Le vote n'est ni un droit ni un devoir, c'est un leurre - Actif et militant sur LePost.fr (20:09) Publié parenréfléchissant post non vérifié par la rédaction 09/11/2011 à 18h51 - mis à jour le 09/11/2011 à 20h09 | vues | réactions Personne ne pourra l'éviter: si par malheur il vous arrive de remettre en cause le système politique qui a le monopole actuellement dans nos pays développés, et que vous poussez l'argumentation jusqu'à prétendre que voter revient à légitimer le système en place, une foudre vous tombera dessus. "Comment peux-tu rejeter ce droit pour lequel des personnes se sont battues?!" L'immense majorité des "citoyens" pensent que notre système politique est le fruit d'une mûre réflexion, et surtout, la plupart des citoyens pensent qu'il a été créé pour le bien commun. Ils ont à moitié tort. La "démocratie représentative" est une expression qui est apparue au cours du 19ème siècle. Le système comporte aussi de nombreuses défaillances qui peuvent nuire à sa propre survie: L'oligarchie nous a "accordé" le "droit" de vote, c'est un leurre dont il ne faut pas se contenter.
Êtes-vous un anarchiste? – La réponse pourrait vous surprendre! (David Graeber) David Graeber est professeur d’anthropologie sociale à la London School of Economics (LSE). Il est membre de l’IWW (Industrial Workers of the World), un syndicat anarchiste. Anarchiste et activiste, fils d’un couple d’autodictates ouvriers, il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont “Pour une anthropologie anarchiste”. Il se peut que vous ayez déjà entendu deux ou trois choses à propos des anarchistes et de ce en quoi ils sont supposés croire. Au plus simple, les croyances de l’anarchiste se basent sur deux principes élémentaires. Commençons par quelques exemples de la vie de tous les jours: S’il y a la queue pour prendre le bus, attendez-vous votre tour et vous réfrénez-vous de jouer des coudes pour passer devant les autres même s’il n’y a aucune forme d’autorité présente ? Si vous avez répondu “oui”, alors vous agissez comme un anarchiste ! Tout le monde pense être capable de se comporter raisonnablement. Et si c’était faux ? Y a-t-il vraiment une seule bonne raison de croire ça ?
Résistance politique: Attention à la récupération réformiste des mouvements sociaux par l’oligarchie Nous avons traduit un nouvel article du politologue canadien Andrew Gavin Marshall, qui illustre en prenant l’exemple actuel du mouvement d’occupation de Wall Street, comment les mouvements spontanés sont en fait rapidement récupérés par l’ingénierie sociale afin d’en faire des mouvements réformistes confortant le système et non plus luttant contre lui. Tous les mouvements syndicaux (sauf l’anarcho-syndicalisme) et les partis politiques dits de gauche, communistes ou « social-démocrates », ont été récupérés et sont devenus des réformiste mangeant dans la main de l’oligarchie et ne faisant plus de vagues, ou si peu que cela n’en est que l’illusion (exemples multiples de tous les partis communistes et syndicats d’Europe et d’Amérique du Nord, analysons par exemple le « grand mouvement » bidon contre la réforme des retraites en France…). L’ennemi est l’institution elle-même. Parler sans agir n’est que théoriser, agir sans réfléchir n’est qu’activisme stérile. — Résistance 71 —
Timult, « Critique de l’idéologie de la non-violence | «Violence ? Parfois oui… Nous republions un excellent article publié par la revue française Timult, à forte sensibilité féministe (notamment mais pas seulement). Un texte d’une grande intelligence, qui défriche fort bien la question. Une « critique de l’idéologie de la non-violence » qui ne manque pas de pointer également son envers tout aussi erroné, la fétichisation de « la violence ». À lire et diffuser ! L’idéologie de la non-violence en question Colères inaudibles, privilèges silencieux et bruits de vitrine brisée « La soumission de l’opprimé relève de l’ordre établi. Dans chaque lutte, chaque mouvement auquel j’ai pris part, les mêmes questions se sont posées, les mêmes points de vue se sont opposés en ce qui concerne l’usage de « la violence ». S’opposer en se renvoyant des identités aussi superficielles et médiatiques ne fait que renforcer les clivages et les postures identitaires. La non-violence, une histoire des puissants Non-violence comme idéologie Cette situation, c’était mon quotidien. Notes :
