Le jeu politique espagnol se complexifie autour de quatre partis Le bipartisme espagnol n'en finit pas d'éclater. Après l'émergence de Podemos, le parti issu du mouvement anti-austérité des Indignados (« indignés ») à l'automne dernier, voici que surgit un quatrième larron, le parti de la citoyenneté, appelé en espagnol « Citoyens » (Ciudadanos ou « C's »). L'enquête Metroscopia pour El Pais parue le 8 mars laisse ainsi présager d'un paysage politique très fragmenté. Podemos reste ainsi en tête, comme depuis novembre, mais est en recul avec 22,5 % des intentions de vote (contre 27,7 % lors de la dernière enquête de février). Il est suivi par le parti socialiste PSOE avec 20,2 % des intentions de vote contre 18,3 % en février. Le Parti populaire (PP) de Mariano Rajoy recule, lui, avec seulement 18,6 % des intentions de vote (contre 20,9 % en février). La fin du bipartisme Au-delà de son résultat, cette enquête permet d'ores et déjà de tirer plusieurs enseignements généraux. La crise des institutions Pourquoi cet effondrement du bipartisme ?
Reproduction artificielle et marchandisation du vivant Avec : Alexis Escudero, auteur de "La reproduction artificielle de l'humain" (Le monde à l’envers, 2014) (Pour commander le livre ou inviter Alexis Escudero, contacter Le Monde à l’envers : ) De son côté, Pièces et main d’œuvre animera trois débats dans le Cher sur “Progrès technoscientifique et regrès social et humain” :- Mercredi 24 septembre à 19h30 à Vierzon, à l’auberge de jeunesse (place François Mitterrand. - Jeudi 25 septembre à 20h à Bourges, au Guillotin- Vendredi 26 septembre à 20h à Saint-Amand Montrond, Grange Vannier (14 rue Sully) En guise d’introduction à ces débats, voici “La reproduction artificielle des animaux non-humains”, un texte rédigé par l’un des réalisateurs du film “Mouton 2.0 – La puce à l’oreille” : Références musciales :Pouki pouki par AIRELLE BESSON & NELSON VERAS
Espagne : Podemos réussit sa percée en Andalousie Podemos, le mouvement issu des Indignés, confirme sa percée dans le paysage politique espagnol. Ce dimanche 22 mars, les premières estimations réalisées par la télévision locale Canal Sur, ce parti aurait obtenu entre 19 et 22 des 111 sièges du parlement de la plus peuplée des communautés autonomes espagnoles et près de 17,5 % des voix. C'est un peu mieux même que ce que promettaient les derniers sondages qui prédisaient plutôt entre 14 % et 15 % des voix au parti de Pablo Iglesias. Cette percée, dans cette place forte de la gauche espagnole est un succès notable qui confirme, à six mois des élections générales du 20 novembre qu'il faudra compter avec Podemos dans l'avenir. Chute des partis traditionnels Parallèlement, le parti socialiste PSOE redevient le premier parti de la région avec 33 % des voix et entre 41 et 44 sièges, même si, par rapport au scrutin de 2012, il perdrait près de 6,5 points et au moins 5 sièges. Ciudadanos réussit son émergence
Jahresrückblick: Der neue Mensch Befreit von allen Fesseln der Natur: Ein Jahresrückblick auf die Debatten um Social Freezing, Gendertheorie und Sterbehilfe. DIE ZEIT Nº 52/201429. Dezember 2014 08:15 Uhr 1 Kommentar Speichern Drucken Twitter Facebook Google + Wo wird der neue, emanzipierte Mensch zu Hause sein? Das Jahr 2014 wird, wenn nicht alles täuscht, als Epochenbruch erinnert werden. Die Tendenz ist schon länger da; ihre Voraussetzungen lauten Gentechnik, Digitalisierung, Entgrenzung sexueller und sozialer Identitäten. Anzeige Nehmen wir die wichtigsten vier, und beginnen wir mit dem ersten Stichwort, dem Social Freezing, dem Einfrieren und Vorratslagern von Eizellen, das der Frau erlaubt, den Zeitpunkt der Mutterschaft zugunsten der Karriere hinauszuschieben. "Der Herr hat’s gegeben, der Herr hat’s genommen" lautete einmal die klassische Formel eines christlichen Begräbnisses.
