André Tricot à propos de l’ingénierie pédagogique – Circonscription de l'Éducation nationale de Fonsorbes. André Tricot a donné une conférence le 19 février 2020 dans le cadre du Séminaire Interdisciplinaire des Archives Jean Piaget. Présentation du livre « Précis d’ingénierie pédagogique » (éditions De Boeck) dans lequel il présente la théorie des 3 actes (Apprendre à l’école, Enseigner, Concevoir). Analyse re flexive Outil3.
GuideObservation.odt. Être enseignant à l’ère du numérique, défis et opportunités. Être enseignant à l’ère du numérique, défis et opportunités Eric Sanchez, Institut Français de l’Enseignement (IFE) L’éducation est aujourd’hui soumise à un changement de référentiel.
Ce changement porte plus particulièrement sur les rapports qu’un apprenant entretient avec le savoir, sur les temps et les espaces éducatifs et sur l’importance du collectif dans l’apprentissage. Ainsi, les mutations en cours viennent interroger le rôle et la formation des enseignants qui d’une part bénéficient de nouvelles opportunités en terme de développement de pédagogies centré sur l’élève mais, d’autre part, doivent aussi affronter de nouveaux défis. En effet, les enseignants sont concurrencés, en tant que détenteurs du savoir, par un fantastique vivier de ressources largement ouvert et libre qui permet d’accéder à des connaissances sur un nombre incroyable de sujets.
Michel Serres : "On n’a jamais eu autant besoin des enseignants !" Dans son dernier livre "Pantopie : de Hermès à Petite Poucette", le philosophe et académicien Michel Serres, 84 ans, revient sur les personnages et les concepts clés de son œuvre.
Rencontre. Michel Serres at his Parisian residence on May 5th, 2012. Picture by Manuel Cohen Pourquoi ce livre « Pantopie : de Hermès à Petite Poucette » , rédigé sous la forme d’entretiens ? Bref je suis un prof. Valoriser les enseignants : quatre pièces faciles. Question de culture et de valeurs, le statut de l’enseignant parait parfois prestigieux, parfois commun.
La profession d’enseignant jouit de certains privilèges qui font l’envie (deux mois de vacances payées, sécurité d’emploi) mais aussi d’obligations (élèves difficiles, administration tatillonne) qui au contraire découragent même les plus motivés. De nombreuses recherches sur les écoles, les initiatives et les systèmes éducatifs les plus performants identifient presque toujours les mêmes éléments de succès et ces éléments tournent beaucoup plus autour de facteurs d'organisation et de valeurs que de matériel et d'argent. C’est à se demander si parfois quelqu’un lit ces résultats ou s’ils finissent par se rendre entre les mains des directeurs d’écoles ou des décideurs.
Valoriser les enseignants, seulement du bon En valorisant les enseignants on en attire de meilleurs, on augmente le succès des élèves et c’est toute la société qui finit par en profiter. Les pratiques collaboratives dans l'éducation - François Taddei. ParisTech Review – Nos systèmes éducatifs sont-ils toujours adaptés à un monde qui change à une vitesse sans cesse plus grande, qui est de moins en moins vertical et hiérarchique et de plus en plus horizontal et collaboratif ?
François Taddei – Nos systèmes éducatifs sont fondés sur la résolution de problèmes classiques. Typiquement, pour entrer dans une grande école, il faut passer des concours qui consistent pour l’essentiel à résoudre des problèmes ordinaires. Or il y a d’autres formes d’intelligence, comme la résolution de nouveaux problèmes. Par exemple, dans les start-up, les hackerspace ou encore les communautés d’informaticiens, les participants sont jugés sur leur capacité à faire quelque chose que les autres n’avaient pas fait jusque-là, ce qui est très différent de faire la même chose que d’autres ont déjà fait mais plus vite. La troisième forme d’intelligence, encore supérieure aux deux autres, est la capacité à définir soi-même un problème. Le débat sur Charlie à l'école vu par de futurs enseignants. Les attentats de Paris et les débats qu'ils provoquent amènent certains futurs profs à douter de leur capacité à faire face à leurs élèves, tandis que d'autres se sentent confortés dans leur choix d'enseigner.
"J'ai eu les deux situations", indique Philippe Watrelot, président du Craps-Cahiers Pédagogiques, qui forme à l'Ecole supérieure du professorat et l'éducation (ESPE) de Paris des professeurs stagiaires (étudiants en 2e année de master enseignant à mi-temps). Certains disaient "+je me demande comment je vais pouvoir gérer" une telle situation, explique-t-il, évoquant des craintes de mal s'y prendre. Pour d'autres, "ça les renforçait dans l'envie de faire ce métier". "Je ne sais pas comment j'aurais réagi par rapport aux élèves", reconnaît Rémy, étudiant en première année de master à l'ESPE de Paris. Des doutes qui n'entament pas sa vocation: "ça montre l'urgence qu'il y a dans l'éducation de parler de choses comme ça". - "Des codes qu'il faut connaître" -
Enseigner un métier en évolution.