Pourquoi la capitulation ? une autre voie. Aller au contenuAller au menuAller à la recherche Accueil > International > Grèce > Grèce : pourquoi la capitulation ? Une autre voie Grèce : pourquoi la capitulation ? Une autre voie Publié mardi 25 août 2015 | Mis à jour le samedi 29 août 2015 Par Eric TOUSSAINT, coordinateur scientifique de la Commission pour la vérité sur la dette publique (instituée par la Présidente du Parlement hellénique), porte-parole du CADTM international.Eric Toussaint analyse de manière critique l’attitude de Syriza en ce qui concerne la dette depuis 2010 pour expliquer comment le gouvernement grec en est venu à signer l’accord funeste du 13 juillet 2015.
Une des explications fondamentales est la non prise en compte de l ’audit de la dette qui aurait pourtant permis, en suspendant son paiement, de ne pas se soumettre aux diktats des créanciers. Titres des séquences : La commission d’audit citoyen de 2011 La position de la direction de Syriza vis-à-vis du Comité d’audit citoyen de 2011 La victoire de janvier 2015.
La Grèce, ou le triomphe des idées qui ont fait faillite. Neuf plans d’austérité en cinq ans. Gel des retraites, non remplacement des fonctionnaires, augmentation des impôts, privatisations, un taux de chômage qui dépasse les 25%, des indicateurs de santé publique dans le rouge. Et une dette qui n’en finit pas de s’accroître. En 2011 déjà, Là-bas si j’y suis était en Grèce pour dénoncer ce désastre économique. Une sélection d’émissions à écouter à oreilles reposées sur la Grèce, la dette et la politique européenne. La dette ou la vie ! D’où vient la dette ? A-t-elle été contractée dans l’intérêt général ? La dette ou la vie Télécharger le MP3- Programmation musicale : Anergy Afrobeat : "La dette africaine" Yves Robert : "Interêt à rester" Site internet du CADTM : www.cadtm.org Un reportage de Daniel Mermet et Antoine Chao, dans dans Là-bas si j’y suis des 14 et 15 décembre 2011.
En Grèce, de la dictature des colonels à la dictature des marchés (17/11/1973 - 17/11/2011) Grèce, de la dictature des colonels à la dictature des marchés (18/11/11) Grèce : les raisons derrière l’ultimatum du FMI sur la dette. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) Le Fonds monétaire international (FMI) a posé, mardi 14 juillet, une sorte d’« ultimatum » aux Européens avant même le début des négociations sur le futur plan d’aide à la Grèce : celui-ci devra s’accompagner d’un allégement de la dette publique grecque pour permettre au pays de sortir de la crise.
Le FMI en fait une condition à sa participation. Dans un rapport publié mardi mais dont les autorités européennes ont eu connaissance le 11 juillet, soit avant que l’accord qui conditionne un nouveau plan d’aide à Athènes ne soit signé, le FMI estime en effet que la dette grecque ne peut être viable qu’« avec des mesures d’allégement ». Suivez les évènements de la journée en direct sur notre live Pourquoi le FMI a-t-il fait cette déclaration ? Le fait que le FMI prône un tel réaménagement n’est pas nouveau.
Or, pour que ces sommes soient versées par le FMI à Athènes, un certain nombre de conditions sont à remplir. « Jamais je ne pourrai voter et légitimer le contenu de l’accord » Mesdames et messieurs, chers collègues, En de pareils instants, nous devons agir et parler avec sincérité institutionnelle et courage politique. Nous devons assumer chacune et chacun la responsabilité qui nous revient. Protéger, comme notre conscience nous y oblige, les causes justes et les droits sacrés, inviolables et non négociables de notre peuple et de notre société. Sauvegarder l’héritage de ceux qui ont donné leur vie et leur liberté pour que nous vivions aujourd’hui libres.
Préserver l’héritage des nouvelles générations et celles à venir ainsi que la civilisation humaine, de même que ces valeurs inaliénables qui caractérisent et donnent un sens à notre existence individuelle et collective. La façon dont chacun choisit de décider et d’agir peut varier, mais personne n’a le droit de se moquer, de dégrader, de dénigrer ou d’utiliser à une fin politique les décisions qui sont issues d’un processus et d’une épreuve qui touchent au cœur de notre existence.