Espagne : de l’indignation à l’organisation Focalisées sur le personnage de Pablo Iglesias, les analyses du mouvement espagnol Podemos dénoncent souvent son « populisme » [1]. La success story de Podemos tient indubitablement aux capacités médiatiques de son leader, qui revendique de fait un populisme positif imprégné de références sud-américaines. Mais ce succès doit aussi être replacé dans son propre contexte : celui de l’intense mobilisation sociale qui a suivi le mouvement des Indignés en Espagne. Cet essai a pour objectif d’analyser le moment politique actuel en Espagne en s’interrogeant sur le lien entre Podemos et les autres processus politiques participatifs qui se sont constitués dans le sillage des Indignés. Comprendre la nature de ce lien implique de revenir sur le développement de ces mobilisations entre 2011 et 2015, et de s’interroger sur la permanence et la transformation de leurs acteurs, de leur langage et de leur répertoire d’action à chaque étape. Des Indignés aux « marées » sociales
Un sage refus des images Peoplisation, présidentielle, comédie humaine au rabais, confrontation du citoyen aux fictions modernes... Dans sa chronique, le philosophe Jean-Paul Jouary explore les voies d'une nouvelle sagesse, avec d'autres images. Citation : « Le spectacle est l’affirmation de toute vie humaine comme simple apparence » – Guy Debord. La campagne présidentielle en cours, par delà les débats réels et les péripéties dérisoires, nous pose bien d’autres questions d’ordre philosophique que celles que j’ai précédemment tenté de cerner : spatialisation verticale ou horizontale du politique, celle de sa temporalité propre, celle de la production du futur par le biais de sa représentation, celle des rapports entre démocratie et élection au suffrage universel, celle des contradictions possibles entre l’économie et la circulation monétaire. Photos de Temari09 [cc-bync] via Flickr remixée par Ophelia Noor /-)
Espagne: miracle ou mirage ? Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Les dernières émissions d'Alexandre Mirlicourtois Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Accéder à Precepta Stratégiques Accéder à Xerfi Business TV XerfiCanal TVet vousÉclairez-nous sur vos habitudes et attentes Par quel(s) moyen(s) préférez-vous suivre Xerfi Canal TV ? Abonnez-vous à la newsletter Les nouvelles émissions Xerfi Canal TV Toutes les dernières émissions Xerfi Canal TV Les incontournables
Podemos peut-il conquérir l'Espagne ? Ce texte est la traduction d'un article de Omar G. Encarnación, professeur de sciences politiques, paru dans la revue Foreign Affairs au début du mois de février. Il n'est donc pas immédiatement à jour. Il ne tient notamment pas compte des élections ayant eu lieu en Andalousie dimanche 21 mars. Il demeure un bon texte pour appréhender le phénomène Podemos. Après les élections grecques du 25 janvier qui ont porté au pouvoir Syriza, un parti de gauche radicale anti-establishment et anti-austérité, les projecteurs sont désormais braqués sur le parti espagnol Podemos, une organisation sœur de Syriza située dans un pays européen de bien plus grande importance, qui connaîtra bientôt ses propres élections législatives. Mais si la similitude entre Podemos et Syriza semble a priori évidente, Podemos est loin d'être une copie conforme de Syriza et, plus important encore, l'Espagne n'est pas la Grèce. Un phénomène maison En dépit de ces influences, Podemos reste cependant un phénomène spécifique.
