EcritureCollaborative Conçu comme un support à la construction d'un savoir collectif, le Web 2.0 a profondément amené à concevoir l'information de manière différente. Libérant l'écriture de l'univers clos du support imprimé, il a engendré une profonde modification dans ce domaine. Il est désormais possible d’écrire à plusieurs sur le même document et en même temps ! Co-écrire, un processus difficile La réalisation d'un écrit collaboratif est le fruit d'un processus souvent jugé complexe et difficile. Ceux-ci correspondent à trois questions que pose l'écriture collaborative : 1. La dynamique de groupe : la clé de voûte de l'écriture collaborative En réalité, au-delà de la dimension intellectuelle et procédurale évoquées précédemment, ce qui apparaît véritablement comme la clé de voûte de l'écriture collaborative est la dimension sociale de laquelle va découler le "bon fonctionnement" du reste. Un haut niveau d'interaction réciproque entre les membres alimenté par des échanges fréquents. 1. 2. 3.
Super compétents mais quasiment illettrés Les diplômes ne reflètent toujours les compétences réelles de leurs titulaires. Après tout, l’habit ne fait pas toujours le moine, me diriez-vous. Cependant, s’il est parfois banal de rencontrer un bachelier en philo incapable de raisonner, le scénario d’un cadre d’entreprise ne maîtrisant pas les bases de l’écriture et/ou de la lecture demeure encore difficilement envisageable. Un phénomène assez méconnu mais pourtant bien réel. De prime abord, il importe de préciser que parler "d’illettrisme" des cadres ne revient pas à les réduire à des analphabètes au sens premier du terme. Abondant dans le même sens, le journaliste Shahzad Abdul, dans un article paru dans Le Monde, explique alors qu’il s’agit de ce qu’on pourrait appeler un « illettrisme de retour » qui découle du fait qu’à force de ne pas écrire régulièrement, ces cadres finissent par perdre l’usage de l’écriture. Des causes diverses Du problème psychologique… La remise en question du système éducatif … A priori, pas tellement.
Littérature à contraintes Langue, texte, énigme : c'est autour de ces trois pôles que l'écriture littéraire s'essaie à fabriquer de l'art : la poésie - et dans une autre mesure le roman et la prose de fiction - sont d'abord des objets sonores, qui par le rythme, les sonorités créent une musique en même temps qu'ils offrent du sens ; la portée du texte s'enrichit des sonorités qui le soutiennent. L'objet littéraire est également un objet visuel : qu'il soit imprimé ou manuscrit, le mot s'affiche d'abord sur la page, et joue d'une spatialité, d'une beauté graphique en créant d'autres relations, de proximité ou de hiérarchie. Il n'y a pas enfin de bonheur artistique sans que le sens échappe un peu, sans que le texte qui nous est offert ne joue à se cacher en même temps qu'il se montre ; c'est notre perspicacité, notre finesse, notre regard au monde qui sont exercés sur l'objet poétique ; qu'on la lise ou la compose, l'oeuvre poétique, l'oeuvre à contraintes exercent notre connaissance de l'âme humaine.
Sommaire - Le guide du rédacteur - TERMIUM Plus® - Bureau de la traduction L'ouvrage Le guide du rédacteur fournit la réponse à une multitude de questions qui touchent l'emploi des majuscules, de l'italique et des signes de ponctuation, de même que l'écriture des nombres dans un texte, les abréviations, les citations et les coupures de mots en fin de ligne. Il expose les techniques possibles pour féminiser un texte, les grandes règles de la correspondance, les principes de la langue claire et simple et les règles détaillées des références bibliographiques. De plus, un chapitre entier est consacré aux noms géographiques canadiens. Note : L'ouvrage Le guide du rédacteur est offert en français seulement. © Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, 2016TERMIUM Plus®, la banque de données terminologiques et linguistiques du gouvernement du Canada Outils d'aide à la rédaction – Le guide du rédacteur Un produit du Bureau de la traduction
“Badass”. Petite note lexicoculturelle. [Dérangeantes dégenreuses 5/6] On lit et on entend de plus en plus souvent le terme badass, dans les énoncés en anglais mais également en français, appliqué de manière flatteuse à une femme, souvent en contexte de militantisme ou de sympathie féministes. “Quelle fille badass fictive es-tu ?“, titre madmoiZelle.com, en sous-titrant : “Les filles badass inspirent les créateurs de films et séries. Mais laquelle te ressemble le plus ?” ; “Badass, jourd’la femme”, titre le site canadien de musique Camuz pour la journée des femmes en mars 2010, publiant cette image : Dans une première approximation, une femme badass, ou une badass tout court, serait une femme remarquable pour ses qualités de courage, de force et d’énergie, jusqu’au défi ou la transgression parfois, voire la violence, traits et qualités plutôt attribués aux hommes en général. Un emprunt à l’anglais, linguistique et culturel badass, adjectif (Argot) (États-Unis) Qualifie une personne possédant certaines qualités à un degré hors normes. Si elle semble
