Enjeux juridiques et éthiques de la robotisation de la guerre. Dans un article à venir sur Policy Review, Kenneth Anderson et Matthew Waxman s’intéressent aux enjeux juridiques et éthiques liés à l’autonomisation progressive des robots sur le champ de bataille.
Actuellement, les drones ne sont pas autonomes. Ils requièrent encore des contrôleurs humains en temps réel, même localisés de loin. Cependant, ils sont de plus en plus automatisés dans leur fonction de vol. Ils peuvent, par exemple, être dotés de capacités d’auto-atterrissage. Cette tendance va s’accentuer dans les années à venir.
Cette « course à la vitesse » ne concerne pas que la manœuvre : les armes devront aussi s’adapter. Les drones auto-pilotés actuels et les futures armes autonomes, bien que basés sur des technologies et des impératifs opérationnels différents, génèrent des préoccupations éthiques et juridiques similaires. Il est évident que, bientôt, la communication entre l’Homme et le système d’arme pourra être interrompu ou piraté. J'aime : J'aime chargement… Faut-il interdire les robots tueurs ? Reportage: Robot SWORD. Exosquelettes motorisés : les premières étapes avant Iron Man. À notre retour du salon lyonnais Innorobo, nous vous présentions EMY (Enhancing Mobility).
Ce programme d'exosquelette activé par la pensée, qui en est au stade expérimental, se propose de faire marcher des personnes atteintes de tétraplégie. EMY n'est pas le seul programme d'exosquelette en route dans le monde. Voici un tour d'horizon des projets en cours et de ce qu'ils proposent. HAL (Cyberdyne) au Japon Le projet HAL est peut-être le plus avancé de tous. Aujourd'hui, 330 de ces exosquelettes sont en service dans des hôpitaux au Japon, plusieurs modèles sont également utilisés sur le chantier de décontamination à Fukushima.
Ekso, anciennement e-Legs, et HULC (Ekso Bionics) aux Etats-Unis Cette entreprise américaine créée en 2005 planche sur deux modèles d'exosquelettes. HULC n'a pas de capteur, il se commande de manière mécanique. Ekso est un exosquelette tourné vers le monde civil. Vanderbilt (Vanderbilt University) aux Etats-Unis Rex (Rex Bionics) en Nouvelle Zélande.
Robotisation de la guerre : le soldat SGR-A1, l’ultime sentinelle. Un article d’EchoRadar.
Le soldat SGR-A1 est une sentinelle insensible au froid, à la soif, à la faim. Il ne connaît ni la peur, ni le doute ni la fatigue. Il fait preuve d’une concentration maximale et constante quelle que soit l’heure de sa mission et ne s’assoupit jamais. Il ne touche aucune rémunération pour son travail harassant, ne tombe pas malade, ne demande pas de permission pour retrouver sa famille et n’a pas d’état d’âme lorsqu’il faut s’engager au combat. En cas de blessure, notre soldat est réparable. SGR-A1, une sentinelle miraculeuse. Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ?
Pendant longtemps, la peur de l’intelligence artificielle (IA) provenait essentiellement de technophobes ; ce n’est plus le cas.
Des scientifiques, des gens dont le nom est synonyme de lendemains technologiques qui chantent lancent aujourd’hui des mises en garde. Rue89 et l’IA Rue89 est partenaire du Festival littérature et journalisme, qui se tient ce week-end à Metz. A cette occasion, une table ronde est organisée dimanche matin à 10h30 sur le thème « Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ?
», à laquelle vous pourrez notamment retrouver Michel Nachez, le chercheur interviewé ci-contre, ainsi que Pierre Haski et Benoît Le Corre de Rue89. Avec ce grand entretien, Rue89 lance une série d’articles sur les enjeux de l’intelligence artificielle qui sont au cœur du monde de demain et déjà un peu d’aujourd’hui. . « En raison du grand potentiel de l’intelligence artificielle, il est important de se demander comment en recueillir les fruits tout en évitant les pièges potentiels. » "Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques s'inquiètent. Empêcher "le jour du Jugement dernier".
Voilà ce que plus de 1000 experts en robotique et en intelligence artificielle, mais aussi des intellectuels et philosophes, sont bien décidés à faire. Leur lettre ouverte mettant en garde contre les "armes autonomes" et "la course au développement d'une intelligence artificielle militaire" (la lettre complète ici) a rapidement fait le tour du monde, ou du moins d'Internet, et a engendré de nombreux débats. A l'appel d'Elon Musk, entrepreneur cofondateur de SpaceX et de Tesla Motors, John Carmack, l'un des développeurs de jeux vidéo les plus connus au monde, répond: "Cela semble bien trop inéluctable.
Argumenter contre serait futile". "Même si c'est inéluctable, nous devrions au moins tenter de retarder l'avènement de l'intelligence artificielle militaire. En guerre contre les "robots tueurs" La différence avec les drones actuels -pilotés par des hommes- ou les missiles téléguidés? La réflexion n'est pas nouvelle. La preuve? Faut-il interdire les robots tueurs ?