70 ans après la rafle du Vél d'Hiv Plus de 4 Français sur 10 déclarent ne pas avoir entendu parler de la rafle du Vél d'Hiv (dont 67 % des 15/17 ans). C'est le résultat d'une enquête CSA pour l'Union des étudiants juifs de France* publiée ce matin alors que débutent les cérémonies marquant le 70e anniversaire de l'événement. Un sondage que certains mettent en cause pour sa trop grande précision. Plus de 13.000 juifs étrangers réfugiés en France ont été arrêtés dans Paris et sa région par la police française les 16 et 17 juillet 1942. Dont un peu plus de 8.000 ont été enfermés au Vélodrome d'Hiver, détruit en 1959.70 ans, c'est une période frontière à partir de laquelle s'effacent peu à peu les traces concrètes au fur et à mesure que disparaissent les survivants. Robert Spira est le représentant en Israël des fils et filles de déportés Juifs de France. Pour Alain Vincenot, journaliste, écrivain et auteur d'un récent ouvrage consacré aux survivants du Vél d'Hiv', cette perte de mémoire est "dramatique".
La deuxième guerre mondiale en Première - La déportation et le système concentrationnaire nazi par Jean-Pierre Husson Même si la mortalité dans les camps de concentration de l'Allemagne nazie a été élevée, il convient d'emblée de bien distinguer les termes de camps de concentration et de camps d'extermination. Le terme de camp de concentration n'a pas été inventé par les nazis. Il a été utilisé dès le début du XXème siècle par les Britanniques, lors de la guerre des Boers qui les a opposés en Afrique du Sud aux descendants des colons néerlandais. Dans l'Allemagne hitlérienne, la fonction des camps de concentration était une fonction d'exclusion et de terreur. Ces camps étaient destinés à recevoir non seulement les adversaires des nazis, mais aussi tous les individus considérés comme dangereux pour le régime nazi. Chronologiquement, l'ouverture des camps de concentration a précédé celle des camps d'extermination. 1. 2. Des convois affluèrent de toute l'Europe occupée vers ces camps placés sous le contrôle des SS. 1. 2. 3. Au total, 1 million de déportés sont morts dans ce camp. Le bilan de la Shoah
untitled Lorsque la France est entrée en république, au cours de l'été 1792, elle n'a pas solennellement proclamé la fondation d'un nouveau régime. L'historien peut chercher : il ne dénichera nulle part dans les archives un décret officiel. Tout juste trouvera-t-il, le 21 septembre 1792, une proposition de Camus, responsable des Archives nationales, de dater désormais les documents administratifs de l' « an I de la République française » . En revanche, entre le 10 août et le 21 septembre 1792, les députés de l'Assemblée nationale n'ont cessé de proclamer à la face du monde la « suspension » puis l' « abolition » de la royauté en France. Ils savaient ce qu'ils voulaient détruire, pas encore ce qu'il fallait construire. Dans la matinée du 10 août 1792, Louis XVI fuit le palais des Tuileries assiégé par la foule pour se réfugier à l'Assemblée nationale. Mais les députés, devenus majoritairement hostiles à l'autorité royale, ne désirent aucunement paraître prendre parti pour lui.
Rafle du Vélodrome d'Hiver Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jardin du souvenir à l'emplacement du Vel' d'Hiv. L’organisation de la rafle[modifier | modifier le code] Les premières rafles de Juifs en France commencent en 1940 en zone libre et en mai 1941[5] en zone occupée, les Juifs étant placés dans des camps d'internements français[7]. L'État français et les nazis négocient sur une base de 40 000 Juifs de la zone occupée dont 22 000 adultes de la région parisienne, avec un ratio de 40 % de Juifs français et 60 % de Juifs étrangers[9]. En effet depuis une ordonnance allemande du 27 septembre 1940 tous les Juifs français et étrangers en zone occupée devaient se faire enregistrer dans les commissariats de police à Paris et les sous-préfectures en province entre le 3 et le 20 octobre 1940 et sur cette base André Tulard constitua un volumineux fichier juif[16]. 1. 2. 7. […] Les opérations doivent être effectuées avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire.
Procès de Nuremberg : accusés, chefs d'accusation, condamnations Après la guerre, les populations européennes qui avaient subies la barbarie nazie demandèrent justice. C’est dans cette optique que fut mis en branle le procès de Nuremberg où furent jugés les principaux chefs nazis. Ils étaient accusés d’un crime nouveau, celui contre l’Humanité, concept alors inédit. Le procès Qui sont ces hommes ? Premier rang, de gauche à droite (voir photo ci-dessous) : Hermann Göring , Rudolf Hess , Joachim von Ribbentrop , Wilhelm Keitel , Ernst Kaltenbrunner , Alfred Rosenberg , Hans Frank , Wilhelm Frick , Julius Streicher , Walther Funk , Hjalmar Schacht. Deuxième rang, de gauche à droite : Karl Dönitz , Erich Raeder , Baldur von Schirach , Fritz Sauckel , Alfred Jodl , Franz von Papen , Arthur Seyss-Inquart , Albert Speer , Konstantin van Neurath , Hans Fritzsche. Chefs d’accusation Le Premier ministre britannique, Churchill, réclamait le châtiment des crimes commis. – crimes contre la paix ; Une image de la justice Les limites du procès Les condamnations
Exposition de propagande antisémite Le Juif et la France Proposé par Institut national de l’audiovisuel Date de diffusion : 12 sept. 1941 | Date d'évènement : 05 sept. 1941 Contexte historique Le 5 septembre 1941 s'ouvre au Palais Berlitz, à Paris, l'exposition intitulée Le Juif et la France. Cette exposition, patronnée par l'Allemagne, mais organisée par le capitaine Paul Sézille, directeur de l'Institut d'études des questions juives, vise à démontrer l'emprise que les juifs auraient exercée sur la France en entraînant sa défaite. Elle insiste en particulier sur leurs prétendues différences raciales. S'installant à Bordeaux, puis à Nancy, cette exposition aurait attiré, pour la seule Ville lumière, 200 000 visiteurs payants. Éclairage média En conclusion du reportage, le commentateur déclare : "Après avoir jeté dans la guerre un peuple profondément attaché à la paix, ils ont conduit la France vers la plus totale défaite de son histoire.
