L'analyse des espaces publics. En dépit des transformations urbaines le plus récentes (métropolisation, périurbanisation, émergence de nouvelles centralités périphériques), l’espace public reste au cœur du fonctionnement de la ville.
«Le Grand Paris pourrait favoriser la délocalisation des soirées» Pour Luc Gwiazdzinski, géographe,au laboratoire Pacte de l’université Joseph-Fourier, la nuit est un «espace sous pression».
Comment la gentrification a-t-elle changé la nuit parisienne ? Les évolutions viennent de deux types de gentrification. La première concerne les jeunes, qui investissent des quartiers à population «ethnique», attirés par des loyers moins onéreux. Belleville ou Barbès sont des lieux pétris d’une culture de l’extérieur. Mais une autre forme de gentrification est apparue : celle des jeunes cadres et des familles assez aisées, qui ne partagent pas du tout ces codes.
Comment peut-on expliquer ces crispations sociales ? A Paris, comme dans les autres villes, la vie nocturne est un espace sous pression : on tente de la repousser constamment vers d’autres lieux. Connaissez-vous des modèles de villes efficaces ? Chaque ville dispose d’un ADN spécifique. FIG Saint-Dié-des-Vosges » Habiter les territoires littoraux et touristiques Ruine de Détroit - Photographies artistiques de la ville en déclin. Lorsque l’on pense au mot « Ruine », on pense à des bâtiments ayant plusieurs centaines d’années ou de villes oubliées par les générations d’aujourd’hui. Cependant, lorsque l’on mentionne le mot ruine, on peut également penser à des villes bien connues qui ont souffert grandement des différentes crises économiques. Les photographes français Yves Marchand et Romain Meffre ont capté des images très artistiques et saisissantes du déclin de la ville américaine de Détroit et des ruines de celle-ci.
En décembre 2010, ils ont publié un livre nommé : « The Ruins of Detroit » (Ruines de Détroit), dans lequel sont rassemblées différentes photographies artistiques d’édifices délabrés et qui semblent s’être figés dans le temps. Cet article est paru originalement en anglais sur le blogue du site web de Denverpost.com et est publié en partenariat avec Top10Banques.com, le meilleur de la banque en ligne. Habiterschema (GIF Image, 800 × 747 pixels) Habiter, le propre de l'humain, par Thierry Paquot.
Au-delà de son acception triviale – se loger, résider à telle adresse ou dans tel quartier –, le terme « habiter » renvoie au rapport que l’homme entretient avec les lieux de son existence, mais aussi à la relation, sans cesse renouvelée, qu’il établit avec l’écoumène, cette demeure terrestre de l’être. « Habiter » entremêle le temps et l’espace, et l’explorer revient à questionner l’histoire et la géographie d’une manière anthropologique en sachant que l’humain est un être parlant et fabricant.
Les auteurs de cet ouvrage confrontent ainsi les apports de différentes disciplines (architecture, sociologie, géographie, urbanisme, ethnologie, philosophie…) à la compréhension de « habiter » et de l’« habiter ». Ils témoignent de la très riche polysémie de ce verbe, source de débats contradictoires aux implications tant théoriques que pratiques. En effet, si « habiter » est le propre de l’homme, alors pourquoi accepte-t-il trop souvent l’inhabitable ? Page 1 à 4 Pages de début Page 7 à 16 1. Mathieu_2010_Le-concept-de-mode-d-habiter_ok.pdf. Pour enseigner la géographie. Il habite, nous habitons… « Habiter est le propre des humains.
Cette citation de Martin Heidegger est le départ d’une recherche sur l’étymologie du mot ainsi que sur ses dimensions spatiales, sociales et existentielles… Le verbe «habiter» est emprunté au latin habitare «habiter, résider», fréquentatif de habere «rester quelque part, occuper une demeure», qui s’apparente au verbe habeo : «avoir, posséder» et qui est également racine d’ «habit» du latin habitus «manière d’être, tenue, mise». Habito, du verbe habere, donnera habitatio «habitation» (lieu clos et couvert où l’on habite) et aussi habitatus «habitat» (espace offrant les conditions qui conviennent à la vie et au développement d’une espèce animale ou végétale). Il est aussi dérivé de habitudo «avoir souvent» qui donnera en français «habitude».
«Il y a péril en la demeure» peut ainsi être traduit par «il y a danger à rester dans la même situation». «Habiter» se réfère donc tout autant à l’habitation qu’au corps agissant. C’est un acte réfléchi sur le monde. Phénoménologie (philosophie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Annabelle Morel-Brochet : Un point sur l’habiter. Heidegger, et après… Thierry Paquot, Michel Lussault, Chris Younès (dir.), Habiter, le propre de l’humain.
