Karachi : le douzième mort et les disquettes. Les juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, saisis du volet financier de l'enquête sur l'attentat de Karachi, ont confié à la police des investigations sur les circonstances ayant entouré la mort d'un militant associatif de Garges-lès-Gonesse, Akim Rouichi, en 1995.
Selon des témoignages récemment recueillis par la Division nationale des investigations financières (DNIF), celui-ci aurait été chargé de missions d'espionnage et de surveillance sur des personnalités liées à la campagne présidentielle d'Édouard Balladur qui l'auraient notamment conduit à intercepter des conversations téléphoniques. Le jeune homme avait été découvert pendu quelques mois après l'élection, sans qu'aucune trace de ses enregistrements soit retrouvée auprès de lui. Les enquêteurs disposent d'une preuve que ces écoutes illicites ont bien existé. "Aucun souvenir" Enquêtes parallèles La famille d'Akim Rouichi a toujours contesté la thèse du suicide, retenue par la justice après sa mort. Affaire Karachi: le juge Van Ruymbeke enquête sur les maisons normandes de Balladur.
Edouard Balladur, toujours sensible aux bonnes manières, risque de trouver la procédure choquante: le juge Renaud Van Ruymbeke, chargé d'enquêter sur l'existence d'éventuelles rétrocommissions liées à divers marchés d'armement dans les années 1990, s'intéresse désormais à son patrimoine immobilier à la même époque.
Le magistrat, qui devrait convoquer prochainement l'ancien Premier ministre afin de lui demander des explications concernant l'arrivée de très grosses sommes en liquide sur ses comptes de la campagne présidentielle de 1995, pourrait aborder un sujet plus personnel: ses maisons normandes. Selon nos informations, le juge et la police enquêtent sur la façon dont Edouard Balladur a acquis une demeure à Tourgéville (Calvados), un an après son échec à l'élection de 1995. A y regarder de plus près, c'est en réalité son épouse, Marie-Josèphe, qui a acheté cette propriété, le 13 juin 1996.
Karachi: un fantôme aux portes de l'Elysée. Karachi: nouvelles déclassifications ? La Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) a émis deux avis favorables et un avis défavorable à la déclassification de documents secret-défense réclamée par des juges dans le volet financier du dossier sur l'attentat de Karachi.
Ces trois avis ont été rendus par la CCSDN lors de sa dernière réunion, le 13 octobre, et sont publiés aujourd'hui au Journal officiel. Ils portent à dix-sept le nombre des avis publiés par cette commission administrative indépendante dans ce dossier complexe. Ces trois nouveaux avis concernent l'enquête des juges Roger Le Loire et Renaud van Ruymbeke sur des contrats d'armements, liés notamment à l'attentat de Karachi du 8 mai 2002 (11 Français tués). Il revient maintenant aux membres du gouvernement concernés de suivre ou non ces avis.
Les quelque 180 avis rendus par la CCSDN depuis sa création ont été suivis dans leur quasi totalité par les ministres concernés. Affaire Karachi : François Fillon autorise la déclassification de documents secret-défense. Affaire Karachi: les enquêteurs à la recherche d'enregistrements. Les enquêteurs chargés de l'enquête sur le volet financier de l'attentat de Karachi sont à la recherche d'enregistrements clandestins qui auraient visé des personnalités ayant participé à la campagne présidentielle d'Édouard Balladur en 1995, a-t-on appris jeudi de source proche de l'enquête confirmant une information du Point.
Selon l'hebdomadaire un ancien commissaire des Renseignements généraux aurait commandité des missions d'espionnage à un militant associatif, Akim Rouichi, afin d'informer les réseaux chiraquiens sur d'éventuels financements occultes de la campagne d'Edouard Balladur. Une perquisition a eu lieu mercredi matin au domicile de l'ancien commissaire mais les policiers "n'ont rien trouvé", a-t-on appris auprès de l'avocat de l'ancien commissaire.
