Qu'est-ce qu'un personnage ? Petite histoire du portrait en littérature. Le personnage de roman au XVIIIe siècle. Le personnage de roman au XIXe siècle. Exposé d'Yvan Leclerc (Université de Rouen), prononcé à la Maison de l'Université, le mercredi 30 janvier 2008, dans le cadre d'une journée d'information sur les nouveaux programmes de première, animée par M.
Didier, IA-IPR de Lettres de l'académie de Rouen. Vous pouvez télécharger cet exposé : format ou Le XIXe siècle est celui du roman, de sa montée en puissance. Ce genre sans lettres de noblesse ni légitimité (absent de la Poétique d’Aristote, et presque absent de l’Art poétique de Boileau), devient la grande forme littéraire totalisante. Trois remarques sur le document officiel du nouveau programme 2007 : 1) – « visions de l’homme et du monde ». Ambiguïté de l’expression « visions de l’homme », avec un génitif objectif et subjectif.
L’homme et le monde : le singulier pose problème, parce que le XIXe siècle représente non pas l’homme mais des hommes, dans la diversité de leurs conditions et de leurs situations. 2) – « Dépasser le stade de l’identification psychologique au personnage ». Le personnage de roman au XXe siècle. Par Alain Cresciucci, Université de Rouen « Passé huit heures du soir, les héros de roman ne courent pas les rues dans le quartier des Invalides.
Muguet n’était encore qu’un adolescent médiocre lorsqu’il tourna à l’angle de l’avenue de Ségur. » Antoine Blondin « la grande forme de la prose où l’auteur, à travers des ego expérimentaux (personnages), examine jusqu’au bout quelques thèmes de l’existence »1 Milan Kundera Introduction Le roman est un monde ambigu. On pourrait résumer à trois grands impératifs la construction du personnage traditionnel: 1) un maximum d’informations sur son physique, sur son statut social, sur son comportement (y compris ou non un portrait psychologique) ; 2) il est important de connaître son passé, source des motivations du présent d’un personnage ; 3) le personnage doit donner l’impression qu’il agit par lui-même ─ le narrateur et l’auteur doivent donc s’effacer ─ pour favoriser l’illusion de réalité.
Dans les limites de cet exposé je me bornerai à 3 points : Nathalie Sarraute : Y a-t-il un avenir du roman. Catégorie on aimeIl y a (43) contribution(s).
Un roman, pour la plupart des amateurs - et des critiques -, c’est avant tout une « histoire ». Alain Robbe-Grillet Sur quelques notions périmées Et, selon toute apparence, non seulement le romancier ne croit plus guère à ses personnages, mais le lecteur, de son côté, n’arrive plus à y croire. Nathalie Sarraute L’ère du soupçon « Sous-conversation » : Nathalie Sarraute et l’anti-roman Avec la disparition de Nathalie Sarraute, décédée en 1999, il semble que ce soit la dernière forme romanesque qui s’efface avec elle.
Maître d’œuvre de l’anti-roman, selon la formule célèbre de J.P. D’ailleurs, plus qu’une simple investigatrice, elle en fut très certainement le chef de file. Y a-t-il un avenir du roman ? ; par Marc Alpozzo. Un roman, pour la plupart des amateurs - et des critiques -, c'est avant tout une <<histoire>>.
Alain Robbe-Grillet Sur quelques notions périmées Et, selon toute apparence, non seulement le romancier ne croit plus guère à ses personnages, mais le lecteur, de son côté, n'arrive plus à y croire . Nathalie Sarraute, L'ère du soupçon « Sous-conversation » : Nathalie Sarraute et l'anti-roman Avec la disparition de Nathalie Sarraute, décédée en 1999, il semble que ce soit la dernière forme romanesque qui s'efface avec elle. MAURIAC : le romancier et ses personnages.
DOCUMENT : Le personnage de Roman MAURIAC, Le Romancier et ses personnages, Le livre de poche, 1972 (édition R-A.
Corrêa, 1933), p. 81 sq. L’HUMILITÉ n'est pas la Vertu dominante des romanciers. Ils ne craignent pas de prétendre au titre de créateurs. Des créateurs ! A la vérité, ils en sont les singes. Les personnages qu'ils inventent ne sont nullement créés, si la création consiste à faire quelque chose de rien. Dans les fruits de cette union, il est périlleux de prétendre délimiter ce qui appartient en propre à l'écrivain, ce qu'il y retrouve de lui-même et ce que l'extérieur lui a fourni. Je souhaiterais que ces lignes inspirassent à l'égard du roman et des romanciers un sentiment complexe, - complexe comme la vie même que c'est notre métier de peindre. De l'homme ondoyant et divers de Montaigne, nous faisons une créature bien construite, que nous démontons pièce par pièce.