La réforme évolutive de la langue française Toute langue naît, se développe, évolue ou meurt. La langue française n’échappe pas à cette règle. Elle a dû avant tout s’extraire du latin afin de prouver sa possibilité viabilité autonome et depuis, n’a cessé d’évoluer avec le temps. Qu’en est-il exactement ? Strasbourg, le 14 juillet 842, cette date vous dit quelque chose ? Le jeu des conquêtes Mais le français, ce n’est pas avant tout une langue latine ? «Si nous parlons français aujourd’hui, c’est-à-dire une langue romane issue du latin et non une langue celtique formée dans l’ancienne Gaule, c’est d’abord parce que nos ancêtres les Gaulois ont adopté la civilisation romaine et appris à parler le latin. La première évolution a donc déjà eu lieu. De même, le temps passant, la situation géographique continue de jouer, en particulier au niveau nord et sud. Charlemagne, à l’origine du français moderne ? Le latin, quoique modifié de-ci, delà, demeure la langue en présence dans le royaume. Défense et illustration de la langue française
Superhéroïnes et princesses alternatives [Dérangeantes dégenreuses 4/6] Dans l’univers de la bande dessinée ou du dessin animé, les héroïnes et superhéroïnes sont rares, ou insuffisamment représentées, ou tellement genrées dans un féminin caricatural qu’elles en perdent leur héroïsme. Il existe un discours militant sur cette question, qui passe par la fabrication, souvent créative et ludique, d’héroïnes fictives dignes de ce nom, ou la diffusion de figures sans conformité avec un modèle de féminité traditionnel. Héroïnes alternatives Le très joyeux site “Rejected Princesses” est consacré à des figures illustrées de princesses qui seraient rejetées dans les grands studios de dessins animés, dont Dreamworks et Disney au premier chef, bien que leurs noms ne soient jamais cités. Dans une autre veine, le projet français HEROïneS, porté par le Lyon BD Festival et le scénariste Jean-Claude Deveney, propose une réécriture des couvertures de bandes dessinées célèbres fondée sur la technique de l’inversion : Princesses contrefactuelles L’atome et le stéréotype Références
Enseigner la langue française : nouveaux programmes, apports de chercheurs Les fondamentaux sont au cœur de la Refondation de l’École : comment pourrait-il en être autrement ? Nous avons, pour renforcer leur apprentissage, mené une politique cohérente, en nous appuyant à la fois sur l’organisation du temps scolaire, le contenu des programmes, la pédagogie et la formation. Parmi ces fondamentaux, la maîtrise de la langue française est un enjeu particulièrement important : clé de voûte des apprentissages futurs, elle est aussi le socle sur lequel s’érige notre rapport au monde, aux autres et à la citoyenneté. En nous appuyant sur les travaux des chercheurs et sur les conférences de consensus, nous avons donné à l’enseignement du français des bases solides : celles des savoirs et de la pensée ; celles de l’expérimentation et de la preuve. C’est une question trop sérieuse pour être traitée à la légère, abordée à la hussarde, et caricaturée à l’envi. Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Galerie des “mais” La conjonction mais, souvent présentée comme un outil d’opposition, fonctionne plutôt, la plupart du temps, comme un inverseur de stéréotype : dans la première partie de la phrase, un stéréotype, lexical (le sens d’un mot) ou culturel (une idée reçue) est amorcé ; l’emploi de mais inverse ce stéréotype, et cela produit des effets souvent drôles, et parfois étonnants. ♦ Le slogan publicitaire des friandises After Eight il y a quelques années “After Eight, tellement anglais, mais tellement bon !” ♦ Dans la présentation de l’émission “Le grand concours” le samedi 11 septembre 2010, dans Télérama : “Ce sont des stars… Mais sauront-ils seulement citer les Sept Merveilles du monde sans se tromper ?” ♦ David Pujadas, 20 heures 10 février 2010, à propos des événements en Égypte “L’ambiance est calme mais survoltée ce soir au Caire” ♦ Présentation Twitter de Lionel Cholet (lionelchollet) “J’aime les vaches mais, à la maison, j’ai un chat”. ♦ Un tweet de Flouks_ Thierry Foulkes 24.10.2011 :
Les mots pour dire la formation à l'ère numérique Les dictionnaires rassemblent des collections de mots révélatrices des pratiques humaines et des façons de penser, d’enseigner et d’apprendre propre à chaque génération. L’époque actuelle est celle du numérique et de l’apprentissage rendu possible en tout temps et en tout lieu. Cette façon d’enseigner et d’apprendre s’inscrit dans une tradition ancienne, mais la renouvelle par l’angle de vue adopté. Deux sources sont complémentaires pour comprendre ce monde : 1) les sources classiques papier et 2) les sources numériques. 1. Dans la tradition de l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert, des ouvrages rassemblent et organisent la pensée humaine dans des feuillets de papier, ils sont parfois illustrés et disposent d’index, de classement. « Le dictionnaire de pédagogie » de Ferdinand Buisson publié en 1887 et réédité en 1911 est peut être un ancêtre précurseur. Les dictionnaires de pédagogie dans la formation initiale sont nombreux et connotent chaque époque. 2. Illustration : Geralt - Pixabay