Développement personnel dans son organisation (ESS, traditionnelle, Institutions...) Ambiance bois : exemple d'une entreprise autogérée. Une entreprise sans patron : ça marche. Huchon félicite l'entreprise sans patron. IL N'Y A PAS un patron, il y a un PDG ; il n'y a pas d'employés, mais des coopérateurs.
Jean-Paul Huchon, président PS du conseil régional, a visité hier les Charpentiers de Paris. Cette entreprise de Bagneux est une Scop, une société coopérative de production. En clair, les travailleurs sont les actionnaires et le PDG est élu par leurs soins avec un principe gravé dans le marbre : un homme, une voix. « Vous travaillez autrement, pas pour des gens masqués à l'autre bout de la terre. Ce système demande beaucoup de rigueur et d'éthique, c'est un peu ce à quoi on rêve tous », lance Jean-Paul Huchon, un brin lyrique. Avec un chiffre d'affaires de 17 millions d'euros et 140 salariés, cette entreprise ne connaît pas la crise. . « La boîte est à nous, on travaille pour nous » Les Charpentiers et leur centaine de sociétaires sont spécialisés dans la menuiserie et la charpente, en bois comme en métal. « Nous sommes une entreprise très locale.
Www.bourin-editeur.fr/uploads/pdfs/04f6d6b799362d10cea31909f0c75af4.pdf. VIDEO / André Comte-Sponville : travail, bonheur et motivation. Remède à la crise, l'entreprise sans patron fleurit en Argentine. TRAVAIL - Depuis cinq ans, quinze mille travailleurs argentins ont sauvé leur emploi en «récupérant» leur entreprise.
Autogérées, sans actionnaires, elles prouvent que l'on peut créer et répartir des richesses autrement. Sur le parvis, un ouvrier soude une longue barre en métal. Dans son dos, le hangar fraîchement repeint est manifestement en travaux. Sur cette large avenue passante de Rosario, rien ne permet de soupçonner l'existence d'une bruyante fabrique. Une petite porte s'ouvre, nous nous engouffrons. A l'intérieur, une quinzaine d'ouvriers s'affèrent à la tâche. Merci Menem! Depuis deux ans, Pastas Merlat fait partie de ces près de 200 sociétés argentines passées aux mains de leurs travailleurs. Ouvriers bernés. Salarié sans patron : repensons l’ entreprise !
Hiérarchie : Ces entreprises qui réussissent... sans patrons - Hiérarchie Exit les dirigeants!
Des firmes appliquent un management «plat» où les collaborateurs fixent eux-mêmes heures de travail et salaires. Et ça marche. Les employés d'entreprises sans hiérarchie seraient plus performants. Image: Keystone Dans certaines entreprises, des patrons offrent des congés à volonté à leurs salariés. Une compagnie sans hiérarchie ?
C’est le cas chez l’américain Valve Corporation. Les leaders naturels émergent Comme l’observe le Wall Street Journal, bon nombre d’entreprises « aplatissent » leur management depuis quelques années, en éliminant les couches hiérarchiques qui freinent leur productivité. En place des managers désignés qui ne détiennent pas toujours les compétences adéquates, le concept fait émerger des leaders naturels. A quoi ça ressemble, une entreprise sans patron? Bienvenue dans le monde du travail sans patron, où il n’y a pas la hiérarchie, où les travailleurs déterminent le salaire des autres et où les employés fixent leurs heures de travail.
Selon un reportage du Wall Street Journal, des entreprises comme Valve corp, Github, GE aviation et W.L. Gore ont choisi un modèle loin d’être traditionnel. Valve, une entreprise qui crée les jeux vidéo (comme Half Life), n’a pas de patron ou de directeur depuis le premier jour, en 1996. Et l’entreprise se porte très bien. Les employés proposent leurs projets aux autres et c’est comme ça que se lancent les nouveaux projets. A W.L. Il n’y a pas que des petites entreprises qui fonctionnent sans boss. Depuis des années, le géant de l’industrie General Electric (GE) n’utilise pas de directeurs ou de contremaîtres dans certains bâtiments où il fabrique des avions.
Mais sans patron qui décide des salaires? Mais le système n’est pas parfait, il y a aussi des inconvénients. Photo: REUTERS/ Fadi Al-Assaad publicité. Nantes. Ces PME expérimentent l'entreprise sans patron. Le professeur Isaac Getz a construit son modèle d'«entreprise libérée» après avoir visité une trentaine de sociétés aux quatre coins du monde qui partagent une même philosophie.
Des entreprises qui ont un autre point commun: elles surperforment sur leurs marchés. Plusieurs PME nantaises expérimentent une nouvelle façon de concevoir l'entreprise. Un modèle qui prône la disparition de la hiérarchie et des salariés qui s'auto-dirigent. On connaissait le patron visionnaire, le patron chef d'orchestre et le patron capitaine de navire. Lors d'une conférence qui s'est tenue à Nantes en juin à l'initiative de trois PME locales, Isaac Getz, professeur à l'école supérieure de commerce de Paris, a défendu son concept du patron... porteur d'eau! Entreprises ultra-performantesCo-auteur du livre Liberté & Cie, il défend une autre manière de vivre l'entreprise. Plus de hiérarchieD'autres s'y sont mis ailleurs dans le monde et font figurent d'exemple à suivre pour les Nantais.
Les entreprises sans patrons, ça marche! Doit-on virer tous les patrons? Imaginez une entreprise sans hiérarchie, dans laquelle vous seriez, au même titre que vos collègues, votre propre patron.
Pas de chefs, de titres ou de promotions. Chaque employé dépenserait l'argent de la compagnie et serait responsable de l'achat de ses outils de travail. Utopique? Gary Hamel, expert en management américain et professeur invité à la London Business School, semblait tout aussi incrédule avant de visiter une entreprise hors-norme: la Morning Star Company. Provocant, il relate cette expérience dans la prestigieuse Harvard Business Review, sous un titre à hérisser les cheveux du premier chef venu: "Commencez par virer tous les managers". Sans chefs mais pas sans idées Morning Star, leader américain de la sauce tomate, n'a pas à rougir de ses résultats économiques: 700 millions de dollars de chiffre d'affaires et une croissance continue, pour cette entreprise qui emploie plus de 400 personnes.