Au Québec, un "manifeste" pour une "pédagogie active et renouvelée"
Un collectif québecois formé d’enseignants, de directeurs d'écoles et de professionnels de l’éducation publie un "Manifeste pour une pédagogie renouvelée, active et contemporaine". © Petro Feketa – Fotolia.com Au Québec, un collectif formé d’enseignants (primaire, secondaire), de directeurs d’écoles et de professionnels de l’éducation a publié fin avril un « Manifeste pour une pédagogie renouvelée, active et contemporaine ». Les auteurs de ce texte s’interrogent : « préparons-nous adéquatement nos élèves à faire face au prochain demi-siècle? Le manifeste, impulsé par Marc-André Girard, directeur du Collège Beaubois, à Pierrefonds, et auteur d’un livre intitulé « le changement en milieu scolaire québécois », fait d’abord l’état des lieux suivant : « les élèves qui fréquentent l’école primaire ou secondaire sont, pour la grande majorité, nés au 21e siècle alors que leurs enseignants sont nés au siècle précédent. » L’élève « butineur numérique » face au « monopole de l’enseignant »
What the best education systems are doing right
In South Korea and Finland, it’s not about finding the “right” school. Fifty years ago, both South Korea and Finland had terrible education systems. Finland was at risk of becoming the economic stepchild of Europe. South Korea was ravaged by civil war. Yet over the past half century, both South Korea and Finland have turned their schools around — and now both countries are hailed internationally for their extremely high educational outcomes. The Korean model: Grit and hard, hard, hard work. For millennia, in some parts of Asia, the only way to climb the socioeconomic ladder and find secure work was to take an examination — in which the proctor was a proxy for the emperor, says Marc Tucker, president and CEO of the National Center on Education and the Economy. The Koreans have achieved a remarkable feat: the country is 100 percent literate. Among these countries, South Korea stands apart as the most extreme, and arguably, most successful. “A key to that is education. Indeed.
2000 – 2015 : où en est-on avec l'Education pour tous
« L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde » disait Nelson Mandela. C’est peut-être conscient de cela que les 164 gouvernements réunis à Dakar au Sénégal en 2000, dans le cadre du Forum mondial sur l’éducation, avaient adopté le Cadre d’action de Dakar pour l’Éducation pour tous : tenir nos engagements collectifs. Un programme ambitieux qui visait à atteindre, en marge des fameux objectifs du millénaire pour le développement (OMD), six (06) objectifs spécifiques, en vue de rendre l’éducation véritablement universelle en 2015. A quelques mois de l’échéance, l’heure est donc aux bilans certes, mais aussi et surtout, à des réflexions autour de l’élaboration d’un agenda pour l’après-2015. C’est du moins le propos du rapport intitulé Éducation Pour Tous 2000-2015 : progrès et enjeux, lancé par l’UNESCO en avril dernier. Un bilan mitigé Une situation peu enviable dont les causes sont légion. De nombreux facteurs à l’origine Quelques succès tout de même Références :
Ireland launches a new Digital Strategy for Schools for the next five years
With a pledged investment of €210m by the Irish Department of Education and Skills (DES), the strategy sets out a comprehensive set of actions to be achieved in the next five years. As explained by the DES, the overall aim of the strategy is to realise the potential of digital technologies “to enhance teaching, learning and assessment so that Ireland’s young people become engaged thinkers, active learners, knowledge constructors and global citizens to participate fully in society and the economy.” Developed around four key themes (Teaching, Learning and Assessment Using ICT; Teacher Professional Learning; Leadership, Research and Policy, and ICT Infrastructure) some of the key points of the Digital Strategy are: • Dedicated multi-annual funding to schools to invest in technology • Build on the successful roll-out of high-speed broadband to every second-level school by investing in high-speed Wi-Fi networks in every school • Integration of digital skills in the curriculum and in assessment
