[revue de presse] - [115] - [1-20 novembre 2011] Slate, Emmanuel Fansten 17/11/2011 "Longtemps réputé pour sa discrétion, Ziad Takieddine fait désormais feu de tout bois dans l'affaire Karachi.
Persuadé d’être victime d’un complot, l’homme d’affaires franco-libanais n’hésite plus à appeler lui-même certains journalistes pour mettre les choses au clair. Après des mois de menaces feutrées, la contre-attaque est donc bel et bien lancée. Ses dernières révélations, réservées aux juges Roger Le Loire et Renaud Van Ruymbeke, n’ont d’ailleurs pas mis longtemps à fuiter dans la presse. Et elles sont explosives. . [...] Officines et réseaux parallèles Difficile, dans ce contexte, de ne pas voir dans le récent rapprochement entre Sarkozy et Villepin une tentative d’apaisement. Coupable idéal Dans cette lutte d’influence, la galaxie Sarkozy a aussi pu compter sur quelques électrons libres.
KARACHI : CE N'EST JAMAIS FINI ! ""Une avancée très importante". Article complet : [revue de presse] - [116] - [21-28 novembre 2011] KARACHI : THIERRY GAUBERT MIS EN EXAMEN POUR SUBORDINATION DE TÉMOIN20 Minutes.fr "Déjà soupçonné de recel d'abus de biens sociaux dans l'affaire Karachi, l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, a été mis en examen mardi pour subornation de témoin, soupçonné d'avoir fait pression sur son épouse qui l'avait mis en cause.
" lien direct: Autre article: KARACHI : BALLADUR RÉAFFIRME QUE SA CAMPAGNE A ÉTÉ REGULIEREMENT FINANCÉE RÉGULIÈREMENTLibération.fr 21.11/2011. Affaire Karachi: Elargissement de l'enquête à une «piste Chirac» PARIS - Affaire Karachi : Thierry Gaubert mis en examen pour subornation de témoin. PARIS - Déjà soupçonné de recel d'abus de biens sociaux dans l'affaire Karachi, l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, a été mis en examen mardi pour subornation de témoin, soupçonné d'avoir fait pression sur son épouse qui l'avait mis en cause.
Helène Gaubert, dite Hélène de Yougoslavie, avait été entendue à deux reprises par la justice début septembre en qualité de témoin. Sa déposition s'était avérée très gênante pour son époux, avec qui elle est engagée dans une procédure de divorce. Le 21 septembre, l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly en 1983 puis au ministère du Budget (1993-1995), avait été mis en examen par les juges Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire qui enquêtent sur le financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur de 1995. Devant les policiers et la presse, Mme Gaubert avait par ailleurs dénoncé, à plusieurs reprises, les "pressions" de son mari. M. Karachi : procès contre Hortefeux en 2012. Les cadeaux de Takieddine. Ziad Takieddine est un homme précieux. Ancien directeur salarié de la station de sports d'hiver Isola 2000, il a fait grande fortune dans les années quatre-vingt-dix grâce à quelques relations et de gros contrats d'armements.
Quand on parle de grande fortune, on pense en fait à d'immenses fortunes, quelque chose qui dépasse l'entendement des citoyens normaux. Depuis l'été dernier, nous avons beaucoup appris sur Ziad Takieddine. Le site Mediapart a lâché toutes sortes de révélations plus troublantes les unes que les autres: l'homme, proche de Jean-François Copé depuis 2001, n'a jamais payé d'impôt ni sur le revenu ni sur le patrimoine malgré une fortune qui se chiffre en dizaines de millions d'euros acquise grâce à des contrats d'armements français; Copé, quand débuta cette fabuleuse exonération fiscale, était à la fois ministre du Budget et fréquent invité de Takieddine, dans ses villas à Antibes ou à Beyrouth, yacht, ou piscine, ou des voyages à Londres, Venises ou au Liban. 1. 2. 3. Cadeaux de Takieddine à Copé ? Match contredit le JDD. Affaire de Karachi : l'ombre de Sarkozy. Karachi : Balladur réaffirme que sa campagne présidentielle a été régulièrement financée.
'ancien Premier ministre Edouard Balladur réaffirme dans un entretien à paraître dans Le Figaro de lundi que sa campagne présidentielle en 1995 a été «financée dans le respect de la législation en vigueur».
Les juges chargés de l'enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi cherchent à savoir si des commissions versées en marge de contrats d'armement conclus en 1994 avec le Pakistan (sous-marins Agosta) et l'Arabie saoudite (frégates Sawari II), ont donné lieu à des rétrocommissions qui auraient financé illégalement la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. «Ma campagne a été financée dans le respect de la législation en vigueur et ses comptes validés par le Conseil constitutionnel», répond l'ancien Premier ministre dans cet entretien au quotidien. A plusieurs reprises, le président du Conseil constitutionnel d'alors, Roland Dumas, a affirmé que les comptes de campagne de M. Plutôt Fillon que Dati. Karachi : les familles de victimes de Karachi vont saisir la CEDH - Les familles de victimes de l'attentat de Karachi vont saisir la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour faire condamner la France qui laisse au seul pouvoir exécutif la décision de déclassifier un document secret défense, a annoncé vendredi 11 novembre leur avocat.
