Collaboratif / Coopératif : quelle différence ? François Bocquet Quand parle-ton de travail collaboratif ? « Quand deux ou plusieurs personnes - échangent des points de vue sur des informations existantes - planifient et gèrent leur temps - organisent leur travail collectif - partagent de l'expérience - définissent des objectifs communs - construisent des informations ensemble - construisent des compétences ensemble Quand parle-ton de travail collaboratif ? Séminaire TICE. Jean Heutte « La distinction entre coopératif et collaboratif s'opère en distinguant les relations qu'entretient chaque individu avec les membres du groupe, sa responsabilité par rapport aux actions, sa capacité à influer sur la définition et l'enchaînement des actions permettant d'atteindre l'objectif assigné au groupe. » Site personnel de Jean Heutte Apprentissage coopératif L'apprentissage se fait en équipe. Apprentissage collaboratif L'apprentissage résulte du travail individuel soutenu par des activités de groupe ou d'équipe. Université de Genève Tecfa.unige.ch
Les learning centers : quel avenir pour les bibliothèques universitaires? C'est un édifice immaculé de 20.000 mètres carrés qui a la forme d'une vague. Inauguré en février 2010, le Rolex Learning Center trône au milieu du vaste campus de l'EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne). Ce bâtiment qui n'en finit pas de faire parler de lui et draine des visiteurs du monde entier, dont un bon nombre de responsables d'établissements français, est emblématique d'un mouvement de rénovation des bibliothèques universitaires. Né aux États-Unis et en Grande-Bretagne dans les années 1990, il déferle désormais en France. Les projets de learning centers portés par des PRES, des universités ou des écoles se multiplient en effet depuis quelques mois, figurant dans bon nombre des dossiers de candidature aux Idex. Un cœur documentaire connecté à une plate-forme de services «La documentation et la prégnance d'Internet ne sont pas encore les mêmes en SHS [sciences humaines et sociales] ou en sciences dures», explique encore Dominique Wolf.
Bibliothèque troisième lieu Bibliothèque troisième lieu La bibliothèque troisième lieu est un concept issu de la notion sociologique du "troisième lieu" ("third place") développée par Ray Oldenburg, au début des années 80. Ray Oldenburg pointe du doigt la désocialisation de la société américaine due à l’individualisation de la société, à l’usage des transports individuels (la voiture) et aux moyens de communication dématérialisés. Le concept de bibliothèque troisième lieu a été popularisé dans le milieu des bibliothèques françaises par le mémoire d’études du diplôme de conservateur des bibliothèques de Mathilde Servet (janvier 2009). Parmi ces bibliothèques, certaines sont bien identifiées par la profession comme "bibliothèque troisième lieu". Certains professionnels décrient ce concept en argumentant que la bibliothèque troisième lieu ne serait qu’une version dépoussiérée du modèle de la médiathèque. Concept de troisième lieu OLDENBURG, Ray. MARTEL, Marie D. Bibliothèque troisième lieu JACQUET, Amandine (coord.).
Services à distance Services à distance L’irruption d’Internet dans la vie des bibliothèques a généré non seulement l’accès à la documentation numérique via ou dans la bibliothèque, mais aussi la proposition de services de la bibliothèque accessibles à distance. Services qui sont des prolongements de services traditionnels de la bibliothèque ou, au contraire, nouveaux services que les outils du web 2.0 rendent possibles. Les principaux connus aujourd’hui sont les services de références virtuelles (Ask a librarian), les services questions-réponses, les recommandations des usagers (critiques, coups de cœur…).L’accès aux ressources en ligne n’est pas traité ici. Dossier Services à distance. Ressources VERGNAUD, Mathilde. CACHARD, Pierre-Yves. AMAR, Muriel et MESGUICH, Véronique (dir.). HELLY, Perrine. LEBRETON, Claire. BENOIST, David. GALAUP, Xavier. SORET, David. COSTECÈQUE, Christine. NGUYEN, Claire. Voir aussi Bibliothèque hybride / Services de référence virtuels / Site web /
Nicolas Beudon (2019) Enssib BBF - La Bibliothèque, lieu d’expérience Le BBF s’entretient 1 avec Nicolas Beudon, conservateur des bibliothèques, consultant et formateur, responsable du projet de médiathèque Les 7 lieux à Bayeux (inaugurée en 2019) et auteur du blog Le Recueil factice 2 dans lequel il croise réflexion et veille ciblée sur les questions d’aménagement d’espaces et de design de services. Le numérique et le physique BBF • On observe ces dernières années une évolution du modèle de bibliothèque vers des lieux de plus en plus hospitaliers. Comment analysez-vous cette tendance ? Nicolas Beudon • En effet, l’idée qu’une bibliothèque est un lieu de vie, de séjour, d’activités, et pas simplement un espace de stockage, de consultation et de prêt de documents, est maintenant largement partagée. Si l’on essaie de retracer la généalogie de cette approche, je pense que la démocratisation d’Internet depuis une vingtaine d’années a joué un rôle clé. Ensuite, dans les années 1980, il y a eu beaucoup de débats sur les espaces en libre accès.
