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Michel Serres : "On n’a jamais eu autant besoin des enseignants !"

Michel Serres : "On n’a jamais eu autant besoin des enseignants !"
Dans son dernier livre "Pantopie : de Hermès à Petite Poucette", le philosophe et académicien Michel Serres, 84 ans, revient sur les personnages et les concepts clés de son œuvre. Rencontre. Michel Serres at his Parisian residence on May 5th, 2012. Picture by Manuel Cohen Pourquoi ce livre « Pantopie : de Hermès à Petite Poucette » , rédigé sous la forme d’entretiens ? Tout est parti d’une rencontre avec Martin Legros et Sven Ortoli, deux journalistes de Philosophie Magazine qui m’ont proposé de faire le point sur l’ensemble de mon œuvre sous la forme de questions-réponses. Pour quelle raison dites-vous que la séparation entre les lettres et les sciences dans l’éducation est « très dommageable pour l’innovation » ? L’Ecole normale supérieure, où j’ai obtenu l’agrégation de philosophie, a cette particularité qu’elle mélange depuis deux siècles des littéraires et des scientifiques. Au contraire, c’est une chance ! On n’a jamais eu autant besoin des enseignants ! Ce n’est pas la question. Related:  Le débat sur le numérique à l'écoleLe métier d'enseignantDIDA

Numérique : « On a encore plus besoin du professeur » En quoi la révolution numérique vous amène-t-elle à parler d’un « nouvel humain » ? Michel Serres – Le diagnostic est clair et largement admis : depuis les années 1980, le numérique bouleverse toute la société, les commerces, l’industrie, la banque, les hôpitaux et l’école en particulier. Dans cette bascule des civilisations, comparable à l’apparition de l’écriture et à celle de l’imprimerie, le nouvel humain, que j’ai baptisé « Petite Poucette », n’est pas un remake de ses parents ou de ses grands-parents. Elle a son ordinateur, son portable… Autant pour des gens comme moi, aussi adaptés que l’on soit, ces engins demeurent des outils, comme la voiture, autant elle vit dans le monde impliqué par ces technologies. Elle est dans l’ordinateur, j’y suis extérieur. Petite Poucette, porteuse de ces évolutions, n’a plus les mêmes relations avec les personnes, elle n’habite plus le même espace, elle est davantage dans le virtuel que dans le réel. Nous avons à notre portée de multiples sources.

Frédéric Schiffter : « Ne rien faire et ne pas culpabiliser » • Les idées, Frédéric Schiffter, Temps, Vacances Frédéric Schiffter Dandy pessimiste et épicurien, grand lecteur de Schopenhauer, de Cioran et de Montaigne, il enseigne la philosophie sur la Côte basque. Il a écrit notamment Sur le blabla et le chichi des philosophes (PUF, 2002 ; rééd. 2011), Philosophie sentimentale (Flammarion, 2010 ; prix Décembre), Le Charme des penseurs tristes (Flammarion, 2013), le Dictionnaire chic de philosophie (Écriture, 2014). Publié dans n°43 Octobre 2010 Vous insistez dans votre dernier essai sur la valeur de l’otium, une forme d’oisiveté chère aux philosophes. Inscrivez-vous gratuitement pour lire l'intégralité de cet article Il suffit d'être membre de philomag.com pour accéder à cet article. * L'abonnement donne accès à l'intégralité des 3000 articles de philomag.com, et notamment aux dossiers auteurs et thématiques

Valoriser les enseignants : quatre pièces faciles Question de culture et de valeurs, le statut de l’enseignant parait parfois prestigieux, parfois commun. La profession d’enseignant jouit de certains privilèges qui font l’envie (deux mois de vacances payées, sécurité d’emploi) mais aussi d’obligations (élèves difficiles, administration tatillonne) qui au contraire découragent même les plus motivés. De nombreuses recherches sur les écoles, les initiatives et les systèmes éducatifs les plus performants identifient presque toujours les mêmes éléments de succès et ces éléments tournent beaucoup plus autour de facteurs d'organisation et de valeurs que de matériel et d'argent. C’est à se demander si parfois quelqu’un lit ces résultats ou s’ils finissent par se rendre entre les mains des directeurs d’écoles ou des décideurs. Valoriser les enseignants, seulement du bon En valorisant les enseignants on en attire de meilleurs, on augmente le succès des élèves et c’est toute la société qui finit par en profiter. Engagement de la direction Références

