Reconstitution d'embryon CLONAGEReconstitution d'embryon par transfert de noyau dans un ovocyte I - Technique du transfert nucléaire Détails des étapes Enucléation de l'ovocyte Plusieurs types de cellule donneuse de noyau: cellules embryonnaires ou somatiques. Fusion de la cellule donneuse avec l'ovocyte: le "transfert de noyau" Développement de l'embryon Dispositifs techniques II - Deux stratégies possibles Il existe deux techniques selon que l'activation de l'ovocyte (bloqué en Métaphase II) a lieu en même temps que la fusion avec la cellule étrangère ou avant cette fusion. Dans le premier type de protocole, "MII Ovocyte", il y fusion avec la cellule étrangère et activation simultanée de l'ovocyte énucléé. Une activité MPF élevée entraine la division du noyau, la rupture de l'enveloppe nucléaire, la condensation des chromosomes....L'activation de l'ovocyte n'est possible qu'en présence d'une activité MPF basse. Réaction du noyau transféré et influence sur le nombre de chromosome de la cellule créée.
A Paris, des halles alimentaires pour bien se nourrir de manière équitable Une première halle, soutenue par la ville, proposera à la fin de l’année, dans le 10e arrondissement, des produits accessibles à tous, issus des circuits courts et solidaires des producteurs. Pourra-t-on enfin assurer l’accès de tous aux produits locaux et issus de l’agriculture durable ? Le Conseil de Paris a voté en ce sens mardi 5 juillet. La commission chargée de l’économie sociale et solidaire a en effet entériné la proposition des « 4 saisons solidaires » portée par Nicolas Bonnet-Oulaldj, président du groupe Parti Communiste Français-Front de Gauche. La ville de Paris soutiendra donc ces halles d’alimentation alternative à travers une politique de loyers modérés et une aide financière pour l’aménagement des locaux. Une première halle proposera dans le 10e arrondissement des produits accessibles à tous, issus des circuits courts et solidaires des producteurs. Les halles alimentaires : un commerce convivial Une dynamique qui séduit de plus en plus
untitled Quinoa péruvien : la petite graine qui monte, qui monte... • Néoplanète Il a envahi nos assiettes, et plus particulièrement celles des végétariens. Riche en protéines et autres bienfaits nutritifs, le quinoa est une super-graine qui a séduit James Livingstone-Wallace, le fondateur de Quinola Mothergrain. Cette compagnie ne propose pas n’importe quel grain de quinoa : bio et équitable, il provient de la coopérative Coopain Cabana, perchée sur l’Altiplano à 4000 mètres d’altitude au sud du Pérou. Le quinoa, « mère de toutes les graines » Comment est né l’engouement de James Livingstone-Wallace pour le quinoa, cette « graine d’or » ainsi qualifiée par l’organisation mondiale de la santé, cultivé au départ dans les Andes par les Incas qui la considérait comme « mère de toutes les graines » ? Cette interview est à écouter en ce moment sur Radio Néoplanète le lundi, mercredi, vendredi et dimanche à 15h30 et le mardi, jeudi et samedi à 9h30. Version audio :Version vidéo : Le quinoa, « mère de toutes les graines » par neoplanete-info
Pour les agriculteurs, ressemer sa propre récolte sera interdit ou taxé Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Angela Bolis Dans le champ de l'agriculture, l'usage libre et gratuit des graines ne sera bientôt plus qu'un doux souvenir rappelant des méthodes paysannes d'un autre temps. Surnommées "semences de ferme", ces graines étaient jusqu'alors sélectionnées par les agriculteurs au sein de leurs propres récoltes et replantées l'année suivante. Depuis plusieurs décennies, ces pratiques n'allaient déjà plus de soi lorsque ces semences étaient protégées par un Certificat d'obtention végétale (COV) – à savoir le droit de propriété des "obtenteurs" de l'espèce. Ressemer ces graines était théoriquement interdit. Mais cet usage demeurait, dans les faits, largement toléré en France. "Sur les quelque 5 000 variétés de plantes cultivées dans le commerce, 1 600 sont protégées par un COV. Ce qui change Depuis 2001, cette taxe est appliquée pour une seule espèce : le blé tendre. Vers une privatisation des semences ? Vers une perte de biodiversité ?
