Didactique professionnelle | Un cours n'est pas conçu pour celui qui enseigne, mais pour celui qui apprend! Comment le cerveau assimile une nouvelle langue Apprendre sa propre langue est déjà un défi cérébral en soi. Alors, qu'en est-il quand il faut maîtriser une autre langue que la sienne ? Et pourquoi est-il si difficile d'apprendre une langue appartenant à une autre famille que la sienne, alors que nous manipulons finalement assez bien d'autres codes complexes comme les mathématiques par exemple ? Comment le cerveau fait-il pour maîtriser une langue? Même si les recherches récentes montrent que de nombreuses régions de notre cerveau s'activent lors de la moindre opération mentale, les fonctions utiles au langage trouvent leur source dans deux aires qui ont donc une importance primordiale : l'aire de Wernicke et l'aire de Broca. La première nous permet de comprendre les langues et la deuxième sert à s'exprimer oralement dans une ou des langues. D'ailleurs, la plupart des experts s'entendent sur une chose : l'apprentissage des langues sur le modèle traditionnel ne fonctionne pas au niveau neurologique. Pfromm, Robert. Bushwick, Sophie.
Liste de 10 valeurs de base selon un modèle de psychologie sociale Le chercheur en psychologie sociale Shalom H. Schwartz et ses collègues ont identifié 10 valeurs fondamentales, qui permettraient de classifier toutes les autres et seraient présentes dans toutes les cultures. Les valeurs font référence à ce qui est important pour les gens dans leur vie et aux objectifs qu'ils s'efforcent d'atteindre. Elles sont des objectifs transsituationnels souhaitables, hiérarchisés, qui servent de principes directeurs dans la vie d'une personne ou d'une autre entité sociale. Par exemple, une personne pour qui l’indépendance est une valeur importante est alertée si son indépendance est menacée, malheureuse quand elle ne parvient pas à la préserver, et heureuse quand elle peut l’exercer. Ce qui différencie les valeurs est le type de motivation qu'elles expriment. Voici la liste de ces 10 valeurs fondamentales :(une autre façon d'en prendre connaissance est de passer le test « Questionnaire des valeurs par portraits » de Schwartz et ses collègues.) Évaluez vos valeurs
La mémoire et les émotions (1ère partie) Faites ce petit exercice : de quoi vous souvenez-vous le jour du 11 septembre 2001 ? Qu’aviez-vous fait ? Ecoutiez-vous les nouvelles seuls ? Avec d’autres personnes ? Pouvez-vous dire leurs noms ? Quel temps faisait-il à ce moment là? ;;;;• Souvenir d'un évènement passé: l'expérience de Dorthe Berntsen Jusqu’à quel point l’émotion permet de mieux retenir ? Sur ces 145 personnes, 66 d’entre eux avaient participé à des missions de résistances. ;;;;;• Emotions négatives, émotions positives: une différence dans la mémorisation? L’émotion négative entraîne t-elle une mémorisation différente que lorsqu’il s’agit d’une émotion positive ? 7 jours après le verdict du jury (sur l’innocence du sportif) les chercheurs ont sélectionné un groupe de 156 étudiants où il leur a été demandé d’exprimer leurs sentiments sur l’issu du verdict. Page 1-- Suite page 2 Dossier : Jean-François MICHEL
Tenir un journal intime Noyés par le poids des délais et des objectifs, bercés par l’illusion d’ubiquité conférée par les nouvelles technologies, nous avançons dans la vie à toute vitesse sans toujours savoir qui on est vraiment. Où se trouve la pédale de frein ? Comment réussir à mieux se connaître ? Le journal intime est certainement l’outil le plus classique permettant de se retrouver avec soi-même. Le journal peut être très avantageux pour ceux qui éprouvent des difficultés à verbaliser leurs émotions et ceux qui ont tendance à les étouffer. « Parfois en écrivant, la personne se rend compte que les mots sortent tout seul en lui faisant découvrir ce qui se passe dans son for intérieur, c'est-à-dire, au plus profond de soi. Une méthodologie particulière ? Les personnes désirant entamer un journal intime ne savent pas toujours comment l’entamer. Faut-il le publier ? A l’heure de l’apogée des blogs, on peut être tenté de publier son journal et s’exposer au regard des autres.
