EU Sequana 2016. Sequana, mode d’emploi EU Sequana 2016 ?
Le 7 mars prochain, la préfecture de police organise un exercice de gestion de crise de grande ampleur EU Sequana 2016, simulant une crue majeure en Ile-de-France. Un scénario, des exercices sur le terrain et des rendez-vous pour le public sont déjà prévus ! Les objectifs Rassembler les partenaires et acteurs du territoire francilien autour d’un exercice de gestion de crise à ampleur européenne pour renforcer la coordination de leurs actions. Les dates L’exercice EU Sequana 2016 aura lieu du 7 au 18 mars 2016 et se basera sur un scénario précis. Le scénario, au plus près des conditions réelles d’une crue du 7 au 13 mars 2016 : la montée des eaux de la Seine (5,50 mètres relevés à Paris-Austerlitz le lundi 7 mars 2016, 7,13 mètres le jeudi 10 mars.
Sept sites d’exercice A Paris, Valenton (94), Saint-Denis (93), Limay, Beynes (78), Gennevilliers (92), Port (92) : découvrez les sites . Présentation de l'exercice EU Sequana 2016 Calendrier de l'exercice. Renouvellement urbain et risque inondation : le plan-guide « Seine-Ardoines » 1Les besoins de constructions nouvelles (logements sociaux, immeubles de bureaux, etc.) et le foncier disponible, devenu rare, expliquent que les zones inondables soient très convoitées.
Dans le cas des sites déjà urbanisés, les aménageurs et les promoteurs immobiliers contribuent paradoxalement au « développement urbain durable » (Barroca, Hubert, 2008) en comblant les vides laissés par les activités industrielles et portuaires au bord des fleuves, comme ils le font avec les casernes désaffectées et les délaissés ferroviaires dans d’autres secteurs ; moyennant quoi, leurs stratégies se confondent avec la logique environnementale actuelle de la « ville compacte ». 1 Au plan national, près de 100.000 logements ont été construits entre 1999 et 2006 sur 424 communes (...) 2La lutte contre l’étalement urbain se traduit par une « stratégie de remplissage » au gré des opportunités foncières. 3Dans ce contexte, le rôle des maîtres d’œuvre est déterminant mais peu commode.
Seine : « En cas de crue centennale, les ouvrages de protection auront un effet limité » Digues, murettes, lacs réservoirs, Paris et sa région disposent de nombreux ouvrages pour se protéger des débordements de la Seine et de ses affluents.
Permettront-ils d’éviter la catastrophe en cas de crue centennale – dont la probabilité de survenue est de 1 % par an ? Non. Ces ouvrages ont permis d’éviter les petites et moyennes crues, événements qui participaient à la mémoire du risque. On n’en a pas connu depuis très longtemps en Ile-de-France. Mais ils auront un effet très limité en cas de crue centennale, D’abord parce que les digues, notamment celles qui ont été construites dans les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne, n’ont pas été dimensionnées pour un tel événement.
L’urbanisation ces dernières décennies a entraîné une imperméabilisation massive des sols. Non, car en février 1910, les sols étaient gelés et du coup imperméabilisés et l’eau a ruisselé. Qu’est-ce qui différencie les crues de la Seine des crues éclairs qui frappent le sud-est de la France ? Plusieurs choses. Focus. Quand la Seine submergera Paris. Paris se prépare à la crue du siècle. En Ile-de-France, la pluie tombe depuis plusieurs jours.
Mais le sol gelé depuis des semaines ne peut absorber toute cette eau, qui ruisselle jusqu'à la Seine, la Marne et l'Yonne. Leur niveau monte de 50 centimètres par jour, puis un mètre par jour. Crue centennale : sauve qui pleut. Depuis début février, un front froid s’est installé sur le nord de la France.
Puis, début mars, il se met à pleuvoir sérieusement sur l’Ile-de-France. La Seine, la Marne, l’Yonne, gonflent. Cinquante centimètres de niveau supplémentaire par jour. Pour les prévisionnistes, plus de doute : entre le 7 et le 12 mars, l’inondation qui arrive battra la crue historique de 1910. Le 11 mars, Maisons-Alfort est presque totalement englouti, comme une bonne partie du Val-de-Marne. Les grands équipements de distribution d’électricité, souvent proches de la Seine, sont sous l’eau. «Gestion du risque» Ce scénario catastrophe, aujourd’hui fictif, est celui de ce que les spécialistes appellent «une crue centennale», soit d’un niveau susceptible d’être atteint tous les cent ans. Pendant les deux semaines d’EU-Sequana, les «opérateurs-joueurs» devront simuler leur action quand le problème surgira. L’Europe oblige les membres de l’Union à «bâtir des stratégies de gestion du risque», explique Michel Cadot.