Migration et développement : les politiques de la Chine et de l’Inde à l’égard de leurs communautés d’outre-mer. 1 Dans cet article, l’expression « transferts de fonds » désigne les transferts de fonds effectués p (...) 1Le débat concernant l’impact des migrations sur le développement des pays d’origine est ancien.
Dans l’après-guerre, les économistes avaient élaboré une vision optimiste des contributions potentielles des migrants au développement économique et à la modernisation de leur pays. L’hypothèse était que la réduction des surplus de population active dans les zones d’origine et l’afflux de capitaux par le biais des transferts de fonds1 aideraient à améliorer la situation économique de ces pays. Toutefois, dans les années 1970, à la suite de résultats décevants, des chocs pétroliers et de la stagflation, un certain pessimisme s’est installé, poussant d’aucuns à considérer que les flux migratoires contribuaient davantage au maintien de l’état de dépendance et de sous-développement des pays d’origine (Massey 1998 ; Monsutti 2008). Les diasporas indienne et chinoise 2.1. 3.1. 3.2. 4.1. 4.2.
Les figures de migrants paysans en Chine. Publicité immobilière pour migrants de retour, Wenzhou, Chine. EN CARTE. Chine : La migration de printemps en temps réel. Circulations, disqualification, autonomie des migrants en Chine continentale. Perspectives chinoises. Résumé Le régime de propriété collective des terres agricoles et les vestiges de la gestion administrative de l’économie rurale fragilisent les droits fonciers des résidents ruraux chinois.
Le sentiment d’insécurité qui en découle remet en question leurs projets éventuels de migration puisque les travailleurs migrants sont ceux qui courent le plus grand risque de perdre leurs terres. Dans cet article, nous nous penchons sur l’incertitude liée aux droits d’usage ou d’exploitation des terres cultivées, puis examinons son impact réel sur les décisions de migration en nous attardant tout particulièrement sur la durée des séjours. Haut de page Texte intégral Pour citer cet article Référence électronique. Une recherche révèle quatre grands types de “mobilité extrême” à Pékin - Sinapolis. Une recherche révèle quatre grands types de “mobilité extrême” à Pékin Long Y, Liu X, Zhou J, Chai Y, Early Birds, Night Owls, and Tireless/Recurring Itinerants : An Exploratory Analysis of Extreme Transit Behaviors in Beijing, China - 【城市科学】早出、晚归、长通勤、老坐车:一项对北京公共交通极端出行行为的实证研究, 26 janvier 2015 Tags: article de fond, mobilité, Pékin, transport Quatre chercheurs ont mené une étude sur les comportements mobilitaires en utilisant les données issues des cartes de fréquentation du métro pékinois.
Cette étude met en évidence quatre grands types de comportements dits “extrêmes” : les personnes qui se lèvent très tôt (“early birds”), ceux qui rentrent tard (“night owls”), ceux qui font de longs trajets (“tireless itinerants”) et ceux qui se déplacent à de nombreuses reprises au cours d’une journée (“recurring itinerants”). Les “early birds” se lèvent tôt (au moins deux fois par semaine avant 6h) pour aller au travail (60,2 %), à l’école (11,8%) ou pour se divertir (10,9%).
China’s great migration. When China’s 170m rural migrant workers head home for New Year, it is the biggest movement of people on earth.
Reunions can be hard ©Graeme Nicol Outside the family’s 'stewed meat' shop in Shennongjia: (back row, from left) Xiang Lihong, Xiang Ju, her mother and her sister-in-law. Front row, from left: daughters Xiang Qinqin and Xiang Qianqiu, Xiang Ju’s nephew and Xiang Dong, her brother ith just a week to go before the Chinese lunar New Year, Xiang Ju is packing her bag in the small, cold room she rents in a slum outside Beijing’s east fifth ring road. She rubs her hands together and stamps her good leg for warmth as she reaches for the crutches that will carry her back to her home town 1,500km away on the banks of the Yangtze River, near the massive Three Gorges dam. “I’m excited to see my daughters and to go home to my village — everything tastes better there, even the rice!” Not that Xiang Ju cares. Xiang Ju, as she sets out to travel from Beijing to the village of Xiangjiawan.
China migration: Dying for land. Les figures de migrants paysans en Chine. CC Pixabay OpenClipartVectors Si l’on s’en tient aux informations distillées par les médias occidentaux, la Chine ne semble guère être confrontée à la « question migratoire ».
Et pourtant… En 2014, la Chine compte 245 millions de migrants à l’intérieur de son territoire, du moins si l’on entend par « migrants » ceux qui ne vivent pas dans leur lieu de résidence enregistré. Ils représentent 17% de la population chinoise, et la grande majorité d’entre eux sont des paysans. Les migrations produisent des parcours différents et non linéaires. Certains migrants sont peu qualifiés et exclus de la société, d’autres connaissent des trajectoires de mobilité sociale ascendante ou descendante, d’autres encore créent de nouvelles activités économiques et certains migrants entrepreneurs appartiennent désormais aux élites de la société.