Pourquoi le ciel n'est pas bleu L'auteur Jean-Michel COURTY et Édouard KIERLIK sont professeurs de physique à l'Université Pierre et Marie Curie, à Paris. Leur blog : Du même auteur De quelle couleur est le ciel quand l'air est pur et sans nuages ? De jour, le ciel n'est pas sombre. Ce phénomène porte le nom du physicien anglais qui montra en 1871 que l'intensité diffusée pour une lumière monochromatique est inversement proportionnelle à la puissance quatrième de sa longueur d'onde. Pourquoi le ciel est bleu... ou presque Ainsi, éclairée par de la lumière blanche, où toutes les longueurs d'onde sont présentes avec des intensités à peu près égales, comme l'est la lumière du Soleil, une molécule diffuse plus de bleu que de rouge. Toutefois, on ne voit pas un bleu uniforme sur tout le ciel. Revenons sur Terre et abaissons notre regard vers l'horizon : l'épaisseur d'atmosphère traversée par notre ligne de visée se met à croître (voir la figure 1).
Textes choisis Une citation, un proverbe, une phrase célèbre, quelques mots nous attirent et l’envie de lire nous vient ... Notes : - Une compilation de plus de mille trois cent cinquante textes d’œuvres littéraires tombées dans le domaine public ; - Un clic sur les mots soulignés mène à la page du texte choisi ; - Tout texte soumis au droit d’auteur et qui serait malheureusement repris dans ce site malgré l’attention apportée à ne reprendre que des textes tombés dans le domaine public sera retiré aussitôt sur simple notification. Remarques ? Note : Un clic sur les mots soulignés mène à la page du texte choisi. Cette deuxième liste ne reprend pas de lien hypertexte vers un extrait de texte d'oeuvres toujours soumises au droit d'auteur Retour en début de page (un clic ici)Remarques ?
La musique rend intelligent Pour en savoir plus S. Moreno et al., Psychol. C. L'auteur Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau&Psycho Du même auteur Selon une étude de l’Université de Toronto au Canada, la pratique de la musique augmenterait l’intelligence verbale des enfants, c’est-à-dire leur capacité de compréhension du discours d’autrui et leur propre expression. La première étude a consisté à faire participer des enfants âgés de quatre à cinq ans à des programmes d’initiation à la musique, où ils écoutaient des mélodies, apprenaient à les reconnaître, à identifier le timbre des instruments, etc. Dans la seconde étude, les psychologues ont fait écouter à des adultes âgés de 18 à 30 ans ou de 40 à 60 ans des phrases enregistrées, dont le ton exprimait six émotions différentes : la peur, la colère, le dégoût, la joie, la tristesse ou la surprise.
L'obscurité, mère de toutes les craintes Le clic de l'interrupteur, la porte qui se referme doucement, des pas qui s'éloignent et puis… le noir. Un réservoir à monstres. La frayeur enfle dans l'ombre et dévore tout l'espace de la chambre. Seul un drap protecteur lui fait barrage. Terre d'élection des terreurs enfantines, l'obscurité effraie parfois aussi les «grands». «Quand je vais me coucher, rien ne doit dépasser des draps ou alors ma lampe de chevet doit être allumée», avoue Matthieu. Un bestiaire menaçant Dans une société où la peur du noir est ancrée dans l'imaginaire collectif, est-ce si étonnant? «La peur du noir est quasiment animale. INTERVIEW - «Une peur surmontable» La peur du noir serait-elle innée? C'est aussi un âge où un imaginaire riche et prégnant se développe. «Cette angoisse disparaît après 6 ans, à la fin de la période œdipienne, même si nombre d'enfants demandent à garder une veilleuse après cet âge, poursuit Béatrice Copper-Royer. Sentiment de détresse et de solitude
ressources ecole La chouquette n'aime pas apprendre ses mots, elle trouve ça 'inutile et barbant'.... soit.... J'ai cherché comment éviter une crise de plus.... La chouquette aime donner du sens... et l'orthographe, elle s'en moque, il faut bien l'avouer.... le comble, non? Je me suis donc penchée sérieusement sur la question... J'ai trouvé notre solution: la carte mentale... Le résultat? Pourquoi la musique nous fait du bien Une demi-heure de musique classique par jour : c’est obligatoire pour tous les enfants de Floride, aux Etats-Unis. Surnommée Beethoven’s Babies Bill, la loi 660 n’a pas pour seul objectif d’aider les petits à s’endormir à l’heure de la sieste, elle vise également à stimuler d’une façon harmonieuse leur développement cérébral… En France, l’action bénéfique de la musique n’est pas totalement inconnue. Dans les hôpitaux parisiens Armand-Trousseau et Necker, les salles de préanesthésie infantile deviennent de véritables salles de concert : enfants, parents et personnel soignant peuvent y manipuler des instruments, découvrir des sons, improviser ou écouter des cassettes. Autre expérience étonnante réalisée dans le métro de Newcastle, en Angleterre : les responsables de la sécurité des stations ont remplacé la diffusion de musique rock par du baroque. Les sons font réagir nos cellules Des vibrations qui soignent
Pourquoi les bouts des doigts se fripent dans l'eau Pour en savoir plus L'auteur Bénédicte Salthun-Lassalle est journaliste à Pour la Science. Du même auteur Il suffit de rester cinq minutes dans l’eau pour que la peau du bout des doigts ou des orteils plisse. Depuis le milieu des années 1930, on sait que si l’on bloque le système nerveux dit sympathique (qui adapte entre autres les réactions de l’organisme au milieu) au niveau des doigts, on empêche la formation des plis à leur extrémité ; dans l’eau, un phénomène de vasoconstriction – la taille des capillaires sanguins diminue –, contrôlé par le système sympathique, engendrerait le plissement de la peau du bout des doigts et des orteils. Comme le système nerveux contrôle le plissement des doigts dans l’eau, les neurobiologistes évolutionnistes ont supposé que ces plis seraient une adaptation au milieu humide. Quand on appuie le doigt sur une surface sèche, les empreintes digitales permettent d’augmenter l’adhérence.