Selon Me Vacosin, l'ex-commissaire "n'a jamais donné aucun matériel" à Akim Rouichi dont "il ne sait pas qui il est". Akim Rouichi a été retrouvé pendu en août 1995. (Source AFP) Karachi: Les familles des victimes dénoncent une «consigne» de Sarkozy au Parquet. Le collectif des familles des victimes de l'attentat de Karachi a dénoncé vendredi après l'intervention de Nicolas Sarkozy sur l'enquête de Karachi «la consigne claire envoyée au Parquet» par le chef de l'Etat.
«Nous prenons bonne note de la consigne claire envoyée au Parquet» par le chef de l'Etat qui a affirmé, alors que l'enquête est en cours, qu'il «ne sortira rien» de la mise en cause de Nicolas Bazire. Les familles des victimes de l'attentat, qui a fait 15 morts le 8 mai 2002 à Karachi, dont 11 salariés de la Direction des Construction Navales (DCN), «déplorent, une fois de plus, le mépris sans limite du chef de l'Etat non seulement à (leur) égard, mais aussi à l'égard du travail des juges d'instruction», écrivent-elles dans un communiqué. «Comment peut-il ainsi évoquer "la douleur des familles", lui qui n'a finalement pas été capable de tenir une promesse aussi simple que celle de nous recevoir une fois par an?» , interroge le collectif. Interrogé durant sa garde à vue, M. Les blessés de Karachi portent plainte contre DCN - Construction navale (civile ou militaire) Rescapés de l'attentat de Karachi, six Français ont déposé une plainte pour coups et blessures involontaires.
"La DCN avait connaissance du risque élevé d'attentat en raison du contexte, huit mois après le 11 septembre, avec la présence française en Afghanistan et des menaces connues d'attentat contre des occidentaux à Karachi. " L'avocat des blessés de Karachi, Me Thibault de Montbrial, considère que leur employeur porte sa part de responsabilité. "L'échelle de risque était seulement au niveau 1 renforcé sur 5 et les mesures prévues n'étaient même appliquées puisque le bus venant chercher les salariés était clairement identifié et empruntait toujours le même itinéraire aux mêmes horaires", a-t-il ajouté.
Les blessés mettent en avant le témoignage de Mustapha Laraich, membre du service de coopération technique international de police. Dès le 10 avril 2002, il avait appris par des sources pakistanaises que des attentats étaient en préparation contre des occidentaux. Affaire Karachi : Nicolas Bazire devant la justice. Paru dans leJDD Nicolas Bazire, directeur de cabinet d'Edouard Balladur quand il était Premier ministre, a rendez-vous avec la justice.
(Maxppp) Ancien bras droit d’Édouard Balladur à Matignon, aujourd’hui bras droit de Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, Nicolas Bazire a rendez-vous le 3 novembre prochain avec le juge Van Ruymbeke. Placé en garde à vue le 20 septembre , mis en examen pour "complicité d’abus de biens sociaux", il a vu son domicile perquisitionné et a été interrogé pendant quatorze heures par la police. Nicolas Bazire va devoir, une nouvelle fois, s’expliquer sur le financement de la campagne électorale de 1995 et sur ses relations avec Ziad Takieddine. Affaire Karachi : Nicolas Sarkozy défend "son ami" Nicolas Bazire. Affaire n° 2011-192 QPC. Affaire Karachi: Thierry Gaubert soupçonné de subornation de témoin. Le parquet de Paris a délivré un réquisitoire supplétif pour subornation de témoin à l'encontre de Thierry Gaubert.
Ami et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à la mairie de Neuilly et au ministère du Budget, Thierry Gaubert est soupçonné par les magistrats d'avoir fait pression sur sa femme, Hélène de Yougoslavie, afin d'orienter son témoignage devant les policiers qui enquêtent sur le financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, en 1995.
Début septembre, lors de son audition par les policiers, Hélène de Yougoslavie, séparée depuis cinq ans de son mari, a en effet remis aux policiers une clé USB où sont enregistrées les menaces de son mari. EXCLUSIF. François Léotard sort de son silence. Retiré de la vie politique depuis dix ans, François Léotard sort de son silence dans un Face à la rédaction avec les journalistes de Nice-Matin.