Non. NON aux chantages, Grèce : À qui profite la crise ? Qui pèse le plus sur les décisions dans la crise grecque ? Les créanciers ou le monde politique ? Et à qui profite la faillite hellène ? Interview : Pascale Serret « La très belle victoire historique du non montre une fois de plus que les citoyennes et citoyens de Grèce refusent d’accepter le chantage des créanciers »...
C’était la première réaction d’Éric Toussaint après le référendum, dimanche soir. Éric Toussaint, Angela Merkel dit que les conditions ne sont pas réunies pour reprendre les négociations. Ça vous étonne ? Non. Qui pèse sur les décisions ? C’est très politique, je pense. Et la Banque centrale européenne BCEBanque centrale européenne La Banque centrale européenne est une institution européenne basée à Francfort, créée en 1998.
À ce jour, 187 pays en sont membres (les mêmes qu’à la Banque mondiale). Cliquez pour plus. ? Eux, ils interviennent pour sanctionner la décision quand elle est prise entre chefs d’État. Politique ? En Grèce, les caisses sont vides. Oui. Grèce : Tusk évoque à son tour une restructuration de la dette, les banques fermées jusqu’à lundi. Après la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, qui a affirmé mercredi 8 juillet qu'une restructuration de la dette de la Grèce était nécessaire, le président du Conseil européen, Donald Tusk a, à son tour, évoqué, jeudi 9 juillet, un allègement de la dette grecque.
Ceci, alors que les dirigeants grecs sont censés remettre d’ici minuit, un échéancier précis d'économies budgétaires et de réformes tangibles. « Je viens de parler avec le Premier ministre grec, Alexis Tsipras. J'espère que nous allons recevoir aujourd'hui des propositions concrètes et réalistes de la part d'Athènes », a déclaré Donald Tusk lors d'une conférence de presse à Luxembourg, avant d’ajouter : « Si cela se produit, nous aurons besoin d'une proposition parallèle de la part des créanciers. Les propositions réalistes de la part de la Grèce devront être suivies en contrepartie de propositions tout aussi réalistes sur la dette grecque de la part des créanciers. (...) Pas de traitement de faveur. Thomas Piketty dénonce l'hypocrisie de l'Allemagne envers la Grèce. Thomas Pikkety est devenu l'un des économistes les plus influents du moment suite à la sortie de son analyse historique des inégalités : Le Capital au XXIe siècle.
Dans une interview dans le journal Allemand Die Zeit, Piketty charge le gouvernement allemand. Il rappelle que les Allemands ont bénéficié en 1953 de l'annulation de leur dette extérieure pour pouvoir se reconstruire. Une blague L'Allemagne ne doit sa forte position économique, d'aujourd'hui qu'à la mansuétude des alliés après la Seconde Guerre mondiale dit-il. L'un des pays qui a signé l'annulation de la dette était... la Grèce. "Lorsque j'entends des Allemands dire qu'une dette doit à tout prix être acquittée, je me dis que c'est une blague. Car l'Allemagne est le pays qui n'a jamais remboursé ses dettes. Piketty prévient que ne pas "pardonner" à la Grèce pourrait avoir des conséquences sur plusieurs générations.
L'idée européenne "L'Europe a été fondée sur le pardon de la dette et l'investissement dans le futur. Appel de parlementaires français pour la restructuration de la dette grecque. Quarante-trois députés socialistes, écologistes et Front de gauche appellent le gouvernement français à « s’engager pleinement pour le maintien de la Grèce dans la zone Euro » et « à s’opposer avec vigueur à toute stratégie visant à sa sortie », et demande que le débat parlementaire sur la situation grecque qui se tient ce mercredi soit suivi d'un vote. Au lendemain du référendum qui a exprimé la volonté du peuple grec de refuser de nouvelles mesures d’austérité, la France, avec l’ensemble de ses partenaires européens, est amenée une nouvelle fois à la table des négociations.