L'enfant et le cinéma Paï de Niki Caro. Fiction, (Nouvelle-Zélande – 2003). Panique au village de Stéphane et Vincent Aubier (Belgique – 2009). Pourquoi un bon roman change votre cerveau Les connexions représentées ici traversent des zones du langage, signe que la lecture d'un bon pavé renforce les capacités de traitement lexicales du cerveau. L'auteur Sébastien Bohler est journaliste à Cerveau & Psycho. Du même auteur Pour en savoir plus Un livre peut changer votre vie. Comment peut-on voir la trace laissée par un livre dans notre cerveau ? Qu'est-ce que la connectivité fonctionnelle ? Cette méthode d'imagerie, appelée connectivité fonctionnelle, consiste à observer l'activité du cerveau point par point, en découpant virtuellement celui-ci en petits volumes d'un millimètre-cube environ, qu'on nomme voxels. En procédant de cette manière, les scientifiques ont constaté qu'après la période de lecture, un plus grand nombre de voxels dans le cerveau présentaient une telle connectivité fonctionnelle. La cognition incarnée G. Deuxièmement, un réseau organisé autour de trois structures importantes que sont le pariétal sillon central, le gyrus temporal supérieur et l'insula.
Pourquoi oublie-t-on ses souvenirs d'enfance ? De nouveaux neurones (en vert, ici chez la souris adulte) s’intègrent tous les jours dans les réseaux du gyrus denté de l’hippocampe (partie violette en forme de V incliné). Ils favorisent la formation de nouveaux souvenirs, mais également l’oubli des anciens en perturbant les réseaux de connexions préexistantes. Pendant l’enfance, où cette formation est particulièrement importante, l’oubli est plus prononcé. © Alexandra Veyrac Pour en savoir plus L'auteur Guillaume Jacquemont est rédacteur à Pour la Science. Du même auteur Vous souvenez-vous de vos premiers pas ? Le stockage des souvenirs s’effectue dans plusieurs aires cérébrales, en particulier dans l’hippocampe. La mémorisation renforce certaines connexions (ou synapses) entre neurones et en affaiblit d’autres. C’est cette dernière hypothèse qu’ont testée les neurobiologistes à travers une série d’expériences. Peut-on alors accélérer l’oubli en stimulant la neurogenèse dans l’hippocampe ? En outre, pour A.
Lire pour comprendre au CP CE1: je lis, je fais Cibles: - apprentis lecteurs de CP ou CE1 "décodeurs non compreneurs": - apprentis lecteurs démunis face aux stratégies à mettre en oeuvre pour comprendre; ils sont sur une représentation alternative inefficiente de la lecture: pour eux, lire... c'est décoder! ils décodent laborieusement et sont totalement mobilisés par cette activité de production de mots; ils se contentent de décoder, souvent au km, sans respecter la ponctuation ou les groupes de sens; - apprentis lecteurs ne disposant pas d'un outillage lexical et/ou syntaxique suffisant; Objectifs: - prendre conscience qu'on lit pour comprendre; - prendre conscience qu'une lecture compréhension nécessite la mise en oeuvre de stratégies; - élaborer des stratégies de compréhension; - se doter d'outillages lexicaux et syntaxiques permettant de comprendre; - phrases simples, phrases avec connecteurs (lieux, ...), phrases avec propositions relatives, déterminants, lexique scolaire, ... Matériel: (exemple de fiche, ici une fiche "papier-crayon")
Textes informatifs / explicatifs La séquence : SEQUENCETRI-version testée ! Les documents pour le tri de textes (issus de différents sites web) : textes pour tri Les fiches de travail écrit pour les élèves, avec la correction et une fiche “coup de pouce” pour les élèves qui ont des difficultés à écrire : tableaux-travailUn affichage didactique (affiches sur les différents types de textes) : affiches Une affiche sur les textes argumentatifs élaborée par Valérie : aff texte arg L’évaluation : eval Ajout : une photo de mon tableau après la séance 2 ! Ils étaient ravis de voir que tout le monde avait une bonne réponse à donner, les “forts” comme ceux en difficulté. J’ai construit ma séquence notamment à partir de
Choisir des livres "à son niveau" ! Lorsque j'ai commencé à mettre en place ma bibliothèque de classe, je me suis demandé s'il fallait les classer "par niveau". CLASSER SES LIVRES PAR NIVEAUXIl existe aux Etats-Unis un mouvement qui prône le fait de classer les livres par niveaux (le classement de Fountas et Pinnell, le classement de Scholastic etc.) et je suis moi-même passée par une phase de je-mets-des-gommettes-de-couleur-au-dos-de-mes-livres afin que mes élèves sachent vers quels livres se tourner en fonction de leur niveau. Le principe était de faire un bilan en début d'année pour définir à quel niveau se trouve l'élève et ensuite l'aider à progresser pour qu'il change régulièrement de catégorie. L'élève ne lit donc que des livres d'une certaine catégorie pendant un moment. Je ne me suis jamais sentie vraiment à l'aise avec le fait de "niveler" les livres, pour plusieurs raisons : - mettre les enfants dans des "cases" est embêtant aussi car les enfants ont souvent tendance à se déprécier naturellement.