Intégrer le jeu en classe Dans un article sur la ludification à l’école, l’inspection académique de la circonscription de Castelnau-le-Lez explique en quoi l’intégration du jeu en classe est pédagogiquement intéressante et pourquoi il ne suffit pas de jouer pour parler de « gamification ». Dans ce même article, l’équipe de l’académie présente un ensemble d’outils et d’applications permettant d’intégrer la ludification au sein de l’école, que ce soit pour gérer les comportements ou les apprentissages, travailler l’histoire et la géographie, améliorer des compétences en mathématiques et sciences, ou progresser en français et en arts. La «gamification », ou ludification en français, consiste à transférer des mécanismes du jeu dans un autre domaine, particulièrement dans les situations d’apprentissage. Pourquoi intégrer le jeu dans l’apprentissage ? Tout simplement pour augmenter la motivation et l’engagement dans la tâche des élèves. Il ne suffit pas de jouer pour parler de ludification Pour aller plus loin

Les émotions de l'enfant. - Adeline CHARNEAU Les émotions font partie intégrante du fonctionnement des humains. Elles imprègnent nos pensées, notre comportement et nos expériences, elles motivent nos décisions les plus importantes, elles constituent l’essence même des rapprochements sociaux et elles sont au cœur des processus culturels et de socialisation . Qu’est ce qu’une émotion ? Une émotion est une réaction physiologique à une situation. L’émotion a d’abord une manifestation interne et génère une réaction extérieure. Une émotion dure quelques minutes au plus et se déploie en trois temps : charge, tension,décharge. La verbalisation des émotions produit un effet apaisant sur le système nerveux des enfants mais des adultes aussi ! Vos propres émotions. Avez-vous déjà prêté attention à vos propres émotions ? Connaitre ses propres émotions avant de comprendre celles des autres. Les comportements des adultes influencent ceux des enfants, vous êtes un modèle pour l’enfant. Il faut être à l’aise avec ses propres émotions ! Article : Livres:

Pourquoi apprendre à coder ne suffit pas… | medias-matrices/blog Dans les débats actuels concernant l’introduction de l’informatique, et plus précisément de la programmation, dans l’enseignement scolaire, de nombreux éléments nécessaires à la réussite sont passés sous silence. S’ils ne sont pas pris en compte conjointement, d’énormes efforts seront consentis sans que les bénéfices attendus ne soient au rendez-vous pour les jeunes générations. Pour générer à la fois les emplois du futur et les citoyens du futur, il faut s’atteler collectivement à se défaire d’une série de trompe-l’œil : le numérique n’est pas la clé du problème, c’est la culture du projet et du service qu’il facilite qui est absente du paysage français. Pour résoudre le paradoxe du malade bien portant, il faut se méfier de toute une série de trompe-l’œil, ne pas céder à la panique et s’appliquer un diagnostic propre au contexte français. Trompe-l’œil du numérique : ce n’est pas ou plus le numérique en soi qui compte, c’est la production des cultures de l’information. Conclusions :

La génération qui ne voulait plus posséder ZEN. Trois lettres couleur pastel décorent le mur de la chambre éthérée de Sara, vingt ans. Au premier étage de la villa familiale, un havre de paix. Marqueurs de leur temps Grande lectrice, Sara emprunte ses livres à ses parents, à la bibliothèque ou les télécharge sur son Ipad, tout comme sa musique ou ses films. Fashionata à petit budget, la jeune fille chine dans les vide dressings les habits qu’elle revendra plus tard, une fois portés. Marqueurs de temps, Sara et sa génération préfèrent l’usage à la propriété. A lire: Deux cuillères, trois chemises, quatre pantalons, la philosophie minimaliste au Japon «Le partage au sens noble du terme s’est perdu» Pour Nicolas Nova, cofondateur de la conférence internationale sur l’innovation LIFT, ce nouveau modèle économique où nombre de vendeurs et d’acheteurs ont été remplacés par des fournisseurs et des usagers, pose de lourdes questions. Spotify compte 75 millions d’utilisateurs La crise de 2008 à l’origine de l’économie partagée?

Les pratiques collaboratives dans l'éducation - François Taddei ParisTech Review – Nos systèmes éducatifs sont-ils toujours adaptés à un monde qui change à une vitesse sans cesse plus grande, qui est de moins en moins vertical et hiérarchique et de plus en plus horizontal et collaboratif ? François Taddei – Nos systèmes éducatifs sont fondés sur la résolution de problèmes classiques. Typiquement, pour entrer dans une grande école, il faut passer des concours qui consistent pour l’essentiel à résoudre des problèmes ordinaires. Or il y a d’autres formes d’intelligence, comme la résolution de nouveaux problèmes. Par exemple, dans les start-up, les hackerspace ou encore les communautés d’informaticiens, les participants sont jugés sur leur capacité à faire quelque chose que les autres n’avaient pas fait jusque-là, ce qui est très différent de faire la même chose que d’autres ont déjà fait mais plus vite. Le problème avec la première forme d’intelligence (la résolution de problèmes classiques), c’est que les machines savent l’appliquer.

