Honoré Daumier. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Honoré Daumier Honoré Daumier (photographié par Nadar). Honoré Daumier, né à Marseille le 26 février 1808 et mort à Valmondois le 10 février 1879 (à 70 ans), est un graveur, caricaturiste, peintre et sculpteur français, dont les œuvres commentaient la vie sociale et politique en France au XIXe siècle. Dessinateur prolifique, auteur de plus de quatre mille lithographies, il est surtout connu pour ses caricatures d'hommes politiques et ses satires du comportement de ses compatriotes.
Il a changé la perception que nous avons sur l'art de la caricature politique. La valeur de son œuvre peint, quant à lui, a aussi été reconnue, bien qu’à titre posthume seulement[1] : Daumier est considéré de nos jours comme l'un des plus grands peintres français du XIXe siècle[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Daumier est né à Marseille de Marc Louis Daumier et de Cécile Catherine Philippe. La caricature. La caricature, dans son expression la plus commune, est l’art de transformer un visage dans un mode plus ou moins grossier, dans un but souvent humoristique, tout en essayant de conserver la personnalité du sujet, et surtout les traits caractéristiques qui permettent de le reconnaître.
Comme le sujet est vaste, nous allons ici n’aborder que la base de cette art. La caricature, c’est d’abord prendre une forme, et être capable de la déformer sans perdre les caractèristiques essentielles de cette forme. Prenons un exemple simple, une forme de lèvre, et voyons comment on peut la déformer tout en conservant sa structure de base. L’on peut procéder ainsi jusqu’à des déformations extrèmes, c’est d’ailleurs un exercice intéressant pour apprendre à maîtriser les formes. Continuons avec un visage, mettons de côté les cheveux pour l’instant. Raconter une Photo de Presse.
La liberté d'expression. Presse "satirique" Les discours politiques de la presse satirique. Étude des réactions à l’« attentat horrible » du 19 novembre 1832. 1La presse satirique est née, en France, lors de la Révolution de 1789.
Elle se caractérise par son mode d’écriture, qui consiste à décrire la réalité de manière déformée dans le but de faire rire le lecteur, et, plus encore, d’emporter son adhésion. Ses préoccupations sont avant tout politiques. Le modèle du journal satirique n’a donc pu se construire que lors de courtes périodes de liberté de la presse et ne trouve une forme aboutie qu’au début de la monarchie de Juillet. De 1830 à 1835, en effet, la liberté d’expression est telle que les journaux satiriques se créent plus nombreux que jamais, et que leur audace dépasse celle de leurs prédécesseurs longtemps limités par la censure. Petite histoire du dessin de presse. Texte de la conférence donnée par Guillaume Doizy le 26 septembre 2008 à la BPI (Beaubourg), à l’occasion d’une après-midi de réflexion sur le thème : « Quel avenir pour le dessin de presse ».
Pour tout vous dire, je me demande encore si j’ai eu raison d’accepter de venir ici raconter l’Histoire du Dessin de presse. Evoquer l’œuvre de Daumier en trois quart d’heure serait déjà une gageure. Parler de l’Assiette au Beurre dans un temps si court, analyser plusieurs milliers de ses dessins et le travail de dizaines d’artistes ayant collaboré à la revue, relèverait du miracle. On pourrait écrire des livres entiers sur le dessin de presse des Années Folles. Et pourtant, je ne dois pas seulement parler d’un dessinateur, d’un journal ou encore d’une période. Pour commencer, il me semble nécessaire de faire un peu de linguistique. La propagande d’abord : Le commentaire politique : Histoire de la caricature et du dessin satirique. Le Journal amusant : journal illustré, journal d'images, journal comique, critique, satirique, etc.
La presse satirique française, une arme politique héritée de la Révolution. La presse satirique française, sans tabou quand il s'agit de railler pouvoir ou religion, est une tradition qui remonte à la Révolution et dont Charlie Hebdo, cruellement frappé par un attentat sans précédent, est l'héritier au même titre que Le Canard enchaîné ou le défunt Hara-Kiri.
«C'est une spécificité française. Ici, on cogne, on utilise le dessin de façon militante pour contester, dénoncer, faire tomber les barrières», explique Guillaume Doizy, spécialiste de l'histoire du dessin de presse. «Il n'y a pas l'équivalent d'un Charlie Hebdo à l'étranger.» La singularité de cet hebdomadaire, «c'est d'être non seulement dans la satire politique, mais aussi dans la critique sociale: l'écologie, l'économie et la finance...», renchérit l'historien Christian Delporte. Hors de France, «il y a des journaux d'humour mais la politique est toujours marginale.
Apogée au XIXe siècle «Cette presse lève tous les tabous», relève Christian Delporte. Anarchistes et extrême droite. Untitled. Presse, le dessin s’estompe. Mais où donc a disparu le dessin de presse ?
Il suffit qu’on pose la question pour qu’aussitôt mille contre-exemples viennent faire le siège.