Les tendances des logos Le logo constitue souvent le premier point de rencontre entre une marque et un consommateur et joue à ce titre un rôle crucial dans la notoriété et la stratégie de séduction de toute entreprise. Sa conception est d'ailleurs le fruit d'un savant mélange entre les tendances sociologiques contemporaines et des valeurs chères à l'entreprise qu'il incarne. Plutôt rond, complexe, symbolique, dégradé ou en relief selon les époques, le logo se décline sous bien des formes depuis des années. Vestige d'une période désuète ou au contraire symbole flamboyant de renouveau, le logo est donc le témoin marquant d'une époque et son analyse est souvent révélatrice. Le Journal du Net a donc interrogé Béatrice Mariotti, vice-présidente et directrice de la création chez Carré Noir sur les tendances émergentes de ces dernières années en matière de typographies et logos. Sélection.
Ce que la marque France représente pour les étrangers Atlantico : Alors que le ministre du Redressement productif en fait un enjeux majeur de promotion, que représente aux yeux des consommateurs mondiaux le fait pour un produit d'être fabriqué en France ? Hormis le luxe, d'autres produits jouissent d'une image marketing positive grâce au "made in France" ? Éric Fournier : C’est une question qui me surprend. Je rappelle en effet qu’il y a encore quatre ou cinq ans, la France était le troisième exportateur mondial. Ensuite, concernant l’impact du « made in France », il faut savoir qu’il n’y a que deux pays qui ont vraiment communiqué sur l’origine nationale de leur production à l’exportation : le Japon et les Etats-Unis. Là où le « made in France » a peut-être réellement un sens, c’est dans le secteur agricole et agro-alimentaire, où les standards de qualité sont reconnus. Y a-t-il des effets contre-productif à l'idée que le premier secteur qui vient souvent à l'esprit des consommateurs étrangers quand on parle de la France soit le luxe ?
Le packaging devient informatif (Petite histoire du packaging 2/4) Dès qu’il a fallu assurer la préservation des aliments ou des parfums, ou même des médicaments, jusqu’au XIXème siècle, le seul moyen véritablement efficace de conserver des aliments au-delà de quelques jours est la salaison. Un homme va révolutionner les techniques de conservation : Nicolas Appert (1749-1841). En 1801, ce confiseur parisien invente un procédé de stérilisation des aliments par la chaleur dans des récipients hermétiquement clos : c’est le principe de l’appertisation. C’est en Grande-Bretagne que ce conditionnement va d’abord prendre son essor. Au-delà de l’évolution des techniques de conservation, l’histoire du packaging, et plus particulièrement de l’emballage du XIXème siècle à aujourd’hui, est intimement liée à l’histoire et au développement des matériaux d’emballage, de la boîte en fer blanc à la bouteille en P.E.T (Polyéthylène). Marque et packaging Estampille du XVIIIème siècle Apparition de l’héraldique A suivre dans ce même blog
Extension de marque : les clés de la réussite Les marques qui souhaitent exploiter leur notoriété sur un marché pour attaquer de nouveaux segments doivent respecter certaines règles. Démonstration en exemples. Des chaussures Coca-Cola ? C'est pour bientôt en France. La marque américaine vient en effet d'accorder une licence à Distrib-Est, un importateur bourguignon, pour vendre des ballerines, baskets et espadrilles aux couleurs de la célèbre boisson. C'est le dernier exemple en date du "brand stretching" ou extension de marque, un phénomène qui a démarré dans les années 1980 et qui consiste pour une marque à utiliser sa notoriété acquise sur un marché pour en conquérir un nouveau. La motivation est souvent financière, puisque cela évite la création d'une nouvelle marque, coûteuse en termes d'efforts marketing. Les clés du succès Si l'extension de marque implique de disposer d'une notoriété déjà suffisamment établie, son succès repose sur trois critères, définis par Géraldine Michel : Des flops retentissants
55 logos et leurs histoires surprenantes Article Publié en 2010 Pour une fois, l'article du jour va se focaliser sur une autre facette de la publicité, essence même de la marque : le logo. Le logo est ce qu'on pourrait appeler la véritable représentation graphique de la marque. Plus son taux de mémorisation est élevé, plus on le juge efficace. Des marques sont reines avec leurs logos : Mc Donalds, Apple, Nike ... mais d'autres ont eu plus de mal avant de trouver une identité graphique "stable". Ensemble, découvrons 55 logos, leurs histoires, anecdotes et évolutions et même des idées de génie. I - L'automobile Si il y a bien une filière où le logo est central, c'est l'automobile. Toyota : Le logo de la marque Japonaise est en parfaite adéquation avec les valeurs du dirigeant et de sa doctrine : le Toyotisme. BMW : Le logo de BMW est l'un des rares à avoir aussi peu changé. Les couleurs viennent du drapeau de la Bavière, région d'origine de la marque. Fiat : Elle est sans doute l'une des marques qui a le plus changé de logo.