Quelle place pour les robots dans l’éducation ? Des années bien avant la révolution informatique que nous vivons, des auteurs de science-fiction imaginaient déjà un futur que les plus imaginatifs d’entre nous ne pensaient pas pourvoir vivre un jour. Pourtant, aujourd’hui, entre les voitures « auto-conduites » et les skates volants, cet imaginaire n’a jamais été autant proche de nous. Ceci est d’autant plus perceptible dans le domaine de la robotique. Bien évidemment le robot animal de compagnie ou le robot assistant domestique, tels que imaginés dans certains films d’anticipation n’existent pas encore, pourtant la créativité dans l’utilisation des robots actuels dans les salles de classe démontre que nous en sommes plus très loin. 3 Cas d’utilisation des robots dans l’éducation 1. De nombreux enfants en prise avec des maladies graves ne peuvent pas assister aux cours de manière continue. Lorsque les enfants doivent s’absenter pour de longues durées, les robots leurs servent de yeux et d’oreilles dans la salle de classe. 2. 3.

Le socle commun et l'évaluation des acquis - Evaluer la maîtrise du socle commun du cycle 2 au cycle 4 Une évaluation en référence aux programmes d'enseignement L'évaluation des acquis des élèves dans les domaines de formation du socle commun se fait en référence aux contenus des programmes d'enseignement. Les objectifs de connaissances et de compétences de chaque domaine de formation du socle commun et la contribution de chaque discipline ou enseignement à ces domaines sont déclinés dans les programmes d'enseignement. Les acquis des élèves dans chacun des domaines de formation du socle commun sont évalués au cours de la scolarité sur la base des connaissances et compétences attendues à la fin des cycles 2, 3 et 4, telles qu'elles sont fixées par les programmes d'enseignement. L'évaluation porte sur les huit composantes du socle commun L'évaluation porte sur les quatre composantes du domaine 1 et sur les quatre autres domaines de formation. Une échelle d'évaluation de quatre niveaux Ressources pour la mise en œuvre de l'évaluation : les documents d'accompagnement pour l'évaluation

Vers un bac HN, comme «humanités numériques» ? Le Conseil national du numérique (CNN) a publié vendredi plusieurs recommandations pour l’école, dont la création d’une nouvelle filière générale «humanités numériques» au baccalauréat, un mois après l’annonce par François Hollande d’un «grand plan numérique pour l’école». Composé de 12 membres, des chercheurs et des professionnels du secteur, le groupe de travail, qui planche depuis fin 2013, a dégagé dans un rapport quarante mesures «pour bâtir une école créative et juste dans un monde numérique», articulées autour de huit propositions phares. La plus marquante : l’introduction d’un nouveau cursus menant au baccalauréat général, baptisé «humanités numériques» (HN), au côté des filières scientifique (S), littéraire (L), et économique et sociale (ES). «Ce nouveau bac s’inscrirait dans son époque [...] au croisement des sciences, lettres, et sciences humaines et sociales, en décloisonnant ces champs du savoir», avance-t-il.

Eloge de la frugalité intellectuelle - Le Temps Pour créer, nous avons besoin d’être alertes, ouverts et par-dessus tout… vides. C’est du moins ce qu’affirment de nombreux scientifiques, compositeurs et écrivains lorsqu’ils sont interrogés au sujet de leurs méthodes de travail. Au fil des siècles, ils sont ainsi nombreux à avoir rapporté qu’un espace vide, immobile et accueillant est la condition sine qua non à toute manifestation créative. Giuseppe Tartini a par exemple composé la Sonate du Diable, un morceau d’une extrême difficulté technique, pendant son sommeil. Samuel Taylor Coleridge a, quant à lui, composé le poème Kubla Khan dans un état d’intense rêverie induit par deux grains d’opium pris pour combattre la dysenterie. La pensée freine le processus créatif S’agissant des hommes de science, que l’on prétend si rationnels, logiques et secs, ce portrait est en réalité très éloigné de la réalité. L’inconscient, terrain fertile des créations Comment expliquer qu’un état de vide mental aboutisse à des découvertes?

untitled 3 MOOC pour former les enseignants inShare11 La plate-forme FUN (France Université Numérique) diffuse des cours en ligne massifs, ouverts et gratuits (MOOC), produits par les établissements d’enseignement supérieur français et francophones (parmi lesquels les universités de Jendouba et de Sousse pour la Tunisie). Elle est pilotée par le groupement d’intérêt public français FUN-MOOC qui a pour objectif d’accompagner le développement des formations en tirant pleinement profit du levier numérique pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Elle vise à répondre aux besoins grandissants de formation d’un large public d’étudiants, de salariés, demandeurs d’emploi, retraités, en France et à l’international, exprimant des besoins de formation initiale et d’apprentissage tout au long de la vie. À l’issue de chaque MOOC, les apprenants peuvent obtenir une attestation de suivi avec succès s’ils satisfont aux exigences requises par chaque session. En février 2016, FUN compte 576 000 apprenants pour 1 370 000 inscriptions.

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