Le Conseil constitutionnel, saisi par les familles, a censuré jeudi les règles relatives aux lieux classés secret défense, mais a jugé conformes à la Constitution les dispositions encadrant la classification des documents. "Dans sa décision, le Conseil n'a pas abordé un point contraire au principe de séparation des pouvoirs, à savoir qu'il revient au seul pouvoir exécutif de décider in fine de déclassifier ou non des documents" demandés par l'autorité judiciaire, a dit Me Olivier Morice à l'AFP. "C'est pourquoi les familles de victimes vont saisir la CEDH" sur ce point, a-t-il ajouté. Le Nouvel Observateur - AFP. Perquisitions et secret défense: la loi de 2009 contraire à la Constitution. Le Conseil constitutionnel a estimé jeudi 10 novembre contraires à la Constitution diverses dispositions du Code pénal, du Code de procédure pénale et du Code de la Défense, relatives au secret défense et aux perquisitions, après l’examen d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) dans le cadre de l’attentat de Karachi (mai 2002, 14 morts dont onze employés français des constructions navales, aujourd'hui DCNS Group).
Dans sa décision, publiée le 11 novembre au Journal officiel, le Conseil constitutionnel octroie au gouvernement un délai jusqu’au premier décembre 2011 pour se mettre en conformité avec la Constitution. Pas entièrement satisfaites, les familles vont se tourner vers la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH). Dans le viseur des familles, la loi de programmation militaire du 29 juillet 2009 qui, dans son Chapitre VI, a étendu le secret défense, qui concernait jusqu'alors des documents, à divers lieux les abritant.
Magistrats satisfaits, familles pas vraiment. Report d'effet dans le temps. Le Conseil constitutionnel vient de rendre sa décision sur le secret défense.
La classification des documents est constitutionnelle, par contre, la classification des lieux ne l'est pas. Sur le fond, la décision est équilibrée et juste. Il faut un secret défense, par contre, sanctuariser des lieux, c'est too much. Karachi, ce n'est jamais fini. "Une avancée très importante".
Près de dix ans après l'attentat de Karachi qui a fait 14 morts dont 11 techniciens de la DCN, les familles des victimes ne fléchissent pas dans leur quête de vérité. Hier, elles ont ainsi salué positivement l'avis du Conseil constitutionnel d'invalider une loi votée en juillet 2009 étendant le secret-défense à une vingtaine de lieux dont les sièges des services de renseignement.
Les «Sages» de la rue Montpensier ne se risquent pas à statuer qu'il s'agissait d'une loi de circonstance directement liée aux investigations des juges Van Ruymbeke et Le Loire sur le volet financier du dossier Karachi. Mais c'est tout comme. Pourquoi l'affaire Karachi s'envenime. - Ziad Takieddine, le 5 octobre 2011, peu avant son audition par le juge Van Ruymbeke.
REUTERS/Gonzalo Fuentes. - Longtemps réputé pour sa discrétion, Ziad Takieddine fait désormais feu de tout bois dans l'affaire Karachi. Commissions de Karachi: pourquoi on sait que Sarkozy est impliqué. Les dernières révélations de Ziad Takieddine à propos d'éventuels détournements de fonds dans le cadre de ventes d'armements conclues par le gouvernement Balladur inquiètent l'Elysée. L'homme d'affaires a décidé de mouiller Jacques Chirac et Dominique de Villepin, les accusant d'avoir récupéré à leur profit de faramineuses commissions occultes. Mais le clan Sarkozy n'a pas envie d'une surenchère de révélations qui risqueraient d'éclabousser trop de monde à droite.
Le commun des citoyens pourrait s'y perdre. Les contrats portent des noms exotiques, les sommes en jeu défient l'entendement, l'ampleur des détournements fait frémir. Des gens sont morts, y compris des innocents. Voici quelques clés et une synthèse pour comprendre où nous en sommes de cette affaire d'une mandature. Sarkozy nie mais s'inquiète D'un attentat meurtrier commis il y a 9 ans à Karachi, voici que les enquêtes englobent désormais un ensemble bien plus large. Des commission balladuriennes... Qui est soupçonné ? Affaire Karachi : Ziad Takieddine reconnaît son rôle d'intermédiaire avec le Pakistan. Karachi : Djouhri porte plainte pour "dénonciation calomnieuse" Attentat de Karachi : Ziad Takieddine dénonce un système de corruption au profit des chiraquiens.
La femme de Ziad Takieddine: "Mon mari m'a toujours dit qu'il était protégé" Karachigate: l'autre de Neuilly, la tirelire, et les silences. Ziad Takieddine s'est décidé à parler, un peu.
Le 30 octobre dernier, le Journal du Dimanche publiait quelques extraits des procès-verbaux de ses audition devant le juge Renaud van Ruymbeke. Financement Balladur 95 : trou de mémoire de Sarko. Dommage que les Calvi et Jean-Pierre Pernaut n'aient pas rappelé à Sarkozy l'un des éléments, justement, qui ont été trouvés en 17 ans : Roland Dumas, président du Conseil constitutionnel à l'époque, et en charge de valider les comptes de campagne, a reconnu récemment que le Conseil avait validé les comptes frauduleux de Balladur, mais aussi de Jacques Chirac, contre l'avis même des fonctionnaires chargés d'éplucher ces comptes. Une déclaration explosive que TF1 avait gardé en boîte pendant plusieurs mois avant de la diffuser dans son JT du 23 septembre dernier, après l'avoir "trappé" la veille.
Ces informations sur les 10 millions de francs en liquide datent d'avril 2010, les récits détaillés des débats au sein du Conseil constitutionnel, et de l'insistance de Dumas de "ne pas remettre en cause la démocratie" en invalidant les comptes, ont été publiés en octobre et novembre 2010 dans Le Monde et sur Mediapart.
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