Les chemins de l'intelligence L'intelligence ne dépend pas de la génétique mais de l'aptitude à utiliser pleinement les possibilités de notre esprit. L'important est la façon dont nous traitons et organisons les informations, dont nous interprétons nos expériences, et plus globalement, la façon dont nous nous représentons la réalité. Voici donc quelques clés pour devenir "plus intelligent"... Penser par soi-même Ne pas faire son jugement en fonction de celui des autres, et ne pas prendre pour argent comptant ce qui est dit ou suggéré par les médias, la publicité, les responsables politiques. Celui dont l'esprit ne produit aucune pensée autonome et ne contient rien d'autre que ce qu'on y a déversé est pour ainsi dire "sans valeur ajoutée". Ecouter son intuition L'hémisphère droit du cerveau possède des capacités intuitives qui sont complémentaires de l'intelligence rationnelle du cerveau gauche. L'intuition est capable de prendre en compte une multitude d'éléments dont nous n'avons pas conscience. Penser en 4D
Quels sont les styles d'attachement dans les relations amoureuses? La "théorie de l'attachement" dans les relations amoureuses tire ses origines des travaux portant sur la psychologie de l'attachement chez l'enfant. Selon le modèle pionnier de John Bowlby (1907-1990), l'enfant, en réaction aux interaction avec ses parents, développe des représentations cognitives (mentales) d’expériences d’attachement concernant le soi et les autres. Les représentations de soi concernent le jugement de l'enfant quant à son mérite de recevoir de l’aide et du réconfort. Les représentations des autres concernent la perception de la disponibilité des autres, dont ses parents, de fournir protection et réconfort en cas de besoin. Si les parents répondent de manière consistante aux besoins de l'enfant, ce dernier développe un style d'attachement sécure. Les modèles mentaux ainsi développés dans l'enfance auraient tendance à persister tout au cours de la vie et guideraient les attentes, les perceptions et les comportements dans les relations ultérieures. La Le style sécure
La PNL au service de votre mieux-être Le sigle vous laisser perplexe et ce qu'il désigne, la programmation neurolinguistique, ne vous inspire guère ? Partez à la découverte d'un outil extraordinaire mais simple, grâce auquel vous pourrez soulever des montagnes ! Créée dans les années 1970 par le linguiste Grinder et le mathématicien Bandler, la PNL repose sur un constat simple : que l'on parle ou que l'on se taise, tout comportement est un message, nous communiquons tout le temps. Pourtant, certains ne sont pas entendus ou n'arrivent pas à se faire comprendre, tandis que d'autres atteignent leur but toutes les fois où ils s'expriment et quelle que soit la gravité du sujet. Comprenez les mécanismes mobilisés par les grands communicateurs pour intéresser leur auditoire, convaincre ou réussir ! ➜ Découvrez un outil performant La PNL est une approche pragmatique de la communication et du changement. Les mécanismes de la communication Les savoir-faire essentiels ➜ Définissez vos objectifs Quel objectif précis comptez-vous atteindre ?
Vie de couple : les 3 étapes La relation amoureuse est un processus en mouvement qui passe par différents stades. De la fusion à la relation durable, analyse d’un parcours d’obstacles qui demande ouverture d’esprit et adaptabilité… Anne-Laure Gannac Sommaire « Etre amoureux n’est pas un état mais un devenir », écrivait le psychosociologue italien Francesco Alberoni dans Le Choc amoureux (Pocket, 1993). Il ne s’agit pas de dire que toutes nos histoires de cœur se déroulent suivant un seul et même scénario ; chacun arrive dans le couple avec ses expériences, ses fragilités, ses forces, et c’est de la rencontre entre ces deux histoires que dépendront la nature et l’évolution de l’amour. Il n’empêche : toutes les amours au long cours passent par des stades identiques. La fusion A découvrir 1 -Notamment In Quest of the Mythical Mate : Developmental Approach to Diagnosis and Treatment in Couples Therapy d’Ellyn Bader et Peter T. Les pièges : cet amour passion repose en grande partie sur des leurres. La différenciation
Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Audrey Akoun et Isabelle Pailleau, auteurs de La pédagogie positive, la définissent comme Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? 2. Stanislas Dehaene écrit : 3. 4.