L’antithèse des centres commerciaux : un supermarché bio à basse consommation d’énergie soutenu par la finance solidaire Située à 50 kilomètres à l’ouest de Paris, entre Epône et Mantes-la-ville, la biocoop du Mantois est l’un des premiers bâtiments commerciaux vraiment écolos d’île-de-France. Solidement isolée, la construction récupère l’eau de pluie, et produit de l’électricité via des panneaux solaires posés sur une toiture joliment végétalisée. Pour réunir la somme nécessaire à la mise en place de cet ambitieux projet, les consommateurs ont été sollicités pour participer au financement. Sortie de terre en 2011, la biocoop du Mantois, à Épône, dans les Yvelines est l’un des premiers bâtiments commerciaux basse consommation (BBC) de la région Ile-de-France [1]. 25% du projet financé par les citoyens « Nous étions trop à l’étroit dans les locaux précédents, que nous avions achetés en société civile immobilière avec une libraire, décrit Benoît Delmotte. « La toiture végétalisée permet d’avoir une très bonne isolation thermique, détaille Benoît Delmotte. Placer son argent pour faire vivre des idées
Stop au gaspillage alimentaire ! En France, plus de 7 millions de tonnes de déchets alimentaires sont jetés tout au long de la chaîne alimentaire. Pour mobiliser l’ensemble des acteurs, l’État, dans le cadre du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire a instauré, en 2013, une journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire fixée le 16 octobre. 20 à 30 kg de nourriture jetés par an et par foyer. Au total, les déchets alimentaires représentent chaque année en France près d’ 1,2 million de tonnes. Objectif : réduire de moitié le gaspillage alimentaire en France à l’horizon 2025 Face à ce constat, un pacte « Anti gaspi » a été lancé en juin 2013 par le ministère délégué à l’Agroalimentaire. La réduction des déchets est aussi une des mesures phares du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte adoptée par l’Assemblée nationale le 14 octobre. > Renseignez-vous sur les manifestations proposées près de chez vous > Suivez-nous sur les réseaux sociaux avec #antigaspi
theconversation Au cas où vous auriez oublié vos cours de biologie sur la chaîne alimentaire, voici de quoi vous rafraîchir la mémoire. Les plantes constituent la base de toute chaîne alimentaire. Elles utilisent la lumière pour transformer l’eau contenue dans le sol, ainsi que le dioxyde de carbone contenu dans l’air, en glucose qui leur procure leur énergie vitale. À la différence des plantes, les animaux ne peuvent synthétiser leur propre nourriture. Ils survivent en se nourrissant de végétaux ou d’autres animaux. C’est l’évidence même : les animaux mangent des plantes. À méditer ! Je fais ici une pause, le temps que les cris d’indignation des biologistes et des végétariens baissent d’un ton. Selon cette propriété transitionnelle, si un élément d’une séquence se rapporte d’une certaine façon à un second élément, et que celui-ci se rapporte de la même façon à un troisième, alors le premier et le troisième éléments sont également reliés de cette manière. Vous ne me croyez pas ? Pour les sceptiques
Oui, l’agriculture biologique peut nourrir la planète Tribune Lorsque est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». Or ce poncif est faux et trompeur et témoigne d’une approche scientifique archaïque. Des comparaisons biaisées Les études académiques généralement citées pour comparer les rendements en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle présentent deux points communs qui ne sont pas anodins : elles sont réalisées en milieux tempérés (Europe et Amérique du Nord) ; leur méthodologie est caricaturalement réductionniste. Making of Une première version de ce texte a été publiée sur le blog Changeons d’agriculture. Le premier aspect devrait inciter tout agronome compétent à en parler avec d’immenses précautions. Le deuxième aspect est essentiel. Comment disqualifier la bio
Perturbateurs endocriniens : l’histoire secrète d’un scandale LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Horel C’est l’un des secrets les mieux gardés d’Europe. Il est enfermé quelque part dans le dédale des couloirs de la Commission européenne, dans une pièce à accès surveillé, où seule une quarantaine de fonctionnaires accrédités ont le droit d’entrer. Avec du papier, un stylo. Les smartphones sont confisqués. Ce secret, c’est un rapport d’environ 250 pages. Définir les critères La perspective d’éventuelles restrictions, parfois même d’interdictions, suscite de vives inquiétudes chez les industriels.