L'austérité est-elle à l'origine de la croissance espagnole ? La croissance espagnole est devenue la coqueluche des observateurs économiques européens, en particulier en France. A juste titre, semble-t-il. Jeudi 26 mars, la Banque d'Espagne, la banque centrale du royaume a spectaculairement relevé ses prévisions de croissance du PIB de 2 % à 2,8 % pour 2015 et de 2.6 % à 2,7 % en 2016. En 2014, l'économie espagnole a progressé de 1,4 %. Tout semble aller pour le mieux outre-Pyrénées : l'investissement, la consommation et les exportations progressent. Inévitablement, le cas espagnol donne des arguments aux défenseurs des politiques de « réformes douloureuses qui paient plus tard. » La politique d'austérité initiée par le gouvernement socialiste en 2011 et approfondie durant les deux années suivantes par Mariano Rajoy auraient ainsi permis ce décollage espagnol. La reprise des exportations Rappelons rapidement le but des « politiques d'ajustement » défendues par les autorités espagnoles. Un rythme de croissance des exportations historiquement faible
Podemos, le parti qui bouscule l’Espagne, par Renaud Lambert (Le Monde diplomatique, janvier 2015) Madrid, 15 mai 2011. Des milliers, puis des centaines de milliers de manifestants, bientôt rebaptisés « indignés » par la presse, se rassemblent à la Puerta del Sol, au cœur de la capitale espagnole. Ils dénoncent la mainmise des banques sur l’économie et une démocratie qui ne les « représente pas ». Trois ans plus tard, la place de la Puerta del Sol est vide. « On peine à y croire », sourit l’eurodéputé Pablo Echenique lors d’une rencontre organisée par le « cercle » parisien de Podemos en novembre 2014. « Notre parti a été créé en janvier 2014. La création de Podemos naît d’un constat : « A notre avis, le mouvement du 15-Mai s’est enfermé dans une conception mouvementiste de la politique, nous explique le sociologue Jorge Lago, membre du conseil citoyen de Podemos, sa direction élargie. Sur le plan électoral, même déconvenue. « 80 % de la population se disait en accord avec le mouvement, mais les gens ont continué à voter de façon traditionnelle », poursuit Lago. Dès 2003, M.
Elections locales en Espagne : une répétition générale avant le scrutin national Dimanche 24 mai, les électeurs espagnols seront appelés aux urnes pour une répétition générale avant les élections parlementaires du 20 novembre prochain. L'intégralité du corps électoral, soit plus de 34,5 millions d'électeurs, sont appelés à renouveler les 8.116 conseils municipaux. Parallèlement, 19 millions d'électeurs devront renouveler les assemblées de 15 assemblées régionales sur 19. Bref, dimanche soir, on en saura nettement plus sur l'état de la vie politique espagnole, même s'il faudra se garder d'une extrapolation hâtive : les élections parlementaires sont dans six mois et les élections municipales mettent souvent en jeu des listes locales apolitiques qui peuvent brouiller les pistes. Reste que certains points devront être observés de près. La fin du bipartisme intégral Le Parti populaire (PP), conservateur, du président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, devrait subir des reculs importants partout ce dimanche. Que vaut Podemos ? La montée de Ciudadanos
Séisme politique en Espagne Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Sandrine Morel (Madrid, correspondance) Sur les places publiques de Madrid et Barcelone, des centaines de personnes dansaient de joie dimanche 24 mai. Les élections municipales et régionales en Espagne font figure de véritable séisme politique. Elles marquent la fin du bipartisme qui articule les institutions espagnoles depuis la Transition démocratique (1975-1982). Après quatre ans au pouvoir en Espagne, le Parti populaire (PP, droite, au pouvoir), marqué par la politique d’austérité menée durant la crise et une succession de scandales de corruption, s’effondre. Il perd 40 % des voix par rapport à 2011, permettant au Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de remporter la victoire dans de nombreuses régions et mairies, malgré une nouvelle chute de 12,5 % des voix. Les clefs de Barcelone à Podemos Changement « irréversible » L’ampleur de la débâcle du PP se mesurera plus clairement durant les prochains jours ou semaines.
Elections en Espagne : percée historique des « indignés » Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le L'Espagne connait un bouleversement politique dimanche 24 mai, au soir des élections régionales et municipales. Le bipartisme qui organise la vie politique depuis 40 ans se voit ébranlé par la percée de forces politiques nouvelles, Ciudadanos (« Citoyens », centre) et Podemos (« Nous pouvons », gauche radicale). Le Parti populaire (PP, conservateur) du chef du gouvernement, Mariano Rajoy, paie ainsi le prix de quatre années de politique d'austérité et de scandales de corruption, qui touchent aussi le Parti socialiste ouvrier (PSOE). Lire aussi : La corruption empoisonne la politique en Espagne Régionales : « correction » pour la droite au pouvoir Si le PP arrive en tête, juste devant le PSOE, il réalise son pire score depuis 1991 et est en passe de perdre la majorité absolue dans la plupart de ses régions. Le parti conservateur contrôlait 10 régions sur les 13 appelées aux urnes dimanche. Lire aussi : Séisme politique en Espagne