La Retirada ou l’exil républicain espagnol d’après guerre. Retirada, 15 février 1939.
Cerbère, frontière franco-espagnole arrivée d’un convoi de réfugiés espagnols © Bettmann-Corbis 1936-1939 : Un pays divisé par une guerre civile À partir de la fin du XIXe siècle, les conflits sociaux et politiques se succèdent en Espagne et la proclamation de la Seconde République, le 14 avril 1931, vient nourrir l’espoir d’une société meilleure. Le gouvernement entreprend une série de réformes novatrices, au caractère progressiste, venant rompre avec les régimes et gouvernements précédents, fortement soutenus par l'Église et d'obédience plutôt conservatrice.
Les changements opérés face au modèle séculier sont immédiats et radicaux : séparation de l'Église et de l'État, mariage et divorce civil, réformes de l'armée, de l'enseignement, réforme agraire, mesures sociales et professionnelles, statut d'autonomie pour la région catalane et de façon notable, droit de vote pour les femmes et droit à l'avortement. Le début de l’exode Un accueil mitigé. Exposition la Valise mexicaine. Expositions depuis 19982013 Exposition Robert Capa Exilés républicains marchant sur la plage vers un camp d’internementLe Barcarès, France, mars 1939©International Center of Photography / Magnum.Collection International Center of Photography La légendaire valise de Robert Capa, contenant des négatifs de la guerre d’Espagne, était considérée comme perdue depuis 1939.
Miraculeusement retrouvés il y a quelques années au Mexique, ces documents, restitués à l’ICP (International Center of Photography) en 2007, ont fait l’objet d’une exposition présentée à New York en 2010, puis aux Rencontres internationales d’Arles en 2011. Après l’Espagne (Barcelone, Bilbao et Madrid), l’exposition La Valise mexicaine est présentée pour la première fois à Paris, au Mahj, dans une nouvelle scénographie conçue par Patrick Bouchain. Une exposition réalisée par l'International Center of Photography de New York. Commissariat Cynthia Young, ICP, New York Nicolas Feuillie, Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, Paris.
Musée départemental de Toulouse, pages sur les réfugiés républicains. Toulouse est elle uniquement la Ville Rose?
Pour beaucoup de Toulousains, elle est aussi "Tolosa la roja". Rouge comme le sang des réfugiés espagnols versé pour la République lors de la guerre civile... Au printemps 1939, à la suite de la Retirada, 20 000 réfugiés arrivent à Toulouse, qui devient dès lors le point d’ancrage de tous ces exilés espagnols. L’identité et l’histoire de la ville en sont encore aujourd’hui fortement marquées. Car à la fin de la seconde guerre mondiale, beaucoup d’entre eux restent, s’installent et constituent une communauté active, toujours engagée, toujours au combat. À l'occasion du 70eme anniversaire des événements de 1939, le Conseil Général de la Haute-Garonne, en partenariat avec le festival Cinespaña et l’Inspection académique de la Haute-Garonne, a mis en ligne sur ce site un parcours d’histoire à travers 8 lieux emblématiques de l’exil des républicains espagnols dans le département et les rues de Toulouse.
ATTENTION!! Luchon, 1938.