaires radicaux, en récupérant notre histoire et nos mémoires collectives, en nous resituant pour pouvoir rêver et souhaiter, ensemble, la construction ici et maintenant de nos infrastructures propres liées à l’information, la communication et l’expression. Dossier coordonné par Alex HACHE DIY, makers, fablabs : A la recherche de l’autonomie Par Ursula Gastfall & Thomas Fourmond - Usinette – janvier 2014 - CC. Le maker est une sorte de bricoleur du XXIe siècle. Il fait un usage important du réseau internet comme lieu de diffusion de connaissances, de collaborations et de communications. I. Le bricoleur comme ancêtre toujours actif du Maker II.

III. Le réveil de la Chine et ses hackerspaces, par Mitch Altman. Texte et photos Mitch Altman Grande nou­velle ! En janvier, le Premier mi­nistre chinois a visité en grande pompe le ha­ckers­pace po­pu­laire à Shenz­hen, grande ville du sud et plus grand centre de pro­duc­tion élec­tro­nique de Chine. Il a mis à profit sa visite pour sou­li­gner le rôle de l’in­no­va­tion dans le dé­ve­lop­pe­ment de l’éco­no­mie chinoise. Les ha­ckers­paces sont en plein essor en Chine !

Bien que sans pré­cé­dent dans l’his­toire de la Chine, l’at­tente à été longue. Depuis mon premier voyage ici en 1998, quand l’en­vi­ron­ne­ment social et po­li­tique était plutôt fermé, j’ai vu la Chine s’ou­vrir et prendre des di­rec­tions po­si­tives, éco­no­mi­que­ment et socialement. Puisque la Chine possède des res­sources en abon­dance pour la pro­duc­tion et la créa­tion de pra­ti­que­ment n’im­porte quoi, j’ai choisi de fa­bri­quer ici mon produit, les té­lé­com­mandes uni­ver­selles TV‐B‐Gone (un simple porte-clé qui éteint les té­lé­vi­sions dans les en­droits publics).

De nouveaux espaces communs de la société humaine, entretien avec Yann Moulier-Boutang. Fablab, financement participatif, machine auto-réplicable, open source hardware, monnaie locale et/ou virtuelle, tout cela ne préfigure-t-il pas un écosystème qui tendrait à s’affranchir à la fois du marché et de l’État ? La réponse est évidemment oui.

En particulier ces micro-initiatives qui inventent un commun qui ne se confond pas avec un bien public classique sans pour autant tomber dans l’apologie néolibérale du marché. Mais il faut toutefois ajouter que cet écosystème de la coopération humaine est en voie de formation et donc fragile comme un animal dont la peau mue, qu’il a besoin pour se déployer pleinement dans sa puissance d’un État bienveillant et actif, et non d’un État qui saisit toutes les occasions d’affaiblir le secteur public pour le pousser dans les bras du marché. Quel modèle économique soutenable pour le développement des fab-labs ? Comment combattre les nouvelles enclosures que tente de mettre en place le capitalisme cognitif ?

Entretien réalisé par Florian Gulli. Leroy-Merlin se paye les labos citoyens. Leroy-Merlin se passionne pour le phénomène des fab labs, ces lieux citoyens dédiés au partage d'outils de fabrication et de production. Par pur amour du client et de son développement (financier) durable. Imaginons : il s’appelle Jean, il pousse les portes de son Leroy-Merlin avec en tête un plan de bibliothèque spéciale bandes dessinées. Direction le fab lab (pour fabrication laboratory, c’est-à-dire un lieu citoyen ou universitaire, non lucratif, dédié aux fabrications d’objets). Dans cette mini-usine, une équipe dédiée l’accueille et met à sa disposition des machines-outils assistées par ordinateur. Dimension, matériau, elle l’aide à modéliser le meuble de ses rêves grâce à un logiciel de Conception assistée par ordinateur (CAO).

