Grèves, blocages et cohérence. La rançon de l’UE et de l’Euro La vérité, niée par le gouvernement mais aujourd’hui largement révélée par de multiples déclarations de dirigeants de l’UE, est que cette loi El Khomri est la rançon qu’il nous faut payer à Bruxelles, à l’Union européenne et à l’Euro pour faire admettre un déficit dépassant les normes [1].
On sait que les diverses instances européennes reprochaient à la France son « manque » de réforme et la menaçaient de procédures disciplinaires. De fait, cette loi est la stricte application de la « stratégie de Lisbonne » et des « Grandes Orientations de Politique Économique » qui sont élaborées par la direction générale des affaires économiques de la Commission européenne [2]. C’est pour cela que le gouvernement y tient tant et qu’il ne veut, ni ne peut, revenir sur sa décision. Nous sommes donc rançonnés, ce qui est logique car nous ne sommes plus souverains.
Rapport de force et légitime défense Hypocrisies et cohérence Jacques SAPIR. Réponse d'un casseur à ces détracteurRICEs. Introduction Salut à toi camarade.
Je me présente, je suis suis un casseur. J’ai participé ce mardi 10 mai à la casse du commissariat de Croix-Rousse et à celle du PS. Sept leçons pour la gauche latino-américaine, par Alvaro García Linera (Le Monde diplomatique, janvier 2016) Les révolutions ressemblent moins à des Escalators sans fin qu’aux vagues qui déferlent sur le rivage.
Elles se dressent, avancent, paraissent suspendues dans leur mouvement, puis retombent, avant de se lever à nouveau. Les étapes de ce mouvement continu dépendent de la vigueur des mobilisations populaires, qui détermineront l’avenir de notre continent. Or les forces progressistes se trouvent confrontées à diverses difficultés qu’il faudra dépasser. J’en identifierai ici sept. La première concerne la démocratie, que notre famille politique a longtemps conçue comme un pont malcommode entre la société actuelle et le socialisme. VIVE LA RÉVOLUTION. QUI a incendié la bagnole de flics ?
Des "casseurs" ou des flics déguisés en "casseurs" ? Enregistré au 20 heures de France 2 le 18 mai 2016 Cliquer sur l’image pour voir la vidéo. « La doctrine de maintien de l’ordre a changé. L’objectif est maintenant de frapper les corps » Pierre Douillard-Lefèvre a été mutilé par un tir de lanceur de balle de défense (LBD) en 2007 quand il était lycéen.
Aujourd’hui étudiant en sciences sociales, il vient de publier un essai édifiant sur l’armement répressif du maintien de l’ordre : L’Arme à l’œil, aux éditions Le Bord de l’eau. Il a été "interdit de séjour" le 17 mai à Nantes. Pierre Douillard-Lefèvre. De l’autre côté de la ligne rouge. Le 26 octobre 2014, Rémi Fraisse, militant écologiste, non-violent, tombait à Sivens, victime du tir d’une grenade offensive.
Depuis, sous le quinquennat de François Hollande, il n’y a pas eu d’autres morts dans des manifestations mais le pouvoir socialiste ne le doit qu’au hasard. Lettre à la France (par des étudiants de Sciences Po) Le monde est en constante évolution.
Notre peuple, vivant autrefois dans la violence et l’isolement, a muté jusqu’à devenir une civilisation consciente et solidaire. Cette transformation s’est effectuée par spasmes brusques et contractions spectaculaires. Cependant, à mesure qu’approche une telle avancée, des forces profondément enracinées surgissent, tentant d’étouffer le mouvement. Ces forces sont attractives, car elles rassurent : rester dans le monde ancien et familier, préférer la stagnation voire le retour en arrière semble plus raisonnable. NUIT DEBOUT : VERS UN MONDE D’ÉGALITÉ ? – Féministes Debout. Était-ce une grande surprise ?
La pré-culture patriarcale nous avait devancé, depuis de longs siècles, partout où nous portons nos pas. Partout, elle a déroulé ses tentacules, corrompu les comportements et répandu la culture du sexisme et du viol, au travail, au foyer, dans les sphères de la citoyenneté… et jusqu’au sein du mouvement social qui se veut humaniste et émancipateur. Alors oui, quand, ce 31 mars, les citoyennes et les citoyens de Nuit Debout ont décidé d’occuper la place de la République à Paris, puis d’autres dans je ne sais combien de villes, ils n’avaient pas encore de contre-poison. Ils n’étaient pas immunisés. Il fallait un antidote, ainsi se sont créé aussi les commissions féminismes locales de Nuit Debout. « Tout est mis en place pour que ça dégénère.
Comment analysez-vous les violences policières qui ont marqué les dernières manifestations contre la loi El Khomri ?
Alexandre Langlois Tout est mis en place pour que les manifestations dégénèrent. Côté renseignement, on constate depuis une dizaine d’années une double évolution, avec des manifestants beaucoup plus pacifiques qu’avant, mais des casseurs toujours plus violents, organisés de manière quasi paramilitaire. Certains de ces groupes sont identifiés avant qu’ils intègrent les manifestations. Mais aucune consigne n’est donnée pour les interpeller en amont. Place de la franchise.