» La Grève des électeurs, par Octave Mirbeau Une chose m’étonne prodigieusement, j’oserai dire qu’elle me stupéfie, c’est qu’à l’heure scientifique où j’écris, après les innombrables expériences, après les scandales journaliers, il puisse exister encore dans notre chère France (comme ils disent à la Commission du budget) un électeur, un seul électeur, cet animal irrationnel, inorganique, hallucinant, qui consente à se déranger de ses affaires, de ses rêves ou de ses plaisirs, pour voter en faveur de quelqu’un ou de quelque chose. Quand on réfléchit un seul instant, ce surprenant phénomène n’est-il pas fait pour dérouter les philosophies les plus subtiles et confondre la raison ? Où est-il le Balzac qui nous donnera la physiologie de l’électeur moderne ? Et le Charcot qui nous expliquera l’anatomie et les mentalités de cet incurable dément ? Nous l’attendons. Je comprends qu’un escroc trouve toujours des actionnaires, la Censure des défenseurs, l’Opéra-Comique des dilettanti, le Constitutionnel des abonnés, M. Mais les autres ? Ah !
En finir avec l'idée de Nature, renouer avec l'éthique et la politique Texte paru dans la revue Les Temps Modernes de mars-juin 2005. D’après un texte d’Estiva Reus. Ce qui est naturel est bien, répète-t-on1. La Nature est un ordre, harmonieux, où toute chose est à sa place, qu’il ne faut pas déranger. Pourtant, si la nature désigne tout ce qui existe, alors rien ne peut être contre-nature. En soi, cultiver un sentiment de « respect » de ce qui apparaît comme une puissance, et de soumission à un ordre (même déguisée en « volonté d’harmonie »), ne paraît pas de bon augure... La révérence pour l’ordre naturel Le naturel reste fortement associé à des jugements de valeur. L’idéologie du « respect de la nature » l’emporte de plus en plus sur celle de la victoire sur la nature, alors même que l’une est le miroir de l’autre. Des réactions du même ordre se manifestent épisodiquement dans les domaines les plus divers : soudain, la crainte inspirée par quelque menace nouvelle ranime l’idée que la Nature commande et punit. Nature et discriminations intra-humaines 1.
2012 : Le vote n'est ni un droit ni un devoir, c'est un piège Personne ne pourra l'éviter : si par malheur il vous arrive de remettre en cause le système politique qui a le monopole actuellement dans nos pays développés, et que vous poussez l'argumentation jusqu'à prétendre que voter revient à légitimer le système en place, une foudre vous tombera dessus. "Comment peux-tu rejeter ce droit pour lequel des personnes se sont battues ?!" L'immense majorité des "citoyens" pensent que notre système politique est le fruit d'une mûre réflexion, et surtout, la plupart des citoyens pensent qu'il a été créé pour le bien commun. Ils ont à moitié tort. La "démocratie représentative" est une expression qui est apparue au cours du 19ème siècle. Le système de l'oligarchie déguisée (démocratie représentative), a de nombreux avantages pour que l'oligarchie déjà formée (nobles et bourgeois) lors de la révolution subsiste et continue à se développer dans le temps : Ces points peuvent aussi créer des faiblesses dans le système :
Non, l’abstention ne favorise pas le Front national Antoine Peillon est journaliste. Il est l’auteur, entre autres, de Ces 600 milliards qui manquent à la France : enquête au cœur de l’évasion fiscale (Le Seuil, 2012), de Corruption (Le Seuil, 2014) et de Résistance ! (Le Seuil, 2016). Antoine Peillon. Ce délire médiatique, totalement contradictoire avec la réalité du phénomène dénoncé, s’articule malheureusement à la désinformation de certains politiciens patentés. « Les dirigeants du FN disent d’ailleurs eux-mêmes que l’abstention est leur principal adversaire » Heureusement, il y a justement moyen de comprendre, si nous le souhaitons vraiment et si nous nous donnons la peine d’analyser rigoureusement ce que les politologues appellent les « déterminants » des votes en faveur du FN. Son analyse fut amplement vérifiée, deux ans plus tard. Déjà, entre les élections régionales (premiers tours) de 2004 et de 2010, l’abstention explosait de 34,34 % à 48,79 % (+ 14,45 % !) Voter, c’est abdiquer.