Puis fraiseuse à commande numérique (CNC dans le jargon pour computer numerically controlled), tournevis et autre marteau entrent en action. Le comité de direction emmené en visite Permettre aux chefs de produit de mettre la main à la pâte facilement. "Le FabLab, un médiateur scientifique en soi" Les FabLab, abréviation pour « Fabrication Laboratory », correspondent à des lieux où sont mis à la disposition des visiteurs des machines et outils pour la conception et la réalisation d’objets de toutes sortes.

Entretien avec François Bottollier-Depois, doctorant en sciences de gestion sur les FabLab et autres lieux ouverts d’innovation. En quoi les FabLab se démarquent-ils des autres dispositifs de médiation scientifique ? Tous les projets sont acceptés dans les FabLab, de la production d’une pièce de rechange jusqu’à la réalisation d’une thèse comme c’est mon cas. Dans un FabLab, on construit tout et rien en même temps. Les utilisateurs viennent avec un projet mais se retrouvent bien souvent à travailler sur d’autres projets, avec d’autres individus. Une femme vient pour imprimer des boutons de manteau, elle rencontre un informaticien et apprend à faire des patrons numérisés.

Quelle est la place de la médiation scientifique dans ces lieux ? Fab Lab, la pharmacopée anti-crise. Ce jeudi, l'université de Cergy-Pontoise inaugure Fac Lab, le premier fab lab en France porté par une université. Il sera ouvert au public. Pour ses porteurs, ce type de lieu est une réponse à la crise que nous traversons. Et pas qu'économique. Imprimante 3D MakerBot au FacLab de Gennevilliers -- OpheliaNoor/Owni “C’est un beau roman, c’est une belle histoire… “ Les fab labs (fabrication laboratory), ces mini-usines collaboratives de prototypage rapide à commande numérique, fournissent souvent un storytelling à clouer le bec aux Cassandre des temps modernes, à base de réappropriation de la technique et de partage des connaissances.

Le site de l'université de Cergy à Gennevilliers accueille le FacLab -- OpheliaNoor/Owni L’idée a germé voilà un an et demi dans la tête d’un duo atypique dans le milieu universitaire, Emmanuelle Roux et Laurent Ricard. Genèse accélérée J’avais d’abord un projet de fab lab en Vendée. Finalement, avant la Vendée, ce sera l’université de Cergy. Fab Lab fabulous !* Les 7, 8 et 9 décembre derniers, l’association S[cube], qui a vocation à diffuser la culture scientifique en Ile-de-France Sud, organisait « Agora 4.0 ». Retour sur un événement original et surprenant. « Agora 4.0 » proposait de faciliter les discussions et les découvertes par l’utilisation d’outils numériques.

Le public était invité à rencontrer des scientifiques, des artistes, et des designers autour du thème du « temps », problématique phare de S[cube] pour l’année 2012. Plusieurs types d’animations étaient proposées aux visiteurs. Pêle-mêle, on peut citer : l’exposition « Sous l’œil de Chronos », des rencontres avec André Brahic, astrophysicien ou avec Hervé Chneiweiss, neurobiologiste et neurologue, une pièce de théâtre « Bouvard et Pécuchet Paradise » et… un Fab Lab ! « Fab… quoi », direz-vous peut-être ? Dans le Fab Lab d’Agora 4.0, un petit groupe s’est constitué mêlant professionnels aguerris, étudiants, et curieux.

Fabrication numérique et économie de l'atelier - Semaphore. (Texte paru dans La Planète Laboratoire N°4) La Solar FabLab House1 construite en cette année 2011 par l'Institute for Advanced Architecture of Catalonia2 en partenariat avec le Center for Bits and Atoms du Massachusetts Institute of Technology3 est sans doute la représentation la plus significative à ce jour de la jonction vertueuse de la fabrication numérique et de l'adaptabilité environnementale. Au-delà de son caractère passif et de sa gestion selon les principes intégrés du métabolisme domestique, ce qui nous intéresse ici est que cette maison est fabriquée en pièces détachées préparées sur des machines CNC (Computer Numeric Control) de grande taille ou issues du fablab (fabrication laboratory) de l'institut d'architecture, machines qui interprètent les fichiers de fabrication et les traduisent en code (code G) compréhensible par les outils mécaniques qui vont couper, fraiser, imprimer ou former les matériaux bruts en pièces à assembler.