L’enjeu est immense, pour l’avenir de la Grèce comme pour l’avenir de l’Union toute entière. Tous les peuples européens sont très attentifs au sort qui sera fait au peuple grec. Plutôt que prendre le risque d’un éclatement de la zone euro, saisissons l'opportunité de sortir de la crise européenne : l'Europe « en panne », « loin des citoyens », peut enfin retrouver du sens et des perspectives. Signataires : 1953, le tournant qui a permis à l’Allemagne de rebondir. L’Accord de Londres, signé le 27 février, a permis à la République fédérale d’effacer la moitié de sa dette d’avant et d’après-guerre. Le «miracle économique» allemand est lancé En 1951, lorsque Hermann Josef Abs est chargé de représenter la délégation allemande lors d’une série de conférences prévues à Londres, le banquier est conscient de la difficulté de la tâche qui l’attend.
«Monsieur Abs, si vous faites du mauvais travail, vous serez pendu à un poirier. Et si vous faites du bon travail, ce sera à un pommier», lui déclare Fritz Schäfer, le ministre des Finances. La boutade, rapportée par Hermann Josef Abs, ne décourage pas pour autant le conseiller financier du chancelier ouest-allemand Konrad Adenauer. Durant deux ans, le responsable de la délégation allemande tentera de négocier les conditions les plus avantageuses pour la jeune République fédérale d’Allemagne.
Souverainté et crédibilité Lorsque les négociations commencent, la partie est loin d’être gagnée. Une Allemagne étranglée. Bobards médiatiques Grèce Idée reçue N°1. Grèce: la restructuration de la dette reste le point dur des négociations. Synthèse du rapport de la Commission pour la vérité sur la dette grecque. Note : Le rapport préliminaire de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque est disponible en version anglaise (cliquer ici). En juin 2015, la Grèce se trouve à un carrefour.
Elle doit choisir entre la poursuite des programmes d’ajustement macroéconomiques imposés par ses créanciers ou briser les chaînes de sa dette. Cinq ans après le début des programmes d’ajustement, le pays reste plongé dans une grave crise économique, sociale, démocratique et écologique. La boîte noire de la dette n’a pas été ouverte. À ce jour, aucune autorité, grecque ou internationale, n’a cherché à faire la lumière sur les causes et les modalités d’assujettissement de la Grèce au régime de laTroïka. La dette, au nom de laquelle rien n’a été épargné à la population, reste le dogme au nom duquel est imposé un programme d’ajustement néolibéral qui s’accompagne de la plus profonde et la plus longue récession jamais connue en Europe en temps de paix.
Traduction : CADTM. La dette grecque est illégale, illégitime et odieuse, selon le rapport préliminaire du comité sur la dette. Publié par Okeanews. Le comité sur la vérité sur la dette publique grecque présente aujourd’hui et demain ses premières conclusions. Le rapport sera officiellement publié demain vers 16h. Composé de 9 chapitres, le rapport conclut, sans vraiment beaucoup de surprise, que la dette grecque est en grande partie illégale, illégitime et odieuse.
Ce rapport préliminaire présente une cartographie des problèmes et des questions clés liées à la dette publique grecque, et fait état des violations juridiques associées ; il retrace également les fondements juridiques sur lesquels peut se fonder la suspension unilatérale des paiements de la dette. Les résultats sont présentés en neuf chapitres structurés comme suit (traduction du résumé publié en anglais ici) :1. la dette avant la troïka Ce chapitre revient sur les analyses de la croissance de la dette publique grecque depuis les années 1980. 2. 3. la dette publique grecque en 2015 4. 5. conditionnalités contre la durabilité Source : left.gr. Extrait 1 de JE LUTTE DONC JE SUIS, le prochain film de Yannis Youlountas. La dette grecque est illégale, illégitime et odieuse selon le rapport préliminaire du Comité sur la dette. Le comité sur la vérité sur la dette publique grecque présente aujourd'hui et demain ses premières conclusions.