Etats-Unis : la réalité du poulet « naturel » dévoilée Dégouté par ce qu’on exigeait de lui, Craig Watts, un éleveur de poulets, a eu le courage de nous ouvrir les portes de son élevage, pour montrer comment les poulets sont réellement élevés et pourquoi il est obligé de les élever dans de terribles conditions. Le poulet est la première viande consommée aux États-Unis, mais la réalité de l’élevage est souvent bien éloignée de l’image apposée sur l’emballage. A l’heure des lois "Ag-Gag" ("agriculture bâillonnée") et des enquêtes en caméra cachée sanctionnées, et alors que l’agro-industrie fait tout son possible pour que les citoyens américains ignorent ce que signifie l’élevage intensif, c’est une avancée majeure. Un éleveur de poulet intensif ose parler Si les sous-titres en français ne s'affichent pas par défaut une fois la vidéo lancée, cliquez sur le petit rectangle en bas à droite de la vidéo pour qu'ils apparaissent. Pourquoi a-t-il ouvert les portes de son élevage ? Craig dit : « ce qui se passe n’est pas ce qui est montré dans la pub.
Rungis hisse le pavillon bio - Oui ! Le magazine de la Ruche Qui Dit Oui ! Par Hélène Binet , Tout le gratin était là aux aurores pour inaugurer officiellement la halle bio de Rungis. On y était aussi les yeux gonflés de sommeil. Mais on a tout vu quand même. Lorsque l’on a l’habitude d’assommer le réveil à 7h30, difficile de croire qu’il y a une vie avant le journal d’Hélène Roussel. Plus vaste halle bio d’Europe 5h45, allée D6, nous voilà donc devant la halle bio, la seule en bardage bois qui fait penser à un joli empilement de palettes. Distributeurs à l’honneur Parmi ceux-ci, ProNatura, le premier réseau français de maraîchers et d’agriculteurs bio en France (1500 exploitations), également implanté au Maroc, en Espagne, au Togo… Dans sa chambre froide, des caisses de pêches viennent témoigner de cette logique internationale. 6h45 : le président François Hollande entre en scène en compagnie des ministres de l’Environnement et de l’Agriculture.
L'agriculture française doit prendre en compte le changement climatique L’agriculture française à l’épreuve du changement climatique Buses d'irrigation des champs , près de Villemur-sur-Tarn, le 13 juin 2011 (F.LANCELOT/SIPA). Les facteurs de succès de l’agriculture du deuxième XXe siècle sont devenus un piège au XXIe. Pourquoi ? D’une part, parce que l’arrivée des grands pays émergents (Chine, Inde) précède de peu la fin de l’abondance à bas prix de l’énergie et des matières premières : on mesure en pratique une amélioration de l’utilisation de ces ressources, mais les concurrences d’usages s’accroissent tandis que les gisements primaires restent limités. Et d’autre part, parce que l’augmentation des émissions de CO2 conduit à la fin d’une période de stabilité du climat, qui réserve désormais des vagues de chaleur ou de froid, des précipitations de plus en plus intenses et surtout de plus en plus variables au cours d’une même année. La passivité face à ces deux changements majeurs est inacceptable. L’adaptation est urgente Une haie ne pousse pas en 1 an.