Découvrez l’atelier Fromagerie Bel - Vache qui rit " Marques mortelles ou marketeurs fatigués, comment entretenir la force des marques ?" - ADN de marque Vache qui rit, stratégie marketing Vache qui rit, communication entreprise - l’atelier Fromagerie Bel Ce que nous apprend l’histoire en matière de marques 16,4 millions de marques ont été déposées dans le monde en 2007. « C’est effrayant… », souligne Eric Cothenet. Car il est bien évident que toutes ces marques ne survivent pas… Les marques sont mortelles, comme en témoigne cette comparaison entre 1959 et 2009. « En 50 ans, certaines grandes marques ont résisté, d’autres ont disparu. » C’est en quelque sorte, la vie des marques… chacune ayant son propre destin. Au « cimetière des marques », il y a celles que l’on a sacrifiées. C’est le cas par exemple de Elf, au profit de Total, ou de marques réalignées pour répondre à une stratégie internationale, comme Wanadoo disparue pour Orange, Raider pour Twix ou plus récemment AGF au profit d’Allianz… D’autres, comme Prisunic passée sous enseigne Monoprix ou L’Alsacienne croquée par Lu, ont pâti de la rationalisation du portefeuille des marques. Certaines marques connaissent une seconde vie grâce à une cure de jouvence. Une histoire de rencontres
Quelle est la différence entre une Marque, une Identité graphique et un Logo ? Qui êtes-vous ? Qui a besoin de vous ? Comment vont-ils savoir que vous existez ? Pourquoi devraient-ils se soucier de vous ? Voici, des questions fondamentales qui vont vous aider à construire votre Marque, votre Identité et votre Logo. Qu’est-ce qu’une marque? Qu’est-ce qu’une identité? Qu’est-ce qu’un logo? Je vous invite à me suivre dans des explications plus précises. Qu’est-ce qu’une marque? Beaucoup de gens croient qu’une marque ne se compose que de quelques éléments : des couleurs de la graphique, certaines polices, un logo, et un slogan. L’idée fondamentale et le concept de base derrière une « marque», c’est que tout une entreprise est derrière, tout ce qu’elle possède et tout ce qu’elle produit devraient refléter les valeurs et les objectifs de l’entreprise dans son ensemble. Elle est la cohérence de cette idée de base qui constitue la société, à son volant, montrant ce qu’elle représente, ce à quoi elle croit et pourquoi elle existe. Qu’est-ce qu’une identité ? Résumé :
Logos : 8 messages subliminaux que vous n'avez jamais remarqués Certaines entreprises dissimulent des signes cachés dans leur identité visuelle. Les publicitaires consacrent beaucoup de temps et d'argent à la création d'un logo qui correspondra parfaitement à leur produit. Il n'est donc pas surprenant qu'un logo cache bien plus que ce que l'on remarque au premier regard. Beaucoup de logos d'entreprises recèlent de dessins assez amusants. Dans la vidéo ci-dessous (textes en anglais), découvrez les messages subliminaux de 8 logos différents que vous n'aviez probablement jamais remarqués auparavant. Article de Robert Libetti. Voir l'article original : 8 Subliminal Messages In Corporate Logos You've Never Noticed Before