L'ancien ministre de la Défense et président de l'UDF livre sa vérité sur l'affaire Karachi, les porteurs de valises, Takieddine et Balladur. Une interview à découvrir dans les éditions de samedi des titres du Groupe Nice-Matin. Karachi : "Je n'ai jamais touché d'argent". "Les valises, c'est une image d'Epinal", explique François Léotard, assurant qu'il ne "sait rien" sur les rétrocommissions.
Attentat Karachi : plainte contre la DCN (E1) Les survivants de l'attentat de Karachi portent plainte contre leur employeur. Le palais de Thierry Gaubert, dernier rebondissement de l'affaire Karachi ? Ancien collaborateur de Sarkozy à la mairie de Neuilly et mis en examen dans l'affaire Karachi, Thierry Gaubert s'est offert à la fin des années 1990 une très jolie propriété en Colombie.
L'hebdomadaire Semana est allé y voir de plus près. A des milliers de kilomètres de Paris, dans le paisible village touristique d'El Nilo, à deux heures de voiture de Bogotá, la capitale colombienne, une somptueuse villa située dans la propriété El Palmar se retrouve au cœur de l'affaire Karachi, ce scandale de corruption, d'attentat et de dessous-de-table qui tient la France en émoi. La villa Cactus aurait coûté 600 000 euros, soit près d'un million de dollars et son propriétaire, Thierry Gaubert, en aurait fait l'acquisition à la fin des années 1990 pour y établir sa résidence secondaire à travers une société, baptisée elle aussi Cactus, au Bahamas. El Palmar est une propriété qui compte seulement deux maisons.
Balladur pas tout à fait sorti d'affaire. Ce soir-là, il n'est pas question d'argent. Costume sombre, cravate mauve et mine grise, Edouard Balladur a autre chose en tête. En ce 23 avril 1995, le Premier ministre est éliminé du second tour de l'élection présidentielle au profit du socialiste Lionel Jospin et de Jacques Chirac. A son siège de campagne, il tente de lire une déclaration interrompue par ses partisans dépités.
"Je vous demande de vous arrêter", répète le candidat défait pour couper court aux huées et poursuivre son discours d'adieux. Ses espoirs élyséens se sont envolés. Karachi : Takieddine de nouveau entendu par la justice. Affaire Karachi: Ziad Takieddine se défend d’avoir «porté des valises bourrées de billets» Se défendre à tout prix: Ziad Takieddine, mis en examen le 14 septembre dans le dossier judiciaire mêlant ventes d'armes au Pakistan et à l'Arabie saoudite et soupçons de financement occulte de la campagne balladurienne pour l'élection présidentielle de 1995, s’est ouvert à Lexpress.fr ce vendredi. Dans cet entretien, l’homme d’affaires sulfureux raconte son audition, le 5 octobre dernier, par le juge Van Ruymbeke, à propos de l'affaire Karachi: «Je lui ai répété que je n’avais jamais porté de valises bourrées de billets pour qui que ce soit!
Affaire Takieddine: les curieux oublis de Jean-François Copé. Attentat de Karachi : Claude Guéant relance la piste islamiste. Le ministre de l'Intérieur a relancé dimanche la piste islamiste pour l'attentat de Karachi en 2002, bien que la justice penche dorénavant pour une attaque perpétrée en représailles au blocage par la France de commissions sur un contrat d'armement avec le Pakistan. "Pour le ministère de l'Intérieur, la piste privilégiée a toujours été la piste islamiste", a déclaré Claude Guéant au Forum Radio J, qui l'interrogeait sur les causes de l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi (sud du Pakistan) dans lequel 15 personnes avaient trouvé la mort, dont 11 Français de la Direction des constructions navales (DCN).
Entre 2002 et 2007, l'enquête conduite par l'ex-juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière était axée sur l'hypothèse d'une attaque-suicide commise dans la mégapole économique du Pakistan par des islamistes liés à al-Qaida. En 2007, le dossier Karachi est confié au juge antiterroriste Marc Trévidic. Attentat de Karachi : Guéant braque à nouveau les projecteurs sur les islamistes. « Pour le ministère de l’Intérieur, la piste privilégiée a toujours été la piste islamiste », a déclaré Claude Guéant à propos des causes de l’attentat de 2002 à Karachi, dans lequel 15 personnes avaient été tuées, dont 11 Français de la Direction des constructions navales.
