Brexit: quelles causes, quelles conséquences, quelle gestion? C'est fait : l'apprenti sorcier David Cameron, qui avait fait la promesse électorale et électoraliste d'un référendum sur le maintien ou non de la Grande Bretagne dans l'Union Européenne, doit faire face au séisme qu'il a lui même déclenché et que, bien entendu, il est parfaitement incapable de maîtriser. Le comble est qu'il le fait en se débinant lâchement : sa démission, prévue en Octobre, a été agrémentée d'un commentaire : "ce n'est pas à moi de gérer cette merde".
C'est le contraire de Churchill qui, en véritable homme d'état, avait accepté de prendre en charge une situation dont il n'était pas responsable. Mais l'anti-Churchill de Downing Street est malheureusement à l'image de tous les dirigeants européens. Ce que suggèrent, par contre, certains signes avant-coureurs, c'est que ce vote pourrait être le prélude à l'éclatement du Royaume-Uni.
La question du Brexit a fait de la Grande Bretagne la "maison divisée contre elle même, qui ne peut rester debout". Le Royaume-Uni? Jamais vraiment entré et déjà prêt à sortir. Le Royaume-Uni, avec ses 65 millions d’habitants, choisira-t-il de rester membre de l’Union européenne avec ses 508 millions de citoyens, ou choisira-t-il de la quitter? C’est très précisément la question à laquelle les électeurs britanniques vont devoir répondre le 23 juin… sachant qu’ils ne sont jamais totalement entrés dans l’Union.
C’est le paradoxe de cette consultation, mais aussi le résultat logique de la politique menée par le Royaume-Uni, avec toujours un pied dans l’Union et l’autre dehors. En effet, il n’aura fallu que six ans aux Britanniques, après leur adhésion en 1973 à la Communauté européenne, pour commencer à négocier des aménagements au nom de leur spécificité. Dès 1979, sur le thème devenu célèbre de «I want my money back», Margaret Thatcher engageait un bras de fer pour obtenir un rabais de la contribution britannique au budget européen. A moitié dedans, à moitié dehors L’hypothèse est fort concevable. Les ponts ne seront pas rompus Un Brexit à double tranchant. - L'Express L'Expansion. Joaquin Almunia, commissaire européen aux Affaires économiques, estime qu'il y a une "forte possibilité" pour que le Royaume-Uni rejoigne la zone euro.
Qu'en pensez-vous ? Je ne comprend pas ces déclarations. Cette question n'est pas du tout à l'ordre du jour. Pour rentrer dans la zone euro, il faudrait que la situation économique de la Grande-Bretagne soit relativement proche de celle des autres pays membres. Mais la livre sterling est en chute libre, et les marchés pourraient obliger Londres à pratiquer, au contraire, une politique restrictive pour maintenir la valeur de la monnaie... On n'en est pas là. La Grande-Bretagne n'entrera donc jamais dans la zone euro ?
L'opinion publique n'est pas prête, et à court terme elle n'y gagnerait rien. Euro et Royaume-Uni. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Zone euro - 19 États de l'UE faisant partie du MCE II, obligés de rejoindre la zone euro - 0 États de l'UE faisant partie du MCE II, qui ne sont pas obligés de rejoindre la zone euro, débat cependant en cours dans ces pays (Danemark) États de l'UE qui ne sont pas obligés de rejoindre la zone euro (Royaume-Uni) États de l'UE qui sont obligés de rejoindre la zone euro - 7 Micro-États utilisant l'euro avec l'accord de l'UE - 4 Pays qui ont adopté l'euro unilatéralement - 2 L'euro n'est pas la devise adoptée par le Royaume-Uni dans son entier, le pays a négocié une option de retrait d'une partie du traité de Maastricht lui permettant de conserver la livre sterling.
À la suite des élections de 2010, le gouvernement a confirmé ne pas souhaiter rejoindre la zone euro durant son mandat[1]. Statut général[modifier | modifier le code] Cas particuliers[modifier | modifier le code] Sondages d'opinion[modifier | modifier le code] Brexit: Pourquoi le Royaume-Uni n'est en fait jamais vraiment entré dans l'UE? BREXIT Le Royaume-Uni avait signé de nombreux accords dérogatoires depuis son adhésion en 1973… Caroline Politi Publié le Mis à jour le Le Brexit a eu le mérite de mettre les choses au clair. Désormais, la défiance du Royaume-Uni vis-à-vis de l’Union Européenne est entérinée. Les négociations seront certes longues et fastidieuses mais en multipliant les accords dérogatoires, les Britanniques ont mâché le travail des émissaires européens.
Le budget Six ans à peine après son adhésion, en 1973, à la CEE, le Royaume-Uni réclame une révision de sa participation au budget européen. D’autant que même sorti de l’Union européenne, le Royaume-Uni pourrait continuer à verser de l’argent. L’espace Schengen Plus la construction européenne progresse et plus les Britanniques deviennent les champions des régimes dérogatoires. Jusqu’à présent, une carte d’identité suffisait. Le refus d’adopter l’Euro A la signature du traité de Maastricht en 1992, le Royaume-Uni fait encore figure de rebelle. Mots-clés :