★ Défaites vous de vos idées reçues sur les élections ★ Idée reçue n°1 : Voter est un devoir civique Voter est d’abord un droit, qui a été accordé très progressivement par les gouvernants, qui avaient peur que le vote des pauvres ne remette en cause le système économique et social sur lequel ils basaient leur domination. Le suffrage universel a souvent été dévoyé pour servir les dirigeants : c’est le cas des plébiscites napoléoniens, des référendums qui ne servaient qu’à renforcer le pouvoir de l’empereur. ★ Idée reçue n°2 : Chaque vote compte On entend souvent que chaque voix compte, un argument de plus pour inciter les gens à se déplacer pour légitimer le système électoral et renforcer par leur vote les candidats qui seront élus, qu’ils votent ou non pour eux, d’ailleurs. ★ Idée reçue n°3 : Il faudrait que le vote blanc soit compté ★ Idée reçue n°4 : Voter s’est s’exprimer Le vote est présenté comme la seule façon véritable et légitime de s’exprimer pour les citoyens. ★ Idée reçue n°6 : Voter est la seule façon de faire barrage au FN
Et si les anarchistes avaient raison? « No Future », me suis-je dit en me rappelant la maxime des anarcho-punks des années 1970 et 1980. Nous avions donc raison, me suis-je aussi dit, même si la planète sera finalement détruite par la surconsommation et la surproduction industrielle, et non par un hiver nucléaire. Ce ne sera pas la première fois que les anarchistes auront eu raison avant (presque) tout le monde. Quiconque s’intéresse sérieusement à leur histoire découvre qu’au XIXe siècle, des anarchistes se mobilisaient contre le service militaire et la peine de mort, contre le travail des enfants et les punitions corporelles dans les écoles, contre la barbarie des corridas, mais aussi pour le végétarisme, pour des bibliothèques publiques et l’école mixte et gratuite pour tout le monde, pour une journée de travail salarié limitée à 8 heures, pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Il écrivait cela en 1965. En 1965… Il n’y a aucune satisfaction à déclarer « On vous l’avait dit!
Le capitalisme est incompatible avec la survie de la planète Les mauvaises nouvelles sur le réchauffement climatique et la dégradation de l’environnement s’accumulent à un rythme alarmant depuis le début de l’été sous forme d’une avalanche d’études scientifiques qui aboutissent toutes au même diagnostic : si des mesures drastiques ne sont pas prises très vite à l’échelle mondiale, une partie de la planète risque de devenir invivable dans un délai assez bref. Certaines études concluent même qu’il est déjà trop tard pour redresser la barre. Florilège non exhaustif de ces chroniques estivales d’une catastrophe planétaire annoncée : - Un rapport établi par plus de 500 scientifiques dans plus de 60 pays, (2) montre que 2016 aura été l’année de tous les records en matière de températures, d’émissions de gaz à effet de serre, de montée des océans et de terres soumises à la sécheresse. Le capitalisme responsable Pas d’illusion non plus à se faire du côté du « capitalisme vert » promu notamment par l’Union européenne au niveau international.