La valse des marques : Ombrelle, produit et gamme L’Ombrelle Une marque est dite ombrelle lorsque plusieurs produits appartenant à des marchés différents sont commercialisés sous son nom. Le but est de faire profiter de la notoriété et de l’image de la marque ombrelle à d’autres produits. Le lancement de nouveaux produits est également simplifié. La différence entre la marque-caution et la marque ombrelle est fine. Tout comme la marque-caution, la marque ombrelle s’expose à des risques de dilution avec une perte de son sens initial au regard des consommateurs à force de couvrir des produits trop différents. L’exemple d’EVIAN sera parfait pour illustrer ce concept de marque ombrelle : De la classique bouteille d’eau minérale, EVIAN commercialise également sous la marque Evian Affinity des cosmétiques, jusqu’à l’autobronzant ! La classique Marque-Produit La marque-produit est la plus classiquement rencontrée et correspond à la première représentation que l’on se fait d’une marque. Quelques exemples de marque-produit La marque-Gamme J'aime :
Guide des logos A vous de choisir. L’agence ou le free lance que vous avez briefé est venu vous présenter plusieurs identités visuelles. Voici 10 conseils pour vous aider à choisir le logo qui portera le mieux l’identité de votre marque. Eliminez : 1. Les logos redondants : inutile de répéter dans l’illustration ce qui est dit dans le nom de marque, surtout si ce dernier décrit l’activité de la société. 2. Les logos illisibles en petit : imaginez le logo sur un petit écran de Smartphone. Après avoir respecté ces règles graphiques de base, laissez l’émotion s’exprimer, elle prime sur la raison en matière d’identité de marque. 1 Comment STRATÉGIE D’EXTENSION DE LA GAMME : COMMENT MONTBLANC S’EST IMPOSE COMME UNE MARQUE GLOBALE Tout le monde connaît Montblanc à cause du stylo, Mais la plus grande force de la marque pouvait également devenir sa plus grande faiblesse. Richemont (l’entreprise propriétaire de la marque Monblanc) est au coeur des problématiques du luxe : numéro deux mondial du secteur, il est également propriétaire de Cartier, Van Cleef, Lancel, etc. Montblanc risquait de s’étioler. C’est le revers de la médaille de l’identification d’une marque à un produit... Le risque devenait d’autant plus fort que le fameux stylo en résine noire a commencé à s’essouffler commercialement. Les ventes s’effondraient. Enfin, l’entreprise Montblanc souffre des défauts de sa qualité : son propriétaire n’en possède généralement qu’un et le renouvelle rarement ! La solution a été la diversification. Lorsqu’il a fallu déterminer comment compléter la gamme, ce sont les montres et les bijoux qui ont été sélectionnés dans un premier temps. Il fallait réinventer la gamme. Montblanc risquait de s’étioler.
Les recettes des marques qui ont su trouver un second souffle Certains grands noms, sur le point de disparaître, ont pourtant réussi à renaître de leurs cendres. Souvent grâce à un patron visionnaire capable de leur redonner du lustre. A la fin des années 1990, Apple était au plus mal. Et c’est Microsoft qui avait mis la main à la poche pour sauver la firme de Cupertino de la faillite. Qui se souvient aussi que, sans les millions de dollars injectés par Nike en 2003, les chaussures Converse seraient aujourd’hui des collectors ? Même les plus belles marques se retrouvent parfois en grande difficulté. Abonnez vous à l'édition digitale
Il a inventé le vinyle 2.0 - 1 Misant sur la soif de qualité d’un public de plus en plus audiophile, Laurent villaume, pdg de Qol, a convaincu Universal d’adopter le format Blu-ray pour ses CD. Laurent Villaume a eu un choc terrible il y a deux ans quand sa fille a branché son lecteur MP3 sur le home cinéma familial. «Le son était si mauvais que j’ai frôlé la crise cardiaque», plaisante-t-il aujourd’hui. Son équipement était-il en train de rendre l’âme ? Pour en avoir le cœur net, il avait alors lancé un film en Blu-ray : le son était parfait. Abonnez vous à l'édition digitale