Villes, territoires et philosophie, 2007. Annabelle Morel-Brochet L’objectif de cet ouvrage est d’engager un dialogue entre les disciplines qui se saisissent du terme habiter. Il fait suite au colloque « Habiter » qui s’est déroulé les 11 et 12 mai 2006 à l’Institut d’Urbanisme de Paris, à l’initiative de Thierry Paquot, Michel Lussault, Chris Younès et André Sauvage.1 Dans ce champ, les chercheurs sont nombreux à mobiliser les textes de Martin Heidegger et donc à reconnaître à la philosophie la paternité de la notion. Néanmoins, deux éléments rendent le dialogue interdisciplinaire particulièrement nécessaire. Engagés dans un monde commun LeHuffPost est partenaire de la Villa Gillet pour Mode d'emploi: un festival des idées La question du commun vient à occuper le devant de la scène, au point d'être devenu un néologisme dans la bouche d'un nombre toujours croissant de personnes, avec une facilité toujours plus grande, au sein de différents domaines de la culture, de la connaissance et de la pensée.
Il en va de même, à l'heure actuelle, dans les approches des principaux mouvements de contestation et d'auto-organisation qui prennent forme dans le contexte de la crise. Ce sont des mouvements en faveur du commun et des biens communs, face à la logique prédatrice des pouvoirs économiques et politiques actuels. Le commun et l'engagement vers l'autre Cette préoccupation pour le commun coïncide avec une réflexion théorique et pratique qui, depuis un certain temps déjà, envisage la redéfinition des frontières entre public et privé, à partir desquelles l'espace politique était organisé.
"La vie est un problème commun" Penser la ville cosmopolite à partir des mobilités LeHuffPost est partenaire de la Villa Gillet pour Mode d'emploi: un festival des idées Le phénomène urbain a entamé depuis une trentaine d'années une mutation profonde sous l'impulsion des potentiels de vitesse procurés par les systèmes de transport et de communication: il s'est étalé, globalisé, fragmenté.
Laurent Cailly : Existe-t-il un mode d’habiter spécifiquement périurbain ? L’exemple de l’aire urbaine d’une ville française (Tours).
Laurent Cailly a Lorsqu’on parcourt les recherches menées dans les sciences sociales sur les modes d’habiter1, un thème apparaît particulièrement sous-exploité, celui des effets de « contexte ». Paradoxalement, alors que les géographes sont prompts à évoquer, pour expliquer la différenciation des modes d’habiter, le poids des déterminismes sociaux, la place occupée dans le cycle de vie, le genre ou les logiques individuelles, ils interrogent assez peu l’impact du contexte spatial de résidence sur les pratiques spatiales des individus, objet davantage étudié par les sociologues (Authier, 2001)2.
Dans une société urbanisée de part en part, selon une intensité variable, les géotypes d’urbanité (Lévy 1994, Lussault 2003) fournissent une nomenclature a priori pertinente pour appréhender ces contextes spatiaux. Habiter la ville a travers les exemples de Ouagadougou e. Habiter la ville doha pdf 4d7b417d1e. College Ressources HGEC 6 Geo HabiterVille 127569. Habiter la Terre. Habiter l'espace. Urbanisme à la française Télérama. Télérama Echangeurs, lotissements, zones commerciales, alignements de ronds-points… Depuis les années 60, la ville s’est mise à dévorer la campagne.
Une fatalité ? Non : le résultat de choix politiques et économiques. Historique illustré de ces métastases périurbaines. Habiter la ville, accéder aux territoires. Patrick Rérat : Habiter la ville, évolution démographique et attractivité résidentielle d’une ville-centre. Ce document sera publié en ligne en texte intégral en mars 2015. 1C’est de la thèse de doctorat de Patrick Rérat qu’est issu cet ouvrage. Il fait le point sur les processus de gentrification et le regain d’intérêt pour les villes-centres en Suisse, prenant appui sur une étude de cas centrée sur la ville de Neuchâtel. L’auteur propose une analyse très méthodique de la dynamique démographique urbaine balayant les champs de la mobilité urbaine, de l’étalement urbain et de la réurbanisation.
Alors que Neuchâtel semblait vouée à un déclin constant depuis les années 1970, elle connaît depuis 2000 un regain d’intérêt que l’auteur se propose d’analyser au regard des motivations individuelles et des stratégies d’acteurs. Habitat, habitation, habiter.