Arts & Métiers Autogouvernance 11W. Avec les “Fab Labs”, deviendrons-nous tous designers ? - Arts et scènes. Les “Fab Labs” ? Des coopératives futuristes intégrant ordinateurs, marteaux, tournevis, perceuses et imprimantes 3D dans un joyeux foutoir participatif. Une nouvelle révolution industrielle portant la “bricolabilité” au pinacle ? Nous sommes en 2022. Un nouveau modèle économique émerge, où l'on répare au lieu de jeter, où l'on fabrique soi-même.

De plus en plus de foyers possèdent une imprimante 3D, avec laquelle ils produisent des objets du quotidien ou des pièces de rechange pour leur électroménager. De la science-fiction ? « L'équipement est mis gratuitement à disposition du public sous trois conditions morales : participer, documenter, partager » Olivier Gendrin Ce jour-là, Josiane, une femme au foyer venue pour l'atelier couture discute avec Charles, un ingénieur électronicien qui veut se tailler un sac à dos à ses mesures. . « L'équipement est mis gratuitement à disposition du public sous trois conditions morales : participer, documenter, partager », précise Olivier Gendrin. FabLabs : ces nouveaux lieux de l'aventure humaine et technologique. Les fab labs en route vers le Grand Soir. Le Parti communiste français met le nez dans les fab labs. Avec comme une vieille envie de se remuer un peu le logiciel. Et convoque Sabine Blanc pour déminer le terrain de la valeur d'usage du DIY et de ces nouveaux moyens de production.

Gonzostory entre quatre murs ambiance Paco Rabanne. Celui de la déco 70's, pas de la fin du monde. Conférence de Sabine Blanc sur les Fab Labs au siège du PCF à Paris, le 2 décembre 2012. - cc Ophelia Noor/Loguy (logo via le site officiel des fablab du MIT) Si le PC vous auditionne aujourd’hui sur les fab labs, c’est d’abord parce que Yann Le Pollotec n’a pas arrêté de nous faire chier. Hier, j’ai passé trois bonnes heures devant une poignée de membres du Parti communiste français, dont quelques cadres, pour leur expliquer en quoi consistait les fab labs, ces espaces collaboratifs de prototypage rapide nés au MIT qui font fantasmer aussi bien à droite qu’à gauche en raison de leurs supposées vertus à répondre aux défis posés par les crises actuelles.

Fab Labs: la grande bidouille. «Do it yourself, do it with others» («faites-le vous-même, faites-le avec les autres») : telle est la devise des Fab Labs, ou Fabrication Laboratories. Vous n’en avez jamais entendu parler ? Normal, le mouvement est encore underground. Créés il y a une dizaine d’années au Massachusetts Institute of Technology (MIT) par Neil Gershenfeld, un professeur de physique qui proposait un cours de prototypage rapide intitulé «comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi», les Fab Labs sont les ateliers de fabrication communautaires de l’ère numérique. Leur objectif ? Donner à ceux qui ne sont ni ingénieurs, ni designers, ni même geeks les moyens de fabriquer toutes sortes d’objets manufacturés comme à l’usine. Et ce, en mettant gratuitement à leur disposition le savoir, les procédés et la technologie nécessaires. Les Fab Labs se sont mis en tête de transposer au vieux monde industriel la philosophie ouverte et collaborative du logiciel libre.

Apprendre ensemble Faire son prototype. Utopies numériques. Demain, des usines dans nos salons, par Sabine Blanc. Se réapproprier les moyens de production : Karl Marx en rêvait, un chercheur du Massachusetts Institute of Technology (MIT) l’a fait. En 1998, le physicien américain Neil Gershenfeld met en place un cours intitulé « Comment fabriquer (à peu près) n’importe quoi », comportant des séances sur la conception de prototypes pour aider les élèves à mener à bien leurs projets d’étude. Ils disposent pour cela de toute la panoplie des moyens de fabrication numérique, et en particulier des machines-outils assistées par ordinateur : imprimante 3D — c’est-à-dire une machine numérique qui, en appliquant des couches de plastique les unes sur les autres, transforme un fichier en un objet bien réel —, découpeuse laser capable de trancher le bois ou le fer, fraiseuse numérique, etc. Les étudiants adorent, au point de revenir pendant leur temps libre traîner leurs baskets dans le laboratoire pour y concrétiser leurs envies.