Des ressources éducatives libres européennes — Enseigner avec le numérique
Le portail se compose de trois sections principales : la section « Trouver » présente les MOOC, les cours, les ressources éducatives libres ainsi que les principales institutions européennes. Plusieurs options de filtrage de la recherche sont proposées à l'utilisateur : institution, pays, sujet, langue, type de licence, niveau scolaire, format ou encore charge de travail. La seconde section « Partager » est davantage un espace de mutualisation où les visiteurs du portail peuvent partager et discuter autour de problématiques éducatives. La section « En savoir plus » contient plusieurs types de ressources : les articles d’eLearning Papers, magazine en ligne sur l’éducation ouverte et les nouvelles technologies (le dernier numéro, accessible au format PDF traite par exemple des jeux appliqués et de la ludification), la liste complète des projets financés par l’Union européenne ainsi que les dernières nouvelles concernant l’éducation ouverte. Sources et références complémentaires
Etat des lieux de l’aide à l’éducation dans le monde
L’adoption en 2000 du Cadre d’action de Dakar pour l’éducation pour tous, à l’issue du Forum mondial sur l’éducation, semblait témoigner de la volonté ferme des Etats signataires, de s’engager à démocratiser l’accès à l’éducation à l’horizon 2015. Des engagements qui n’englobaient pas que des objectifs en termes de scolarisation, mais prenaient également en compte, la question des partenariats et des financements nécessaires pour atteindre cet objectif. Parvenu à échéance, dresser un bilan s’avère être une évidence. Plusieurs promesses non tenues « Aucun donateur n’a atteint l’objectif de consacrer 20 % du total de l’aide (au développement, ndlr) à l’éducation ». Si ces donateurs, mis ensemble, « représentent environ 80 % du total de l’aide annuelle pour l’éducation » on est dans le regret de constater qu’ils n’ont consacré à l’éducation en moyenne, que 8,6 % du total de leur budget destiné à l’aide au développement. Des pays donateurs aux profils bien divers Sommaire 1 Tendances de l’aide
Etat des lieux de l’aide à l’éducation dans le monde
L’adoption en 2000 du Cadre d’action de Dakar pour l’éducation pour tous, à l’issue du Forum mondial sur l’éducation, semblait témoigner de la volonté ferme des Etats signataires, de s’engager à démocratiser l’accès à l’éducation à l’horizon 2015. Des engagements qui n’englobaient pas que des objectifs en termes de scolarisation, mais prenaient également en compte, la question des partenariats et des financements nécessaires pour atteindre cet objectif. Parvenu à échéance, dresser un bilan s’avère être une évidence. Où en est le financement de l’éducation dans les pays en développement ? Qu’envisage-t-on pour l’après-2015 ? Plusieurs promesses non tenues « Aucun donateur n’a atteint l’objectif de consacrer 20 % du total de l’aide (au développement, ndlr) à l’éducation ». Une aide qui de plus, « a en réalité chuté, de 10 %, entre 2010 et 2012 », comme on peut le lire en page 6. Des pays donateurs aux profils bien divers L’on apprend ainsi par exemple que : Sommaire 1 Tendances de l’aide
Philippe Meirieu : Leçon de Finlande
Invités par l’Ambassade de France à Helsinki et l’Institut français de Finlande, Boris Cyrulnik, Philippe Duval et moi-même avons eu la chance d’effectuer un voyage d’étude dans ce que certains considèrent comme un « modèle éducatif » dont nous devrions nous inspirer. Certes, depuis le léger recul de la Finlande dans le classement PISA, les injonctions se font moins pressantes et la mode est un peu passée… Peut-être à tort, dans la mesure où les systèmes scolaires asiatiques qui caracolent en tête (la Corée du Sud, Shanghai, Taïwan, etc.) n’obtiennent d’excellents résultats aux tests internationaux qu’au prix d’une compétition scolaire acharnée, d’un redoublement de l’école par des entraînements intensifs périscolaires et de dégâts psychologiques et sociaux considérables. Des spécificités institutionnelles qui rendent le système finlandais difficilement transposable Mais on se tromperait lourdement en considérant cette position comme une démission éducative. Philippe Meirieu