Intro. Colonies : les racines d’un racisme nommé désir. Deux hommes blancs mesurent à l’aide d’un compas les larges fesses d’une femme noire (dessin «humoristique» anglais, 1810).
Un marine américain rigolard pose sa main sur le sein d’une prostituée vietnamienne (photographie de 1969). Un croquis médical décrit les petites lèvres du sexe d’une femme hottentote au gonflement «anormal et malsain» (gravure, 1804). Petit Pays (roman) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Petit Pays est le premier roman de Gaël Faye, connu jusque-là comme auteur-compositeur-interprète. Il est paru le 24 août 2016 aux éditions Grasset. Gabriel a une dizaine d'années au début de l'année 1993 et vit une enfance heureuse dans le confortable quartier de Kinanira à Bujumbura (Burundi) avec son père, entrepreneur expatrié français, sa mère, d'origine rwandaise, et sa petite sœur Ana. Gabriel mène une enfance heureuse dans une famille aisée, entouré d'un groupe d'amis avec qui il mange des mangues et fait les quatre cents coups.
Mais son bonheur va être menacé par la réalité géopolitique du Burundi : après la séparation de ses parents, il assiste à la dégradation de la situation géopolitique de la région, avec la guerre civile burundaise suivie du génocide des Tutsis au Rwanda. L'auteur souligne que le roman n'est pas autobiographique, mais qu'il est inspiré de sa propre expérience[1]. Les droits sont achetés pour de nombreux pays[6]. (27) Le génocide rwandais. Comment le racisme s'est déplacé sur Internet. C'est un véritable glissement qui s'est opéré en 2017.
Selon le rapport de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), présenté ce jeudi et remis au premier ministre, il apparaît que les signalements en matière de discrimination ont baissé entre 2016 et 2017. Pourtant, les données de la Commission révèlent que les injures et diffamations discriminatoires qui s'adressent directement à une personne ont, elles, doublé en un an, avec une hausse de 108,5% sur Internet.
Le rapport s'appuie sur les données de plusieurs instances et notamment la Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements (Pharos), qui dépend du ministère de l'Intérieur. On apprend que la virulence et le déferlement des discours de haine dans l'espace virtuel confirment la place d'Internet comme média de choix pour les auteurs de tels discours, «dans la mesure où il permet l'immédiateté tout en préservant un certain anonymat». Comment la chanson coloniale a véhiculé une certaine idée de la France. Temps de lecture: 7 min Paix à son âme, Rose Laurens n’est plus.
Elle qui, avec le retour en vogue actuel de la musique et de l’esthétique des années 1980, avait connu il y a un an un petit retour en grâce. Mais en écoutant attentivement les paroles de la chanson «Africa», qui a fait sa célébrité, on constate non sans effarement que des années après la fin des colonies, l’imaginaire colonial pouvait encore faire des ravages, sans soulever le moindre haussement de sourcil. «Sorcier vaudou… gris-gris… tam tam… cri des gourous… cases… tribus…» C’est l’Afrique de carte postale, caricaturale (on pense aussi, dans la même veine et à la même période, à la «Mélissa» de Julien Clerc, qui ne vole pas beaucoup plus haut). Imprégner les Français du bien-fondé de la colonisation La chanson coloniale a connu un succès énorme de la fin du XIXe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, avant de passer de mode à mesure que la France perdait ses colonies.
L'imaginaire sexuel de la conquête. Une critique radicale du racisme "culturaliste" de la modernité tardive. La racine du racisme, et ses développements contemporains Historiquement, et généalogiquement, le racisme, tel qu’on le connaît, est l’instrument de domination, théorique et pratique, de « l’Homme » qui s’est lui-même assigné à l’identité « occidentale », ou « blanche », jugée « supérieure », pour mieux coloniser et pour mieux définir des tutelles et des dépendances, d’abord matérielles.
Cette auto-assignation, ou auto-réduction, de l’ordre dominant, apparemment seulement « culturelle », voire « biologique », ne fut à vrai dire qu’un écran de fumée idéologique, pour que se développent plus efficacement des structures de domination essentiellement matérielles, économiques, sociale, et politiques, et sans spécificités « anthropologiques » concrètes, car amorales, cyniques et calculantes. Le raciste d’aujourd’hui ne fait que défendre un tel projet de domination impersonnelle, qui est donc un projet se disant « occidental », dans l’inversion idéologique. Une logique essentialiste Analogies. Glossaire.