Créer plutôt que consommer L’imprimante qui s’imprime elle-même M. Les makers seront-ils les prochains maîtres du monde ? Après la Longue traîne (2006) et Free ! Entrez dans l’économie du gratuit (2009), Chris Anderson revient nous narrer les tendances du futur dans Makers, La nouvelle révolution industrielle. Si ces précédents ouvrages restaient cantonnés au domaine des écrans, celui-ci explore le vaste champ du numérique et des objets « autofabriqués­​ ». L’ex-rédacteur en chef du magazine culte Wired est-il convaincant dans son nouveau rôle d’évangéliste des machines de fabrication automatisées ?

Super geek dad Makers est un livre agaçant et passionnant. Changer le monde rien qu’avec une idée n’était pas facile. L’introduction nous plonge dans l’intimité du grand-père de l’auteur, qui bricolait des systèmes d’automatisation pour arroseurs de pelouses pavillonnaires. Chris Anderson nous raconte ses après-midis passés à bricoler avec ses enfants. La fibre entrepreneuriale le rattrape, puisque ce projet donnera naissance à sa start-up. Géographies industrielles Les pays sérieux fabriquent des choses (6) Notes. Le Vinvinteur n°11 - Fablabs : nouvelle révolution industrielle ?

Fab Lab : L’avant-garde de la nouvelle révolution industrielle. 112 pages, 14 euros Éditeur : FYP Éditions, collection "La fabrique des possibles" ISBN-13 : 978-2916571768 Après l’internet et le numérique qui ont bouleversé la distribution traditionnelle, quelque chose est en train d’arriver qui pourrait révolutionner la conception, l’industrie et la production : ce sont les fab labs. Les fab labs sont des lieux de fabrication numérique ouverts qui regroupent un ensemble de machines à commande numérique. Ils permettent à chacun, quel que soit son niveau de connaissance préalable, de produire rapidement et à la demande presque tous les objets, même de haute technologie.

Cet ouvrage pratique fournit une typologie complète des fab labs et autres lieux dédiés à la fabrication personnelle, tels que les hackerspaces et techshops. Une véritable immersion dans les lieux de l’industrie de demain ! Cet ouvrage fait suite au rapport "Tour d’horizon des Fab labs" Commandez l’ouvrage en ligne sur fnac.com ou sur Amazon.fr. Lui, président, implantera-t-il des fab labs ? Ce matin, une réunion a eu lieu au cabinet de la ministre déléguée aux PME, à l’Innovation et à l’Économie numérique sur les fab labs. Une rencontre motivée par le passage du DG de TechShop, une chaine d’ateliers géants pour bricoleurs pointus américaine, la version lucrative des fab labs.

Selon nos informations, des TechShops ouvriraient à Paris, Londres, Milan. Jean, nouvel utilisateur du Fac Lab, le fab lab de l'Université de Cergy basé à Gennevilliers, fabrique une sculpture en bois (inspiré d'une oeuvre de George W Hart) avec la découpe laser . Le 6 décembre 2012. (cc) Ophelia Noor Enfin ! Intitulé “Développement des fab labs en France”, le séminaire avait surtout pour but de présenter deux visions de la fabrication personnelle, entre gros sous et visées moins directement lucratives. Fabien Eychenne de la Fing a d’abord présenté les fab labs, puis Emmanuelle Roux et Laurent Ricard ont exposé un cas concret avec leur FacLab, premier fab lab porté en France par une université.

Bercy ouvre une aide aux Fab Labs pour encourager le DIY. Les sites collaboratifs réclament le soutien de Bercy. Retour sur la conférence sur les Fablabs. Wurfing 13 FabLab. Illusoire émancipation par la technologie, par Johan Söderberg. Fablabs et hackerspaces. Bidouille, Makers, DIY & fablabs.