Le rapport sera officiellement publié demain vers 16h. Composé de 9 chapitres, le rapport conclut, sans vraiment beaucoup de surprise, que la dette grecque est en grande partie illégale, illégitime et odieuse. Ce rapport préliminaire présente une cartographie des problèmes et des questions clés liées à la dette publique grecque, et fait état des violations juridiques associées; il retrace également les fondements juridiques sur lesquels peut se fonder la suspension unilatérale des paiements de la dette. Les résultats sont présentés en neuf chapitres structurés comme suit (traduction du résumé publié en anglais ici) : 1. la dette avant la troïka Ce chapitre revient sur les analyses de la croissance de la dette publique grecque depuis les années 1980. 2. 3. la dette publique grecque en 2015 4.
Ce chapitre révèle les mécanismes des accords qui ont été mis en œuvre depuis mai 2010. 6. L'audit de la dette grecque, une idée qui a fini par percer - Page 2. L'ensemble de la commission est placée sous la houlette d'Éric Toussaint, le porte-parole du CADTM. Cet analyste économique, auteur de nombreux ouvrages sur la problématique de la dette, ne veut pas conclure avant l'heure, d'autant que « différentes expertises doivent pouvoir s'exprimer au cours de ce travail » mais il rappelle que déjà en 2011, avec le collectif citoyen formé à Athènes, il avait conclu à « une très large illégitimité de la dette réclamée à la Grèce par la Troïka ». Le porte-parole du CADTM voit loin : le rapport de la commission est destiné tout autant aux Grecs qu'aux autorités européennes, lesquelles seront conviées à la présentation des travaux. « Nous inviterons les responsables qui ont été à la tête de la Troïka, comme Dominique Strauss-Kahn, Jean-Claude Trichet et Christine Lagarde, prévoit-il.
Les banques françaises et allemandes, en 2010, ont cherché à limiter au maximum leurs pertes. La commission, toutefois, n'a aucune fonction décisionnaire. Pour la vérité sur la dette grecque. En Grèce, constitué à l'initiative de la Présidente du Parlement grec, Zoe Kostantopoulou, le Comité pour la vérité sur la dette a engagé une première session de travail sur la période du 4 au 7 avril. Zoe Konstantopoulou a confié l'animation et la coordination de l'équipe de spécialistes constituée pour mener ce travail à Eric Toussaint, le président du CADTM. Celui-ci nous livre ses premiers commentaires. 4 avril 2015 : journée historique pour la recherche de la vérité sur la dette grecque Pour la première fois en Europe un comité d'audit de la dette (avec participation citoyenne) a été mis en place sous les auspices d'un parlement. Ensuite, le président de la république, Prokopis Pavlopoulos, a prononcé un discours de fond apportant son soutien à cette importante initiative.
La présidente du parlement a invité l'eurodéputée Sofia Sakorafa à prendre la parole. Dimanche, lundi et mardi, se poursuivent les travaux du comité d'audit. «Grèce: les vraies causes de la dette publique», une étude décapante. La présidente du Parlement grec, Zoé Konstantopoulou, a annoncé la création d’un comité d’audit de la dette grecque.
A titre de contribution aux travaux de ce comité, le Collectif d’audit citoyen de la dette publique publie aujourd’hui ”Grèce: les vraies causes de la dette publique”. Cette étude montre qu’avant même le déclenchement de la crise, en 2007, 56% de la dette grecque pouvait être considérée comme illégitime, car provoquée par des taux d’intérêt exorbitants et des cadeaux fiscaux aux privilégiés. Selon la vulgate économique et médiatique ordinaire, la Grèce s’est livrée à une orgie de dépenses publiques et de fraude fiscale dans les années 2000 : les déficits publics proviendraient d’une administration pléthorique, d’une difficulté à lever l’impôt et à maîtriser les dépenses. La note rédigée par Michel Husson, économiste à l’Ires, s’appuie sur les comptes nationaux de la Grèce révisés par Eurostat pour montrer que cette thèse n’est pas véritablement fondée.
Eric Toussaint : L’audit révélera ce qui s’est réellement passé avec la Grèce les dernières années. 'Soumis à un tel régime, impossible de rembourser la dette' - Eric Toussaint. Pour résoudre la crise de la dette grecque, un compromis prometteur. Questions sur la dette grecque. Grèce : trois questions sur la renégociation de la dette. La dette, priorité du nouveau gouvernement grec.
Dette : origines.