DOUBLE CONTRAINTE ET INJONCTION PARADOXALE. On nomme double contrainte (double-bind) une paire d’injonctions paradoxales consistant en ordres explicites ou implicites intimés à quelqu’un qui ne peut en satisfaire un sans violer l’autre.
Cette notion a été découverte par l’Ecole de Palo Alto et Gregory Bateson. Par exemple, celui cité par Bateson de la mère balinaise, qui dit à son fils : Discours paradoxal du pervers narcissique. Novlangue. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le principe est simple : plus on diminue le nombre de mots d'une langue et plus on fusionne les mots entre eux, plus on diminue le nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir en éliminant les finesses du langage, plus on rend les gens incapables de réfléchir, et plus ils raisonnent à l'affect. La mauvaise maîtrise de la langue rend ainsi les gens stupides et manipulables par les instruments de propagande massifs tels que la télévision. C'est donc une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l'expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État, l'objectif ultime étant d'aller jusqu'à empêcher l'« idée » même de cette critique[1]. Le mot novlangue est depuis passé dans l'usage au féminin par analogie avec langue, lorsqu'il désigne péjorativement un langage destiné à déformer une réalité, hors du contexte du roman.
Manipulateurs Pervers Narcissiques. Le discours paradoxal, dire tout et le contraire de tout.
Le discours paradoxal est une forme perverse de communication [1]. Les pervers narcissiques et d’autres catégories de personnalités pathologiques en font un large usage. Mais réalise-t-on à quel point les personnes considérées comme équilibrées l’utilisent au quotidien ? Première approche. Une définition. Reconnaître les psychopathes par leur façon de parler. Les psychopathes peuvent être reconnus à leur façon de parler, selon une étude publiée dans la revue Legal and Criminological Psychology .
Les psychopathes sont profondément égoïstes et éprouvent peu d'émotions (1) . Jeff Hancock de l’Université Cornell (New York) et Michael Woodworth de l'Université de British Columbia (Canada) ont réalisé une analyse informatique des récits de leurs crimes qu'ont fait 14 meurtriers psychopathes incarcérés dans des prisons canadiennes et 38 meurtriers non diagnostiqués comme psychopathes. Les psychopathes : Les psychopathes représentent environ 1% de la population générale et jusqu'à 25% de la population masculine dans les établissements pénitenciers fédéraux, indiquent les chercheurs.
Le “pouvoir”, les “crises”, la communication paradoxale et « L'effort pour rendre l'autre fou » Avertissement aux lecteurs : cet article un peu long pourrait largement dépasser la capacité d’attention minimale requise pour en appréhender le sens.
La « novlangue » des psychopathes. « Qui ne connaît la valeur des mots ne saurait connaître les hommes »…« Lorsque les mots perdent leur sens, les gens perdent leur liberté », CONFUCIUS.
Qu’est-ce que la « novlangue » au sens orwellien du terme ? La question a son importance, car cette expression est de plus en plus employée actuellement pour stigmatiser le discours de nos hommes politiques et de la doxa néolibérale qu’ils prophétisent (« Nous irons ensemble vers le nouvel ordre mondial, et personne, je dis bien personne ne pourra l’arrêter », a annoncé Nicolas SARKOZY lors de ses vœux de 2009, à lire sur Agoravox).
Mensonge. Le pervers narcissique est toujours, intérieurement, dans la peau d’un autre, il n'est jamais sincère, toujours menteur.
Il peut aussi bien dire la vérité que mentir avec aplomb, d’une façon jusqu’au-boutiste (comme un « arracheur de dent »). Le plus souvent, il effectue de sensibles falsifications de la vérité, qu'on ne peut pas vraiment qualifier de mensonges, et encore moins de constructions délirantes. Mélanger le mensonge, la sincérité et la franchise - ce qui est, pour l'autre, très déstabilisant - fait partie de son jeu. Derrière cette attitude de mensonge jusqu’au-boutiste, qui paraît parfois suicidaire, se cache, le plus souvent, une attitude de défi à l’ordre social, une façon de montrer qu’il est toujours le plus fort et qu’il contrôle toujours la situation... Même quand il le faudrait, il ne reconnaîtra jamais rien, ni ses mensonges, ni ses torts, même dans les moments cruciaux lors d’un interrogatoire policier, voire d'un procès d’assises. Les pervers narcissiques et la communication. La communication véritable avec un manipulateur est impossible, car il n’est pas capable de communiquer de façon simple, authentique, claire et saine avec autrui.
En effet, la manipulation est le seul moyen de communication qu’il connaisse, aussi se complait-il dans une communication ambiguë en faisant usage de toute une série de techniques pour la dévier de son objectif premier, la bloquer ou la fuir. Paradoxalement, c’est lui-même qui va affirmer que vous communiquez mal. « Le mode de perception du manipulateur et ses processus cognitifs sont perturbés dans le sens pathologique du terme.
L’Art d’avoir toujours raison. La bibliothèque libre.
Traduction Wikisource - Texte entier: HTML PDF Note : le manuscrit original ne comportait pas le titre et fut probablement écrit vers 1830. Il fut publié sous différents titres tels Dialectique ou Dialectique éristique ou L'Art d'avoir toujours raison. Introduction Stratagèmes.