La rafle du vel' d'hiv' IV J/SA 225a Ro/Bir Urgent ! Présenter immédiatement ! Paris, le 10.7.1942 A l'Office Central de Sécurité du Reich IVB 4 Berlin Objet : Évacuation des Juifs de France. Référence: Entretien entre le S.S. L'arrestation des Juifs apatrides à Paris sera opérée par la police française dans la période du 16 juillet au 18 juillet 1942. Signé : DANNECKER, S.S. - Hauptsturmführer. L'ouverture du procès de Nuremberg
Introduction du dossier « Les années noires 1940-1945 » - Pour mémoire - CNDP Plusieurs expressions, qui témoignent de l’évolution de l’historiographie, désignent la période que la France a vécue pendant la Seconde Guerre mondiale. Pendant longtemps, on parle de « l’Occupation », mettant ainsi l’accent sur les Allemands, au détriment de l’action du gouvernement du maréchal Pétain. Suite aux travaux de Robert O. Paxton[1], l’expression « la France de Vichy », qui met en valeur les responsabilités françaises, se généralise. Dans ce dossier, nous lui préférerons celle des « années noires », empruntée au titre du livre de Jean Guéhenno [2], parce que, étant plus neutre quant à l’historiographie, elle permet d’en restituer tous les apports. Auteurs : Evelyne Gayme, professeure d’histoire-géographie, académie de CréteilMathilde Houte-Marguerit, professeur d’histoire-géographie, académie d’Amiens Chargée de mission : Marie-Christine Bonneau-Darmagnac Chef de projet éditorial : Bernard Clouteau Iconographe : Adeline Riou Graphisme/intégration technique/intégration éditoriale :
Le Procès de Nuremberg: Juger pour l'histoire ? Offre spéciale de notre partenaire Le procès de Nuremberg est une action juridique intentée par les Alliés, après la Seconde Guerre mondiale, contre les principaux criminels de guerre allemands. Il s’est déroulé de 1945 à 1946 à Nuremberg, ville symbole du régime nazi, devant un tribunal militaire international et des tribunaux militaires américains. L’un des principaux objectifs de guerre des Alliés (URSS, États-Unis, France et Grande-Bretagne) était de punir les crimes de l’Allemagne hitlérienne qui, par leur étendue et la manière dont ils ont été perpétrés, étaient sans égal. Le procès, qui révèlera au monde l'extermination de six millions de Juifs, aboutit à la condamnation mort par pendaison de douze des accusés dont Goering, Ribbentrop et Keitel. Vers un tribunal pénal international Le, ou les procès de Nuremberg constituent l’aboutissement du processus de maturation du concept de tribunal pénal international, dont on peut faire remonter l’origine aux Lumières (si ce n’est avant).
La rafle du Vel d'Hiv - Vidéo Ina.fr Nuremberg : le premier procès filmé Le 20 novembre 1945, le procès intenté aux principaux criminels de guerre nazis s'ouvrait devant le Tribunal militaire international TMI siégeant à Nuremberg, l'ancienne capitale des congrès du parti nazi. A peine six mois après la capitulation du Reich, 22 de ses dignitaires étaient jugés. Assis côte à côte sur des bancs situés en face des juges, la mine plus ou moins défaite, ils répondront tous négativement à la question de leur culpabilité éventuelle. A l'issue des débats, le 1er octobre 1946, seuls Hjalmar Schacht, Franz von Papen et Hans Fritzsche furent déclarés non coupables. Le TMI se caractérise d'emblée par ses multiples innovations. La première est la nature internationale de l'instance judiciaire voulue par les Alliés. Dès 1941, Churchill et Roosevelt avaient fait du jugement des crimes déjà commis par les nazis un des enjeux d'une guerre où les États-Unis n'étaient pas encore engagés. Le juge américain Robert H. Le statut du Tribunal fut établi le 8 août 1945, à Londres.
Aux racines de l'antisémitisme français Ne laissons pas je ne sais quel irénisme naïf nous dissimuler cette réalité : l’antisémitisme s’aggrave en Europe et en France en particulier, en violent antagonisme avec les valeurs primordiales de la République telles qu’elles sont issues du meilleur des Lumières. Quand bien même il faut prendre garde comme pour toutes les époques, à ne pas surévaluer le degré de représentativité des crimes, des cris, des profanations et même des lapsus qui créent la douleur et mettent en alerte, on ne peut pas ces temps-ci faire l’économie d’une réflexion sur l’histoire de ce fléau, sur la diversité dans la longue durée de ses ressorts comme de ses manifestations intellectuelles, politiques et sociales. Sur les rythmes de ses expressions, non moins, entre cheminements souterrains et brusques surgissements. Programmation sonore : - Extrait du discours de Paul CHACK lors de la remise du prix Edouard Drumont à Joseph-Marie ROUAULT le 29 avril 1944. - Extrait du « J’accuse… ! Bibliographie :