LA BIOLOGIE DE L'ATTACHEMENT Cours enregistré dans le cadre de l'enseignement PACES de Sciences Humaines et Sociales à l'Université Claude Bernard Lyon 1. Boris Cyrulnik, neurologue, psychiatre et psychanalyste français. Responsable d'un groupe de recherche en éthologie clinique à l'hôpital de Toulon-la-Seyne (1972-1991), il publie son premier ouvrage Mémoire de singe et parole d’homme en 1983. Directeur d’enseignement depuis 1996 à la Faculté des lettres et sciences humaines de Toulon et président du Centre national de création et de diffusion culturelles de Châteauvallon, Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir développé le concept de "résilience" (renaître de sa souffrance). Il a également participé en 2007 à la commission Attali sur les freins à la croissance, dirigée par Jacques Attali. Aller plus loin... Voir toutes les conférences de l'Université de Claude Bernard Lyon 1.
L’art de l’abandon et du détachement Les Chroniques d'Arcturius Un autre des principes de base du processus de création est d’être capable de lâcher-prise et de s’abandonner au processus de manifestation dans le monde physique. Vous n’êtes pas seuls à créer – vous co-créez! Croyez-vous vraiment ne pouvoir compter que sur vous-mêmes? Dans ce cas, vous ignorez la multi dimensionnalité de la réalité qui vous entoure. Comprendre les lois universelles de création dans le monde physique, c’est prendre conscience des forces et des êtres invisibles qui sont autour de vous pour vous assister. Si vous manifestez de l’impatience, de la frustration ou du découragement devant une demande qui ne se matérialise pas, interrogez-vous sur les causes de votre réaction, car cela peut révéler des blocages inconscients. Bien sûr, vous direz : ‘Mais nous avons besoin de toutes sortes de choses pour survivre’. Vous devez parvenir à vous abandonner complètement à ce processus. Pour terminer, voici un court exercice pour vous aider à faire le silence intérieur.
« Si la vie est un jeu, en voici les règles » Chérie Carter-Scott: Règle n°8 « Chacun de nous décide de ce qu’il fait de sa vie » « Nous avons en main tout ce dont nous avons besoin. Reste à savoir ce que nous allons décider d’en faire ». Chacun crée sa propre réalité. C’est à chacun de nous qu’il appartient d’écrire le scénario de sa vie. Certains en doutent, et renoncent à ce droit imprescriptible, en prétendant qu’ils n’ont pas la possibilité de faire ce qu’ils veulent parce qu’ils n’en ont pas les moyens. Ceux-là négligent une vérité fondamentale : ce ne sont pas les moyens extérieurs qui déterminent nos succès et nos échecs, mais notre foi en nous-même et notre volonté de rendre notre existence conforme à nos aspirations les plus hautes. Libre à vous de vous réfugier derrière les prétextes les plus futiles, du genre : « Je n’ai pas pu le faire, parce que… ». Vous pouvez aussi choisir de prendre votre existence en main et de la modeler selon vos désirs. Les « oui, mais » ne conduisent nulle part, ils ne font que renforcer le sentiment de votre impuissance. La responsabilité Elisabeth Kübler-Ross La résignation Bouddha
Science publique / Comment l'esprit peut-il guérir le corps? En effet, si c’est le maître Qi Gong qui dispose d’un pouvoir de guérison, ce n’est plus le patient qui se soigne. Nous allons donc aujourd’hui revenir sur ce phénomène dont la médecine semble prendre conscience peu à peu : le pouvoir de guérison du patient par son propre cerveau. Le dossier du numéro d’octobre de Science et Vie est titré : « Guérir par la pensée ».
La science a-t-elle déniché le bonheur ? Le bonheur semble une notion hors de portée de la science par excellence. Et pourtant, les chercheurs ont identifié des facteurs génétiques qui comptent pour un tiers dans notre capacité à nous sentir heureux. Dans notre corps, d'autres mécanismes contribuent à ce sentiment de plénitude. Les chercheurs estiment que notre degré d’aptitude au bonheur est une caractéristique personnelle. Mathias Pessiglione: Le rôle important du circuit de la récompense pour agir sur l'humeur En partenariat avec Science & Vie ## ANNONCE : **Samedi 13 février 2016 de 10h 18h à La Sorbonne à Paris : **FORUM L'année vue par... *_11h30-12h30 : «Sexe, hypnose, méditation: peut-on percer les derniers mystères de la conscience ? Entrée libre et gratuite** _ Inscription obligatoire : auditeurfranceculture@radiofrance.com ou 01.56.40.37.53 Intervenants :
Omnivore, végétarien, végétalien ? | Santé et biodiversité On doit pouvoir discuter de tout sans anathème. JP B Aucun aliment n’est indispensable, seuls les nutriments le sont. La satisfaction des besoins nutritionnels est assurée par l’équilibre alimentaire, d’autant plus facile à atteindre que le régime est diversifié et que le choix des aliments est très ouvert. Pourquoi renoncer aux aliments d’origine animale ? Les raisons invoquées sont nombreuses. Il est vrai que la production des aliments d’origine animale, rapportée au poids ou aux calories, est beaucoup plus consommatrice d’énergie et d’eau (de 5 à 7 fois) que la production végétale. Dans le cas des herbivores le problème se pose autrement. Du point de vue écologique, les ruminants sont accusés, à juste titre, de produire, principalement par éructation de gaz provenant des fermentations microbiennes du rumen, des quantités considérables de méthane, gaz à très fort pouvoir d’effet de serre. Peut-on préserver sa santé en renonçant aux produits animaux ? Peut-on se passer de viande ?