Entre 2002 et 2007, l’enquête conduite par l’ex-juge antiterroriste Bruguière était axée sur l’hypothèse d’une attaque-suicide par des islamistes liés à al-Qaida. En 2007, le dossier Karachi est confié au juge antiterroriste Marc Trévidic. Pour celui-ci l’attentat est la conséquence de l’arrêt du versement par la France de commissions sur le contrat de vente de sous-marins au Pakistan, en 1994. Dans le volet financier de ce dossier, les juges d’instruction Renaud van Ruymbeke et Roger Le Loire cherchent à savoir si des commissions versées ont pu donner lieu à des rétrocommissions illégales qui auraient financé la campagne présidentielle de Balladur.
Interrogé sur la piste des commissions/rétrocommissions, M. Karachigate: Guéant joue l'intox. Karachi : le document qui accuse Bruguière. (Jean-Louis Bruguière - Capture d'écran Dailymotion - franceinter) Du même auteur Dans l’enquête sur l’attentat de Karachi, qui a causé la mort de 11 ingénieurs de la Direction des chantiers navals en 2002, il y a deux temps : avant et après 2007. Avant, c’est le célèbre juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière qui mène l’instruction. A son départ à la retraite, et alors qu’il entend se présenter aux législatives sous l’étiquette UMP, le juge Jean-Marc Trévidic prend le relai. Son approche du dossier change radicalement. Rien compris à l'affaire Karachi ? On reprend de zéro. Hortefeux, Balladur, Copé, Bazire, Gaubert, Sarkozy... leurs noms sont associés à l’attentat de Karachi. Que leur reproche-t-on ? Karachi : retour chez le juge pour Takieddine - France.
Ziad Takieddine, Thierry Gaubert et Nicolas Bazire. Affaire Karachi : Villepin demande "des preuves" à Takieddine. Bras de fer entre D de Villepin et Z Takieddine, rétro-commissions et attentat de Karachi : PROPOSITION D`ANALYSE ET DE MISE EN PERSPECTIVE ! Karachi: Takieddine s'explique avec la justice. L'intermédiaire en armement Ziad Takieddine, mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi, est entendu ce mercredi par le juge Renaud Van Ruymbeke, qui enquête sur de possibles malversations financières en marge de contrats d'armement, a constaté un journaliste de l'AFP.
Arrivé vers 09H00 au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris en compagnie de son avocat Me Ludovic Landivaux, Ziad Takieddine devait être entendu à partir de 09H30 et pour toute la journée par le juge. "On a étudié le dossier en profondeur, les avocats ont fait un bon travail, on est là pour répondre aux questions du juge", a déclaré Ziad Takieddine aux journalistes. Takieddine: une clé USB piège Hortefeux. Karachi : un lien corruption-attentat (Joly) Affaire Karachi : «Nous sommes probablement face à un des plus grands scandales d'Etat de la Vème République»
Lundi 3 octobre 2011 1 03 /10 /Oct /2011 13:00 Lors du point presse hebdomadaire du parti, le porte parole, Benoît Hamon, est revenu sur l'affaire Karachi: «Nous sommes probablement face à un des plus grands scandales d'Etat de la Vème République». «Le président de la République, qui considère aujourd'hui qu'il n'est concerné en rien dans cette affaire qu'il qualifie de "fable", devra s'expliquer. (...) Cette "fable" est en train de devenir un mauvais cauchemard en ce qui le concerne» a estimé Benoît Hamon. Nicolas Sarkozy devra s'expliquer «sur ce qui justifie que son conseiller spécial, et ancien ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, ai eu accès a des pièces d'un dossier d'instruction qui ont justifié qu'il appelle une personne (Thierry Gaubert, ancien conseiller du président) mise en examen».
Affaire Karachi : 110 000 signatures pour la levée du secret-défense.