Programme des actions éducatives - Programme des actions éducatives 2018-2019 - Éduscol Qu'est ce qu'une action éducative ? Les actions éducatives recouvrent la plupart des champs disciplinaires. Elles favorisent les initiatives collectives ou individuelles au sein de projets pluridisciplinaires. Il peut s'agir de dispositifs, de prix ou de concours, de journées ou de semaines dédiées. Leurs mise en oeuvre est à l'initiative des enseignants et des équipes éducatives dans le cadre du projet d'école ou d'établissement. Ces opérations permettent de nourrir les différents parcours éducatifs de l'élève : parcours citoyen, parcours d'éducation artistique et culturelle, parcours éducatif de santé et parcours avenir. Des actions éducatives communes entre établissements favorisent la continuité pédagogique interdegrés et la coopération entre les enseignants, par exemple au sein du cycle 3 ou dans le cadre de la continuité collège-lycée. L'offre 2018-2019 De même, la culture et les arts à l'école participent à la construction de cette école de la confiance et du bien-être.
L’Atrium, un Learning Center de 21 M€ pour l’Université Montpellier 3 Après le pôle STICS de Saint-Priest, la nouvelle faculté de Médecine, le Pôle chimie Balard et le lancement des opérations Village des Sciences et Aménagements Cœur de Campus, le projet Atrium est l'un des projets structurant de l'Opération Campus* pour le site montpelliérain. La Comue-LR (dont Emmanuel Roux, président de l'Université de Nîmes, est l'administrateur provisoire) porte le projet pour le territoire montpelliérain, et en faisait sa présentation architecturale le 11 avril. L'Opération Campus est un plan d'ampleur nationale en faveur de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Le site de Montpellier a été sélectionné par l'État, et associe également la Région Languedoc-Roussillon, la Ville de Montpellier et Montpellier Méditerranée Métropole. Bibliothèque nouvelle génération « Le Learning Center mêle la bibliothèque universitaire traditionnelle avec de nouveaux services multimédias et numériques. 21 M€ de travaux
Bibliothèques : le troisième lieu “consiste à privilégier la relation humaine” La bibliothèque DOK de Delft, aux Pays-Bas, qui met en oeuvre le concept de « troisième lieu »(MarekThi, CC BY-NC-SA 2.0) ActuaLitté : Qu'est-ce que le troisième lieu et quelle est la différence avec le tiers-lieu ? Amandine Jacquet : Le tiers-lieu et le troisième lieu sont deux traductions de la même notion de « third place » et désigne donc le même concept. Suite au mémoire de Mathilde Servet, l'expression « troisième lieu » a été adoptée en France pour les bibliothèques, mais au Québec par exemple, on utilise plus facilement « tiers-lieu ». Le troisième lieu est une notion difficile à embrasser, mais si on voulait la résumer à sa plus simple expression, on pourrait dire qu'elle consiste à privilégier la relation humaine. Cette notion a été développée par le sociologue Ray Oldenburg dans les années 1980. Pourquoi appliquer ce concept à la bibliothèque ? Amandine Jacquet : Parce que, naturellement, la bibliothèque peut être un troisième lieu. Dokk1, au Danemark (kraen, CC BY-NC-ND 2.0)
Terminaux mobiles Terminaux mobiles Avec le développement de l’internet mobile lié à la croissance des contenus numériques, les progrès de la technologie, l’amélioration de la connectivité et la baisse des prix moyens des appareils, l’usage de terminaux mobiles se généralise. L’expression désigne l’ensemble des appareils mobiles pouvant se connecter à internet, depuis les agendas électroniques aux netbooks, en passant par les téléphones intelligents (smartphones) et les tablettes numériques.Du point de vue des institutions, l’accès à leurs services à partir de ces terminaux mobiles se fait à partir de sites mobiles dédiés ou d’applications. Généralités JACOB, Florence. DAOUST, François et HAZAËL-MASSIEUX, Dominique. GAYON, Élisabeth, BOUKACEM-ZEGHMOURI, Chérifa, SCOPSI, Claire, et al. NAWROCKI, François, MARTINEZ, Ruth, GÈZE, François, et al. Utilisation et mise en œuvre en bibliothèque HULIN, Timothée. ALLY, Mohamed et NEEDHAM, Gill. CHAIMBAULT, Thomas. MURPHY, Joe. GRIFFEY, Jason. Voir aussi