LE CORPS SOUS INFLUENCES Tatouages, piercings… Corps d’adolescents en quête d’identité L’adolescence est une existence à fleur de peau. La peau est le lieu de l’interface avec autrui. Elle mesure la qualité de contact. Une conférence de David Le Breton, anthropologue et sociologue, professeur de sociologie à l’université de Strasbourg. La dépigmentation volontaire : d'une variation pigmentaire à une transformation sociale La pratique de l’éclaircissement de la peau s'inscrit dans une réalité à la fois biologique et culturelle. Une conférence à deux voix avec Gilles Boëtsch anthropobiologiste, directeur de recherche au CNRS, directeur de l'Université de la Méditerranée à Marseille et et Céline Emeriaux docteur en anthropologie biologique. Dans la peau d’une femme vieillissante Quels sont, pour les femmes vieillissantes, les changements physiologiques attribués à l’avancée en âge ? Une conférence d' Enguerran Macia, anthropobiologiste, chargé de recherche au CNRS. Pour aller plus loin...
Les scientifiques ont une excellente nouvelle pour tous ceux qui aiment lire des livres ! Ce n'est pas un secret : lire est bénéfique pour nous. Lire seulement six minutes par jour réduit le stress de 68%, rien que ça ! Et la science a trouvé des bénéfices qui vous donneront envie de lire davantage: la lecture permettrait de maintenir votre cerveau en activité de façon plus efficace pour lorsque vous serez plus âgés. L'étude montre même qu'une personne âgée lisant régulièrement un roman sur sa version papier est moins susceptible d'être atteinte de la maladie d'Alzheimer. C'est là que le fameux débat entre la lecture sur papier et sur écrans entre en jeu. En 2014, une expérience scientifique a fait lire une histoire à des individus sur Kindle et il s'avère qu'ils étaient moins capables de se rappeler de la continuité chronologique des événements de l'histoire que ceux ayant lu la même intrigue sur une version papier. Maryanne Wolf s'inquiète donc que notre manie à lire de façon superficielle n'affecte notre aptitude à lire en étant plus concentrés.
Un neurologue de L'INSERM : "la télévision impacte gravement les enfants" Michel Desmurget, chercheur en neurosciences à l’INSERM, a compilé dans son livre « TV lobotomie » des centaines d’études scientifiques décrivant l’impact de la télé sur la société et sur les capacités intellectuelles de l’enfant. Le constat est affligeant. La télévision est un fléau pour tous, plus encore pour les enfants dont le cerveau est en développement. Pour les spécialistes, tel Michel Desmurget, il n’y a plus de doute : la télévision est un fléau. Elle exerce une influence profondément négative sur le développement intellectuel, les résultats scolaires, le langage, l’attention, l’imagination, la créativité, la violence, le sommeil, le tabagisme, l’alcoolisme, la sexualité, l’image du corps, le comportement alimentaire, ou encore l’obésité et l’espérance de vie. Le neuroscientifique de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) s’appuie sur des centaines d’études réalisées, pour son livre « TV lobotomie ». Troubles de l’attention Pourquoi ?
7 millions d'années d'évolution du cerveau humain L'évolution de l'homme, et tout spécialement celle de son cerveau, est au coeur des recherches menées au sein du musée de l'Homme.. ... Pour l'organe le plus complexe de notre corps, tout commence avec cette formidable rupture : l'« invention » de la station debout et de son corollaire, la bipédie. Cela remonte au moins à 7 millions d'années, comme en témoigne le crâne fossilisé de Toumaï, petit bonhomme de 1 mètre de haut qui se tenait déjà sur ses deux jambes. « La station debout a eu un effet majeur sur notre crâne et notre cerveau, commente Antoine Balzeau. Le trou occipital reliant celui-ci à la moelle épinière, qui oblique vers l'arrière chez les grands singes, s'est centré. Cela a entraîné une réorganisation complète de toute la structure cérébrale, notamment à sa base - cervelet, lobes occipitaux, etc. » « L'évolution du cerveau ne s'est pas faite de façon linéaire mais par paliers, le premier étant indubitablement l'avènement de la station debout », souligne Antoine Balzeau.